Comme promis, un aperçu du penshow, en aucune façon exhaustif, juste quelques instants et quelques émotions par-ci par-là...
Dès l'entrée, Onoto, sponsor du penshow, donne le ton.
Ensuite, tout autour et au milieu de la grande salle, de très nombreux stands de vintage, tous très bien organisés, les stylos disposés avec soin sous une lumière éclatante, étincelants neufs ... j'avoue que j'ai eu un moment de panique, il y en avait trop !
Un vendeur tenait entre les mains un sachet à zip (type pour les congelés) plein, plein je vous dis !!! de overlay dorés
Heureusement qu'il était occupé avec un client ...
Juste pour donner une idée ... et c'était pareil partout, partout... une vraie torture:
des Montblanc bien sûr (pour les amateurs
des encres ...
et des porte-plumes délicats ...
Un producteur de "mobilier" assez intéressant, je n'avais jamais entendu parler de cette marque
Première découverte qui me laisse sans voix : des Namiki vintage 1920 en ébonite, avec des plumes Falcon flex à tomber
Deuxième grande émotion : deux safety 1920 pour lesquels j'aurais pu craquer ... eh oui, des Montblancs
Un troisième safety magnifique était présenté, entre les deux à l'étoile: il s'agit, expliquait Tom Westerich, d'un stylo promotionnel produit début années 30 par Montblanc (mais sans marquage MB) pour ADREMA, AdressierMachinen, avec une plume somptueuse
Le patron de Leonardo passe par là : je tente de lui expliquer ma passion pour le vintage
je commence à me sentir un peu faible ... mais enfin, arrêtez de me montrer des merveilles !!!
Eh non, ce n'est pas fini, heureusement je m'étais préparée spirituellement avant le départ
: des Omas vintage en flex
Letizia, femme délicieuse, m'explique ses projets Anima Vintage et Pen Rescue :
Elle fait réaliser à la main, à Padoue (Saint Antoine, ou Giotto si vous préférez) des stylos dont la forme reprend les grands succès du passé, y compris dans les entrailles (piston ébonite, par ex) et elle les équipe de plumes vintages Flex, Stub, ...; les deux stylo verts de gauche sont, eux, inspirés de formes vintage et accueillent des détails récupérés de cadavres, comme les agrafes.
Une très belle idée, je trouve.
Vers 15h30, tout le monde commençait à ranger le stand.
Moi, j'étais épuisée : la bataille que les anges et les démons se sont livrée dans ma tête pendant tout la journée m'a sincèrement épuisée.
Dans le lounge du Novotel, une dernière émotion : le patron de Luxury Collection (Barcelone) me sort ses Parker Mandarin et son petit Namiki 1920 style ringtop, à tomber à la renverse, avec de petites fleurs sur la laque noire ... je lui réponds "Hasta Luego, à Madrid peut-être!"
Voilà tout les ami(e)s, l'important c'est de survivre