Enfin bref, l'engin est sorti de la boîte avec un peu de scepticisme. Un stylo plume bleu nuit, un corps composé de deux parties parallèles plates, jointes par deux parties cylindriques. Deux petites fenêtres, une sur chaque partie plate, proche de la plume. Le capuchon est parfaitement cylindrique avec une énorme agrafe rappelant un peu un gros trombone. Seule l’extrémité du capuchon n'est pas bleu nuit mais noire, avec une croix. La section, légèrement conique, laisse deux creux pour reposer le pouce et l'index. Pas de gomme sur celle-ci. La plume est de taille moyenne pour cette gamme de stylos, et elle est gravée "FA Lamy". Un autre marquage est présent, un discret "Lamy" gravé à l'arrière du stylo.
La prise en main est très agréable. Le stylo est doux et le toucher est plutôt chaud. Il est léger, s'adapte à la prise des doigts, suffisamment long. Il n'y a rien à ajouter, c'est juste très bien.
Enfin l'écriture est douce, régulière, le débit très bien réglé. La plume fine me paraît plutôt moyenne comparée aux japonaises mais c'est bien connu. La glisse se fait sans accroc, et on perçoit à peine un léger grattage de celle-ci sur le papier. Un petit frisson me parcourt le dos quand je pose la plume sur le papier à chaque nouvelle page.
Si le Kaküno est mon préféré, le Lamy le rejoint tout de même tout les jours. C'est un excellent stylo, et très facile à trouver par ici contrairement à son homologue japonais.


