Quatre Iroshizuku : deux gris, deux bruns et une comparaison
Posté : 23 août 2010 13:38
Nous avions parlé l’autre jour avec Buebird des encres Pilot Iroshizuku dans ce message >>, il y a quelques mots sur les gris à la fin. J’ai reçu les flacons qui manquaient, voici donc les deux gris, Kiri-same et Fuyu-Syogun, et les deux bruns, Tsukushi et Yama-Guri présentés ensemble pour mieux voir les différences. A gauche, les encres concentrées avec plusieurs passages, à droite des coups de pinceau qui donnent une idée de la teinte en utilisation normale. Etant aux petits soins pour vous, j’ai joint en bas de page quatre autres bruns pour que vous puissiez faire quelques comparaisons. Vous avez intérêt à parler de moi dans vos prières, parce que je me suis beaucoup em... pour corriger au mieux les couleurs. Certaines sont un peu imparfaites, je les commente en fin de message. La papier est comme l’autre fois du vergé Lalo blanc. Le fichier est un peu lourd, mais une compression jpeg modérée est le prix à payer pour conserver au mieux la finesse des teintes.
Kiri-same (Autumn shower): c’est un magnifique gris neutre légèrement chaud. Parfaite tenue dans les stylos, couleur transparente sans mollesse, joli ombrage. Une des couleurs que j’aime beaucoup dans la gamme. J’en dis également quelques mots dans le fil sur les gris >> où j'écris qu’il m’évoque les brouillards et les films de Miyazaki, ce qui m’amuse parce que si le fabricant l’avait baptisée « Aguirre », j’y verrais à coup sûr les nuées sur les pentes du Macchu-Picchu. Sérieusement, c’est une couleur d’une belle subtilité. Le gris est un peu plus soutenu dans la réalité que sur la photo.
Fuyu-syogun (Old man winter) : le pendant de la Kiri-same en version gris froid. Un magnifique gris-bleuté dont il a été question dans l’autre fil. Les deux gris se complètent admirablement.
Yama-guri (Wild chestnut) : j’ai déjà dit dans l’autre fil encore mon goût pour cette couleur, un brun terreux froid, éteint, qui contient une part de vert que je n'avais pas vue la première fois, qui rend la couleur merveilleusement indécise. Je ne peux qu’aller dans le sens de Bluebird quand elle dit que cette couleur lui fait peur parfois, c’est vraiment ce que je ressens. J’aime, j’aime beaucoup. Encre peu lubrifiée.
Tsukushi (Horsetail) : un beau brun plus chaud, avec une touche de rouge. J’avais un peu peur au début que cette couleur n'ait joué au docteur avec la Waterman Havane que je déteste à cause de ses arrière-tons rosés. Le rouge est moins visible dans la Tsukushi, la couleur est plus chaude. Elle me semble, ce serait à vérifier puisque je viens juste de la recevoir, un peu plus lubrifiée que sa sœur Yama-guri. Encore un brun que j’aime beaucoup. Sur les deux taches concentrées des bruns, on peut voir sur le papier d’intenses reflets métalliques verts. Je serais curieux de savoir ce qui produit cela, nous en avions parlé avec Loïc. On remarque d’ailleurs ces reflets métalliques sur d’autres Iroshizuku.
Comme je reprends trois encres dont nous avons parlé ensemble, j’ai pensé qu’il était inutile cette fois d’écrire directement à quatre mains. Comme j’avais beaucoup aimé les commentaires et les traductions de kanjis de Patricia et d’Eric, j’espère qu’ils feront de même pour Kiri-Same.

Les coups de pinceau en bas de page sont trompeurs : le rouge ressort davantage sur celui de la Waterman que dans l’écriture réelle, brun beaucoup plus chocolat où on devine seulement le rouge. La Sailor Red-brown est un peu plus foncée en réalité, la brune, très attrayante sur le coup de pinceau apparaît moins chaude et bien plus verte en écriture réelle, moins flatteuse qu’ici. La Private reserve Copper burst est un peu moins saturée en vrai.
Voilà, j’espère que ce nuancier vous sera utile. Ces Iroshizuku sont vraiment belles.
Jimmy
Kiri-same (Autumn shower): c’est un magnifique gris neutre légèrement chaud. Parfaite tenue dans les stylos, couleur transparente sans mollesse, joli ombrage. Une des couleurs que j’aime beaucoup dans la gamme. J’en dis également quelques mots dans le fil sur les gris >> où j'écris qu’il m’évoque les brouillards et les films de Miyazaki, ce qui m’amuse parce que si le fabricant l’avait baptisée « Aguirre », j’y verrais à coup sûr les nuées sur les pentes du Macchu-Picchu. Sérieusement, c’est une couleur d’une belle subtilité. Le gris est un peu plus soutenu dans la réalité que sur la photo.
Fuyu-syogun (Old man winter) : le pendant de la Kiri-same en version gris froid. Un magnifique gris-bleuté dont il a été question dans l’autre fil. Les deux gris se complètent admirablement.
Yama-guri (Wild chestnut) : j’ai déjà dit dans l’autre fil encore mon goût pour cette couleur, un brun terreux froid, éteint, qui contient une part de vert que je n'avais pas vue la première fois, qui rend la couleur merveilleusement indécise. Je ne peux qu’aller dans le sens de Bluebird quand elle dit que cette couleur lui fait peur parfois, c’est vraiment ce que je ressens. J’aime, j’aime beaucoup. Encre peu lubrifiée.
Tsukushi (Horsetail) : un beau brun plus chaud, avec une touche de rouge. J’avais un peu peur au début que cette couleur n'ait joué au docteur avec la Waterman Havane que je déteste à cause de ses arrière-tons rosés. Le rouge est moins visible dans la Tsukushi, la couleur est plus chaude. Elle me semble, ce serait à vérifier puisque je viens juste de la recevoir, un peu plus lubrifiée que sa sœur Yama-guri. Encore un brun que j’aime beaucoup. Sur les deux taches concentrées des bruns, on peut voir sur le papier d’intenses reflets métalliques verts. Je serais curieux de savoir ce qui produit cela, nous en avions parlé avec Loïc. On remarque d’ailleurs ces reflets métalliques sur d’autres Iroshizuku.
Comme je reprends trois encres dont nous avons parlé ensemble, j’ai pensé qu’il était inutile cette fois d’écrire directement à quatre mains. Comme j’avais beaucoup aimé les commentaires et les traductions de kanjis de Patricia et d’Eric, j’espère qu’ils feront de même pour Kiri-Same.

Les coups de pinceau en bas de page sont trompeurs : le rouge ressort davantage sur celui de la Waterman que dans l’écriture réelle, brun beaucoup plus chocolat où on devine seulement le rouge. La Sailor Red-brown est un peu plus foncée en réalité, la brune, très attrayante sur le coup de pinceau apparaît moins chaude et bien plus verte en écriture réelle, moins flatteuse qu’ici. La Private reserve Copper burst est un peu moins saturée en vrai.
Voilà, j’espère que ce nuancier vous sera utile. Ces Iroshizuku sont vraiment belles.
Jimmy