Vous avez raison Serge, Paris et la France de la Renaissance doivent énormément à l'Italie, et merci de me qualifier d"hédoniste, cela me va droit au cœur.
En ce qui concerne mon futur roman, il s"ébauche très lentement pour deux raisons: exigeant, il m'arrive de réécrire 10 ou 15 fois un passage, tant que je ne m'estime pas un peu satisfait (je ne le suis évidemment jamais totalement!) et j'ai connu une année assez fatigante sur de nombreux plans. Le héros est une sorte de double extrême et halluciné de moi-même qui ne se reconnait plus dans le Paris actuel (où l'action se déroule) et qui finit progressivement par sombrer sur tous les plans, non sans se révolter de manière parfois sanglante...
Pour en revenir à nos chers instruments d"écriture, je contemplais récemment des Parker et des Cross made in China, des Sheaffer made in "on ne sait pas trop où" et un couple de bobos ignares jetant son dévolu sur un MB en plastoc vendu au prix d'un modèle en argent massif, voire en or, je n'ai pu m'empêcher de songer à la sentence, oh combien appropriée, du plus illustre philosophe nord-américain du 20 ème siècle:
http://www.youtube.com/watch?v=Q16RCjDEo8c
Cet immense personnage, phare de la pensée contemporaine nous a gratifié de fulgurances géniales et d'une rhétorique dont le raffinement et la subtilité font de lui l'égal d'un Gandhi, d'une mère Thérésa, d'un Nelson Mandela voire d'un Martin Luther King, dans un genre légèrement différent toutefois:
http://www.youtube.com/watch?v=cO5BjIznKmw
Chapeau, l'artiste et continue de guider une humanité en manque de modèles positifs!