D’abord, un gros stylo de cérémonie Sailor « Susutake Supreme » en bambou fumé provenant d’un intérieur de maison traditionnelle, dixit Sailor, ligatures en fils de soie et fils métalliques d’or, plaque en or gravée, extrémités en ébène et nacre, plume en or Naginata Togi - tout ça est très chic, n’est-ce pas - qui se cale très bien même dans de petites mains et écrit magnifiquement avec sa large et suave plume-épée (« Naginata Togi ») à la pointe polie à la main.
Pour lui tenir compagnie, un délicieux petit couteau japonais Mcusta « Take » (« bambou ») lui aussi fini à la main, plaquettes en ébène, belle lame très tranchante en acier damas San Mai (je devrais mettre « damas » entre guillemets parce que c’est un damas industriel un peu particulier) avec son joli étui en tissu Nishijin qui ne sert pas à grand chose.
Enfin une bouteille d’encre Iroshizuku noire « Take sumi » (« encre de bambou »), le tout posé sur une magnifique édition japonaise d’un livre du photographe Eikoh Hosoe, lequel a également un rapport indirect avec le couteau (mais pas avec le bambou

On remarquera que c’est travaillé dans l’association

Photographiés côte à côte, le couteau semble gros et le stylo plus petit, c’est en fait l’inverse.
Jimmy



