Histoire d’un petit Marin qui Éire ann vacances dans un pays vert…
Mon partenaire habituel étant resté involontairement à la maison, il a fallu que je me trouve un ami
sur qui je puisse avoir confiance… chose faite en chemin (à Castlerea)… et première impression…
Mais c’est qu’il est très bien ce petit carnet… et pas cher du tout…
Avant de partir à la découverte de Westport… se faire une petite beauté… ça va, mon feed est bien
coiffé placé
Quelques lignes d’écriture. Comme écrire est éprouvant, il me faut un petit réconfort…
C’est reparti pour une nouvelle ballade… cette contrée respire l’écrivain à plein nez… et pourtant les habitants de Sligo semblent surpris de me voir
Comme il pleut quelques fois en Éire, je reste à l’abri et je ne vais pas me promener sur la digue de Mullagmore Head…l’encre et l’eau ne font pas toujours bon ménage
Mais la pluie est de courte durée, et je pars à la conquête de la plage de Mullanacross
De retour à la maison, je peux contempler, par un beau crépuscule, le magnifique Ben Bulben.
Tiens, un copain, un «pays», vient me rejoindre : «tu as vu la plume de l’ancêtre ? comment faisait-il pour l’encre ?»
Après une nuit à rêver à ce que pourrait être un prochain compagnon de jeux, un Conway Stewart, un Nakaya, un Matt67…
je prends la direction de Lissadell House, lieu ô combien symboliquement fort.
Tout y transpire l’écriture, la littérature, l’histoire… avec la vie entre autres de Constance Markievicz et de W.B.Yeats.
Je me plais à imaginer Yeats écrivant ses textes dans le jardin de Lissadell, entouré de «poppies»
The light of evening, Lissadell
Great windows open to the south
Two girls in silk kimonos, both
Beautiful, one a gazelle. ...
Many a time I think to seek
One or the other out and speak
Of that old Georgian mansion, mix
pictures of the mind, recall
That table and the talk of youth,
Two girls in silk kimonos, both
Beautiful, one a gazelle.
W.B. Yeats
À l’intérieur de la maison, des meubles ayant appartenu à Yeats…
peut-être a-t-il écrit ce poème sur ce bureau ?
Toujours sur la trace de Yeats, je fais le tour du Lough Gill et je fixe ma plume sur son île
Me voici à Dublin, un stylo comme moi ne peut que se sentir à l’aise dans cette atmosphère peuplée d’écrivains (quatre prix Nobel de littérature ont plus ou moins séjourné et travaillé à Dublin)… mais au détour d’une rue, je tombe sur le Château et sur un autre prix Nobel, mais de physique cette fois.
Ah, sacré Albert… la force de sa pensée m’attire…… dans le tourbillon de la Relativité…
Passer à Dublin sans faire un petit tour au Trinity College serait une hérésie, que dis-je, un non-sens pur et simple…
Je pars me ressourcer dans un des nombreux pubs du centre de Dublin, peut-être un de ceux dans lesquels aimait à venir Joyce…
et j’y rencontre un copain, un anglais qui aurait pu côtoyer tous ces écrivains
… tiens justement le journal parle de Joyce.
