La conception d'un stylo-plume n'est pas uniquement basé sur la technique, le design rentre largement en ligne de compte. Le C/F ne fut pas un échec commercial, tout comme le Man 100 donc on peut supposer que l'adage: "on ne change pas une équipe qui gagne" a été de mise. De plus on ne peut franchement pas dire que la qualité de fabrication d'un Man 100 soit médiocre, c'est le contraire.GG917 a écrit :Là tu confond les préférences personnelles et la qualité de fabrication. Un W-E Skyline par exemple est un très joli stylo mais fait dans un plastique vraiment médiocre.petitdauphinzele a écrit : Le celluloïd est recherché, l'ébonite est encensée pour son odeur, combien d'entre nous n'adorent pas le liège des pistons, si joli.
Dans le cas des Man, ce sont des stylos vantés pour leurs qualités d'écriture au design sobre mais élégant, mais qui ont ce défaut d’oxydation de la bague en bout de section. Il est facile de critiquer après coup la conception du stylo, mais il n'y a pas vraiment d'excuse pour que Waterman dans les années 90 ne sache pas que le laiton, même plaqué, ne résiste pas à l'encre. Ils avaient l'exemple du C/F qui a le même problème que Waterman devait connaitre à l'époque, de même que les plumes en laiton plaqué qui n'ont bizarrement jamais été un succès...
Le fait de savoir qu'il y avait un risque, Waterman le savait très certainement mais le risque valait le cout face à l'économie et le design.