Malheureusement, il semble que ce modèle ait été difficile à fabriquer, ce qui se conçoit comme vous pourrez le voir sur les images ci-dessous. Il n'a par conséquent été produit que durant environ un an et il est aujourd'hui relativement rare.
L'allure spécifique de la plume donnera rapidement naissage au Pilot 500G (présenté ici), avec la plume beaucoup plus anguleuse, avant de retrouver la plume plus arrondie que nous connaissons aujourd'hui sur les Pilot Elite en 1964 (présenté ici) et sur les fameux Silvern qui sont apparus en 1969. Autant ce Ultra Super 500 aura eu une carrière relativement courte, autant les Silvern ont déjà passé les 50 ans : une longévité tout à fait remarquable !
Mais revenons donc à ce modèle : c'est un modèle de taille moyenne, pas très éloigné en longueur et diamètre d'un Capless Decimo.
Le capuchon et l'agrafe ont une forme particulière, qui rappelle en fait la plume que vous verrez plus bas.
L'agrafe a une forme basique, et l'extrémité du capuchon rappelle la forme de plume sur toute sa périphérie.
Le cul du stylo est percé, pour équilibrer les pressions, le contenant d'encre étant un sac dans un mécanisme identique à celui photographié dans la revue des deux autres Pilot Super cités en entrée de cette revue.
Le stylo appartenait à un Japonais qui a gravé son nom sur le corps (je n'ai pas réussi à le lire
), mais ce n'est pas très gênant : c'est peu visible sauf à mettre le stylo en plein soleil comme ici. 
Voici donc la plume : une plume inlaid très effilée. On sent une forte inspiration chez Sheaffer avec cette plume qui lorgne à la fois sur les triumphs et sur les inlaids !
La plume est cylindrique (légèrement conique) et a une forme très spéciale : on imagine bien la difficulté pour fabriquer cette plume en or 14K.
Le conduit est inséré dans la section par l'arrière. Il est très court, donc le sortir pour changer le sac demande de pousser très fort avec le pouce sous la plume : un vrai bonheur.
Y'a-t'il du flex sur cette belle plume effilée ? Pas trop, mais une belle souplesse (ici en Yu Yake) :
En action, on voit que les becs s'écartent peu :
Et la plume prend peu de courbure. Mais sur la photo, on voit quand même l'iridium à la pointe, c'est déjà ça.
En conclusion, c'est un modèle esthétiquement très réussi. Fermé, il attire déjà l'œil.
Posté, on observe la belle symétrie de la plume et du capuchon.
Une magnifique réalisation de Pilot, pour ce modèle qui a plus de 60 ans !
