Hello,
Je me suis plié au rituel des devoirs du dimanche. Un peu naïvement je dois dire, car la perversité de l'exercice ne m'est apparue que progressivement
Sur la ligne de départ, tous les stylos sans exception. Chacun doit avoir sa chance, non mais !
Bon, vous avez déjà remarqué qu'il y a essentiellement du Japonais moderne et du vintage Américain.
Dès la première étape, c'est le drame

Il faut déjà éliminer plus de 50% du cheptel.
Je décide de procéder de façon logique, rationnelle : il faut éliminer les doublons, ou ceux qui ont un truc qui ne va pas.
On se croirait dans The Voice, ou pire ... Quand je dis que ce SDD est pervers
Donc exit pour :
- le Sailor Professional Gear Matte Black. Je garde l'Imperial Black, c'est le même, en mieux. Et pourtant le Matte Black c'est celui que j'ai tout le temps dans mon sac au boulot. Snif
- Le Sailor 1911 Large plume Naginata Concord : Je garde le 1911 Large plume Naginata Togi, plus polyvalent.
- Le Sailor Professional Gear Cross Concord : même punition, même si c'est injuste car la Cross Concord c'est quand même quelque chose. Re- snif
- Le KOP Ebonite plume King Eagle. A ce moment du SDD, je commence à maudire Alain146 et ses sujets à la mords-moi-le-noeud. Je ne peux garder qu'un KOP, donc exit le bizarre.
- L'éviction du Platinum Izumo Soratame est également problématique : il est si beau, sa laque est si soyeuse ... mais sa plume est trop petite.
- Pour le couple de Pilot/Namiki Falcon résine j'ai hésité : je le préfère en noir, mais la plume SEF est définitivement plus intéressante que la SF, donc je garde le rouge.
- La lutte a été rude entre les deux Vacumatics : le Double Jewels vert de 1941 ou le "Lifetime" golden pearl de 1944 ? Le Double Jewels vert l'emporte d'un cheveu.
- Dans la famille des Sheaffer à plume Triumph, c'est l'hécatombe. Je garde celui qui est dans un état irréprochable, a la plume la plus douce, et a pour lui son originalité : le Sentinel Tuckaway.
- Deux derniers vintages passent à la trappe : le 51 demi navy-grey (plume pas vraiment extraordinaire) et l'Esterbrook Double J (en fait, on ne peut strictement rien lui reprocher, si ce n'est son côté "1 dollar pen" un peu cheap).
Donc, au terme d'une sélection impitoyable, le jeu peut commencer avec les 10 finalistes !
De gauche à droite : Sailor KOP Kurenai, Namiki Yukari Poisson Tropical, Nakaya Piccolo Kurotame, Pilot MYU M90, Sailor Professional Gear Imperial Black, Sailor 1991 Large Naginata Togi, Pilot Falcon, Parker Vacumatic, Sheaffer Sentinel Tuckaway, Sheaffer PFM 3.
Maintenant les choses sérieuses commencent. Il va falloir trancher dans le vif.
Elimination du Falcon qui pourtant a une excellente plume. Même chose pour le 1911 Naginata Togi. C'est injuste, mais à ce stade la plume ne suffit pas, il faut aussi que le stylo sorte du lot par sa beauté.
Le Tucky est également victime de sa petite taille. Snif
Il en reste donc 7 :
A ce moment, j'avoue que j'étais très emmerdé
Ils sont tous beaux, ont tous d'excellentes plumes.
Maintenant il n'y a plus rien d'objectif. Quels sont ceux qui procurent le plus de plaisir visuel, tactile, les meilleures sensations ?
A ce stade, le Nakaya est victime de sa plume qui ne procure pas les mêmes sensation que sa laque. Cela fait un moment que je me dis qu'il faudrait que je fasse adoucir cette plume. Si je l'avais fait, ce Piccolo aurait sans doute passé cette étape du concours.
Elimination également du Vacumatic, qui n'a pas démérité.
Seul rescapé chez les vintage, le PFM 3.
Maintenant, on rentre dans l'irrationnel. On n'élimine plus, mais on garde ceux avec lesquels on a une affinité particulière :
Le Professional Gear, c'est mon stylo de tous les jours. Il a des dimensions et une prise en main parfaites pour moi, et sa plume (en fine) est l'une des meilleures du marché.
Le MYU, c'est un objet splendide et original, un parfait exemple de design réussi. C'est aussi une plume excellente.
Le KOP ... ben c'est le King of Pens
Tant pis pour le Yukari, très (trop) beau, je ne m'en sers presque pas.
Et tant pis pour le PFM 3.
Reste donc le podium :
Désormais, ça devient à la fois trop compliqué et trop simple.
Je n'arrive pas imaginer d'en éliminer d'autres.
Et pourtant, s'il ne devait en rester qu'un, et je le savais depuis le début, ce serait le KOP Kurenai.
Ce n'est pas mon stylo de tous les jours, ce n'est pas non plus le stylo de mon voisin de palier, ni même celui de mon patron.
