J'ai donc contacté des membres du forum pour connaître le prix estimé de la bête ( je remercie au passage Nathalie, Damien et M. Mora ), ensuite j'ai misé sur ebay (encore merci à Damien de ne pas avoir enchéri car il l'a vu aussi
). Au vu du prix payé, je me suis dit que si cette merde ne me plaisait pas, je pourrai le revendre facilement sur le forum avec un plantureux bénéfice, je suis très vénal pour l'instant. 
Et me voici propriétaire d'un Man 100, plume 18K première génération, en taille M.
Au vu de mon avatar, vous vous doutez que le malheureux va être jugé sévèrement et oui, il joue dans la cour des grands maintenant.
Il doit affronter 4 Meisterstück 149 en plume 14C pour les 3 premiers et 14k pour le dernier. On ne peut prétendre être un flagship et se révéler être une barquette. Je déballe le colis en provenance de Germanie, amusant car suivant la carte de garantie il est d'origine italienne (Milano), j'adore l'Europe, et un coffret de velours bleu apparaît avec son intérieur jaune ...
Je trouve que ça pique un peu aux yeux, personnellement ! L'habitude du faux cuir noir et intérieur blanc sans aucun doute.
La prise en main se fait, c'est lourd, beaucoup plus que les 3 149 des dernières générations, on se rapproche du poids du modèle 149 à piston télescopique. (C'est l'impression, je n'ai pas pesé) Il est plus fin et plus long que les MB. Très élégant, bien fini, sombre ( tout l'inverse du coffret
). Nettement moins tape à l'oeil que les modèles à l'étoile, assez stricte au niveau de la ligne. C'est joli, plus classique que le Lamy 2000.
Maintenant, l'alimentation : la première impression n'est pas extraordinaire, c'est un modèle à cartouche, comment peut-on prétendre être de noble lignage avec un mécanisme aussi vulgaire,
... enfin une boîte de bleu mers du sud l'attend. Qu'importe le flacon, pourvu ... Et je gagne en autonomie, ça me rappellera les années collège. 
Passage à l'acte, un premier mot tracé dans un carnet pour une prise de note au téléphone, ( pour information j'avais encore un peu de fièvre, ceci peut avoir aidé
) la sensation est très plaisante, la plume glisse bien, juteuse sans être incontinente ... je teste la fameuse flexibilité de la plume, même si j'ai connu mieux à ce niveau (en autre avec un 149 de 60 et un Pelikan 400 de 50 en particulier) ça me plait très franchement, et ici le bonus : c'est un stylo-plume actuel qui accepte d'être secoué ( je suis un peu nomade ), il date des années 80. La prise en main est vraiment bonne, et la plume allie nervosité, rapidité et flexibilité. En plus l'encre Waterman me fait songer à la Kon Peki, seul son nom est moins exotique, au contraire de sa couleur, que je trouve très belle.
La conclusion :
Nous sommes une semaine plus tard, et il est toujours là, il ne risque pas d'être vendu. Je pense qu'il va devenir l'un des nomades qui m'accompagnent au bureau. C'est très franchement un vrai maître achat, la plume est très agréable. Je ne crois pas que je ferai la chasse à tous les modèles existants, mais si l'occasion se présente un modèle plus coloré ou en bois, ...
Je ne peux que conseiller ce stylo-plume qui se révèle un très bon écrivain, facile à vivre.
) noire. 
