Tout de suite, les photos.






Quelques chiffres :
Longueur fermé : 145.8mm, Ouvert : 127.8, capuchon posté : 157.5.
Diamètre sur la bague du capot : 15.7 mm. Diamètre du corps : 12.9mm.
Sur l'une des photos, je vous le montre en compagnie de mon Mont-Blanc 144 et tout de suite, on voit qu'il est assez gros. Peut-être pas autant qu'un 149, mais ça ne doit pas être loin. En tous cas, il y a comme un air de famille.
Je l'ai par contre reçu dans une boîte en plastique particulièrement moche, pour un stylo neuf de plus de 100 euros.
La plume a un aspect fort curieux avec ses échancrures et elle est assez grande, c'est une numéro 10. Elle mesure 21 mm de longueur et 7 mm de large.
Le convertisseur à piston est aussi assez étrange, avec une espèce de flotteur sur un axe. Il faut pomper pllusieurs fois pour le remplir.
Quant à l'écriture, elle est assez déroutante. La plume est souple, très souple, pour ne pas dire molle. Mais elle ne réagit pas comme une plume ancienne pour autant. Les becs s'ouvrent, presque trop et la plume se désamorce assez facilement. Il faut la tenir un peu plus verticalement que d'ordinaire pour y pallier.
De plus, elle est très douce, alors que mes petites anglaises sont un peu plus grattantes. J'ai l'impression curieuse de ne plus sentir le papier. Au fur et à mesure, ça vient assez vite, mais il ne faut pas trop appuyer dessus. C'est une curieuse sensation.
Dès qu'on appuie dessus, l'encre passe au-dessus de la plume, qui bave facilement. Heureusement, cela ne goutte pas avec ma Yama-Guri.
Me voilà avec deux générations complètement différentes de plumes souples. Si le résultat est presque le même au final (écriture au trait variable), la sensation est radicalement différente.
C'est une habitude à prendre, mais la taille de l'outil est vraiment intéressante. Il se fait plus remarquer et je pense qu'on va vite le prendre pour son collègue allemand.