Parker 100 : Le mal-aimé ?
Posté : 29 déc. 2014 11:38
Aujourd’hui, présentation du Parker 100.
Parker, c’est quelques modèles de stylos légendaires.
Le Duofold : Alors qu’au début des années 20, les fabricants cherchaient à relancer un marché qui commençait à stagner, Parker eut l’idée de créer un modèle révolutionnaire qu’il baptisa « Duofold ». Ce stylo était innovant par sa taille considérable, sa grande plume en or mais surtout par sa couleur. Les stylos en ébonite de l’époque étaient souvent de couleur noire, lui était rouge orangé éclatant. Il eut l’idée de le vendre 7 dollars (double du prix habituel). Le duofold fera la fortune de Parker. Un million d’exemplaire la première année, plus de 20 millions en quelques années.
Le Vacumatic : En pleine grise économique des années 30, au contraire des autres fabricants, Parker investit en 5 ans 125.000 dollars pour la conception de ce stylo. Un système de remplissage innovant, une plume bicolore, un corps en plastique laminé avec un regard transparent et un nouveau clip en forme de pointe de flèche.
Le 51 : Le stylo venu d’une autre planète. En 1939, Parker fête ses 51ans, il lance donc le 51 en 1940 au Brésil et après quelques réglages, il le lance sur le marché US. au prix de 12,5 dollars.
Plus de 250.000 dollars furent nécessaires à son développement. Succès total, le P51 sera le stylo le plus vendu dans le monde 41 millions d’exemplaires entre 1941 et 1972. Il est considéré par certains comme le meilleur stylo de tous les temps.
Le 75 : Lancé en 1964 pour le 75 anniversaire de la marque. Remarquable par sa plume orientable. Sera également un beau succès commercial. Parker arrêta sa production définitive en 1993 et sera remplacé en 1994 par le Sonnet.
Le Jotter : Comment ne pas évoquer le Jotter quand on parle de Parker. Qui n’a pas eu un jour un Jotter dans son cartable ou sa poche. J’en ai un qui me suit depuis 1982 (et je n’ai pas honte).
Parker avait pris du retard dans cette nouvelle technologie qu’était le stylo-bille. Kenneth, le fils de George, considérait qu’écrire avec un stylo-bille revenait à utiliser un clou. En lançant son Jotter en 1954, il ne pensait pas que son modèle serait encore en vente 60 ans plus tard avec plus de 750.000 millions d’exemplaires écoulés.
Mais, il n’y a pas eu que des succès, le T1 futuriste et conquérant mais très onéreux à la fabrication, le 61 trop proche du 51.
Et que penser, plus près de nous, de la fameuse 5th génération, cette fausse plume cachant une pointe de feutre.
Et puis, il y a le Parker 100.
Au premier regard, on peut dire que le P100 est un descendant du P51 sans en être une simple copie. Plus grand, plus costaud et de conception moderne, c’est Geoff Hollington qui fut chargé de sa conception. C’est lui qui était déjà derrière l’Insigna et le Sonnet.


Le corps en laiton est recouvert de plusieurs couches de laque métallisée.
On peut noter la forme et la finition particulière du "cul" du stylo et le top-cap.
Le capuchon est en plaqué or 23k, il est doté d’un nouveau clip (très élégant), abandonnant la traditionnelle flèche même si il y a une ressemblance.



La plume capotée est en or 18k. Celle-ci a une bonne glisse avec un très bon débit. Évidemment aucune flexibilité.



L’alimentation se fait par cartouche ou convertisseur.
La fermeture se fait par encliquetage. Celui-ci est ferme sans être trop dure.
C’est un stylo de taille moyenne à supérieur, la prise en main est bonne et bien équilibrée. Il faut bien sûr aimer les sections métallisées.
Long. fermé : 14,2 cm
Long. ouvert : 12,6 cm
Ø du corps : 12,4mm
Poids total : 34 g

Ce modèle est sorti en 2004 et devait se positionner entre le Duofold et le Sonnet.
La production du Blue Diamond GT (modèle présenté) et le Honey White fut arrêtée en 2006, les autres modèles un an plus tard.
Un design élégant et distingué, une bonne plume, un produit bien fini de bonne qualité, alors pourquoi une carrière aussi courte ?
Trop ou pas assez ressemblant au 51, mal positionné dans la gamme (trop cher), la plume capotée plus à la mode ?
Le Parker 100 le mal-aimé, un collector en devenir ?
Parker, c’est quelques modèles de stylos légendaires.
Le Duofold : Alors qu’au début des années 20, les fabricants cherchaient à relancer un marché qui commençait à stagner, Parker eut l’idée de créer un modèle révolutionnaire qu’il baptisa « Duofold ». Ce stylo était innovant par sa taille considérable, sa grande plume en or mais surtout par sa couleur. Les stylos en ébonite de l’époque étaient souvent de couleur noire, lui était rouge orangé éclatant. Il eut l’idée de le vendre 7 dollars (double du prix habituel). Le duofold fera la fortune de Parker. Un million d’exemplaire la première année, plus de 20 millions en quelques années.
Le Vacumatic : En pleine grise économique des années 30, au contraire des autres fabricants, Parker investit en 5 ans 125.000 dollars pour la conception de ce stylo. Un système de remplissage innovant, une plume bicolore, un corps en plastique laminé avec un regard transparent et un nouveau clip en forme de pointe de flèche.
Le 51 : Le stylo venu d’une autre planète. En 1939, Parker fête ses 51ans, il lance donc le 51 en 1940 au Brésil et après quelques réglages, il le lance sur le marché US. au prix de 12,5 dollars.
Plus de 250.000 dollars furent nécessaires à son développement. Succès total, le P51 sera le stylo le plus vendu dans le monde 41 millions d’exemplaires entre 1941 et 1972. Il est considéré par certains comme le meilleur stylo de tous les temps.
Le 75 : Lancé en 1964 pour le 75 anniversaire de la marque. Remarquable par sa plume orientable. Sera également un beau succès commercial. Parker arrêta sa production définitive en 1993 et sera remplacé en 1994 par le Sonnet.
Le Jotter : Comment ne pas évoquer le Jotter quand on parle de Parker. Qui n’a pas eu un jour un Jotter dans son cartable ou sa poche. J’en ai un qui me suit depuis 1982 (et je n’ai pas honte).

Parker avait pris du retard dans cette nouvelle technologie qu’était le stylo-bille. Kenneth, le fils de George, considérait qu’écrire avec un stylo-bille revenait à utiliser un clou. En lançant son Jotter en 1954, il ne pensait pas que son modèle serait encore en vente 60 ans plus tard avec plus de 750.000 millions d’exemplaires écoulés.
Mais, il n’y a pas eu que des succès, le T1 futuriste et conquérant mais très onéreux à la fabrication, le 61 trop proche du 51.
Et que penser, plus près de nous, de la fameuse 5th génération, cette fausse plume cachant une pointe de feutre.

Et puis, il y a le Parker 100.
Au premier regard, on peut dire que le P100 est un descendant du P51 sans en être une simple copie. Plus grand, plus costaud et de conception moderne, c’est Geoff Hollington qui fut chargé de sa conception. C’est lui qui était déjà derrière l’Insigna et le Sonnet.


Le corps en laiton est recouvert de plusieurs couches de laque métallisée.
On peut noter la forme et la finition particulière du "cul" du stylo et le top-cap.
Le capuchon est en plaqué or 23k, il est doté d’un nouveau clip (très élégant), abandonnant la traditionnelle flèche même si il y a une ressemblance.



La plume capotée est en or 18k. Celle-ci a une bonne glisse avec un très bon débit. Évidemment aucune flexibilité.



L’alimentation se fait par cartouche ou convertisseur.
La fermeture se fait par encliquetage. Celui-ci est ferme sans être trop dure.
C’est un stylo de taille moyenne à supérieur, la prise en main est bonne et bien équilibrée. Il faut bien sûr aimer les sections métallisées.
Long. fermé : 14,2 cm
Long. ouvert : 12,6 cm
Ø du corps : 12,4mm
Poids total : 34 g

Ce modèle est sorti en 2004 et devait se positionner entre le Duofold et le Sonnet.
La production du Blue Diamond GT (modèle présenté) et le Honey White fut arrêtée en 2006, les autres modèles un an plus tard.
Un design élégant et distingué, une bonne plume, un produit bien fini de bonne qualité, alors pourquoi une carrière aussi courte ?
Trop ou pas assez ressemblant au 51, mal positionné dans la gamme (trop cher), la plume capotée plus à la mode ?
Le Parker 100 le mal-aimé, un collector en devenir ?