Les 2 encres ont la même couleur. En regardant par transparence à travers le verre c’est identique (très similaire ?). C’est un gris tirant un peu sur un très très léger brun incertain. C’est gris mais pas gris argenté ou gris du crayon gris. En essuyant les stylos sur papier absorbant les 2 encres développent un discret halo bleuté.
À l’ouverture la différence tient à l’odeur, bonbon/marshmallow pour Noodler’s et alcool pour Montblanc.
La Montblanc est plus fluide que la Noodler’s. Ce qui est rare, c’est souvent l’inverse. La conséquence est qu’en fonction du débit du stylo la Montblanc sera plus foncée que la Noodler’s alors que la couleur est la même. Avec la plume Waterman 4 ny ces encres se ressemblent comme 2 gouttes d’eau. Sauf pour les traits extra-extra-extra fins ou la plume peine à déposer la Lexington Grey sur le papier. La Montblanc lubrifie mieux, c’est flagrant avec une plume de 0.1 mm.
Afin pallier la déficience de flux de la Noodler’s avec la plume Waterman 4 ny, j’ai ajouté 2 pointes de cure-dent de liquide vaisselle pour 30 ml d’encre. Je tiens donc le parfait substitut de la Montblanc mais sans la magie du marketing (emballage, tralala-blabla, encrier).
Et le côté permanent hein ? Eh bien c’est pareil (test à l’eau et eau de Javel). Pour le temps de séchage c’est du simple au double en défaveur de Monblanc.
En image:
Encriers, lequel préférez vous ?

A gauche Montblanc à droite Noodler's.


Les deux séparément.


Tests.
