Dans ses rangs, on peut citer des marques comme Delta, Stipula, Conklin, Monteverde, Napkin, Schmidt,…
Monteverde n’existe que depuis « seulement » 33ans. Sa stratégie consiste à proposer des instruments d’écriture dans une large palette de formes, couleurs et matériaux différents à des prix très contenus, ce qui a pour but de toucher un maximum d’utilisateurs potentiels dont une large majorité de « jeunes ».
Dans son catalogue impressionnant : l’Aristita (un demonstrator), Mountains of the world (en résine), Invincia (en fibre de carbone) ou encore l’étonnant Tool Pen.
Aujourd’hui, je vous présente un retraité de chez Monteverde, le Sonata Deep Bleu.
Il y avait pas mal de temps qu'il somnolait au chaud dans une marmotte, c'était l'occasion de le ressortir.


Au premier coup d’oeil, avec ses 11,7cm de long pour un diamètre de 15mm (capuchon), on peut le classer dans la catégorie des « petits … trapus ».
Le corps est fait de résine italienne noire à la finition brillante, le capuchon en résine acrylique assez lumineuse d’un bleu-vert donnant de jolis reflets à la lumière. Plusieurs coloris étaient proposés pour le capuchon : jaune, rose, brun-ocre et ce bleu-vert.
On remarque sur le haut du corps une bague de la même matière et couleur que le capuchon.
Cela pourrait laisser croire que le Sonata a un système de piston intégré mais cette bague est simplement là (comme sur beaucoup de stylos modernes) en décoration, il faut l’alimenter par cartouches dites « internationales ». Je ne pense pas qu’on puisse y insérer un converter.
Le capuchon reçoit une agrafe chromée, au design épuré et de belle largeur suivant ainsi l’allure général de l’ensemble. Une pastille représentant le logo de la marque est collée sur le cap top.
Si la bague sur le dessus du corps a un bel effet, on ne peut pas en dire autant des deux bagues chromées sur ce capuchon. Même si la plus haute perchée est finement gravée « Monteverde », elles gâchent un peu la fluidité de l’ensemble.
La fermeture du capuchon se fait par vissage, plus de 2,5 tours pour y arriver ! C’est un peu long.



Une fois ouvert, on découvre une section, pas si petite qu’elle en à l’air, de forme anatomique, flanquée elle aussi d’une bague chromée.
Si elle offre une position confortable pour les doigts, le stylo ouvert (10,6cm) sera un peu court pour certains, il leur faudra impérativement poster le capuchon.


La plume (Schmidt n°5?) est en acier, elle est d’une belle taille pour ce stylo. Elle est décorée d’arabesques sur le pourtour pour accueillir un « IRRIDIUM - POINT - GERMANY » au centre. Dommage, un petit logo aurait été beaucoup plus sympa. Autre bizarrerie, seule la taille M était proposée sur le Sonata !


Alors comment se comporte cette IPG ?
Evidemment pour les utilisateurs réguliers des plumes Pilot, Omas, Pelikan, Dupont,….
pas facile de lui trouver des qualités. Cependant, c’est une plume moderne, sans souplesse mais
d’une bonne douceur avec un bon débit. Banale mais sans défaut, elle faire son boulot : écrire sans raté (même sur l’exigeant papier velouté de Clairefontaine).
En comparaison avec un M200 et un Safari


Pour le fun

Conclusion : Un petit trapu facile à transporter dans un poche de pantalon ou dans un sac, de finition soignée et de bonne qualité et qui fait son boulot sans rechigner.
Et voilà
