Diamine Umber
Posté : 30 mars 2014 20:11
Un petit essai d'encre, ça vous dit ?
La Diamine Umber est un vert un peu éteint, discret. Elle n’a pas l’éclat d’un vert émeraude, jade ou malachite, ni la densité d’un vert forêt, vert sapin ou vert anglais, ni la luminosité insolente d’un vert pousse de bambou, vert rizière, vert pré, vert pomme, vert printemps.
Elle ne manque pas pour autant de nuances comme on peut le voir dans les exemples ci-dessous, nuances qui sont le mieux exprimées par les plumes à débit généreux. Avec celles au débit un peu faible, elle aura un aspect délavé, un peu passé, mais qui n’est pas sans intérêt.
C’est pour moi une belle découverte et une agréable surprise, car sur les tests que j’avais vus, je la percevais plus terne.
Les stylos utilisés :
1 - Cross Century II, plume M, souple mais non flexible, au débit assez généreux
2 - Parker 75, plume F, au petit débit à la Parker !
3 - Parker Duofold Centenial plume M, également un débit un peu faible.
4 - Sheaffer Balance vac-fill plume F, ferme, au débit généreux
5 - Waterman Man 200, plume stub, débit généreux
6 - Waterman Watermina, plume F, souple et généreuse
7 - Sheaffer Crest Reissue (années 90) à la plume F, ferme, débit moyen
8 - Sheaffer Targa plume M, ferme, débit généreux
L'échantillon d'encre a été gentiment donné par zéphyrine, que je remercie.
Le cœur usé
Tu t’imagines que nulle ne me recherche,
et qu’il n’est par la ville pas d’autre objet aimable,
Tu t’imagines, ma toute belle, ma charmante,
qu’il n’est d’autre belle que toi.
J’en connais des milliers qui sont bien tes égales,
mais, hélas ! je n’ai plus le pouvoir de choisir.
Je t’ai donné un cœur : il était, tu l’as vu,
intact et fait de bonne étoffe,
Et tu me l’as rendu usé, râpé, haillon
où l’on ne reconnaît la chaîne de la trame.
Et je te dis à présent : quitte-le,
ce cœur dont désormais tu n’as plus rien à faire.
Khosrovi (Perse, Xe siècle)
Merci de votre attention.
La Diamine Umber est un vert un peu éteint, discret. Elle n’a pas l’éclat d’un vert émeraude, jade ou malachite, ni la densité d’un vert forêt, vert sapin ou vert anglais, ni la luminosité insolente d’un vert pousse de bambou, vert rizière, vert pré, vert pomme, vert printemps.
Elle ne manque pas pour autant de nuances comme on peut le voir dans les exemples ci-dessous, nuances qui sont le mieux exprimées par les plumes à débit généreux. Avec celles au débit un peu faible, elle aura un aspect délavé, un peu passé, mais qui n’est pas sans intérêt.
C’est pour moi une belle découverte et une agréable surprise, car sur les tests que j’avais vus, je la percevais plus terne.
Les stylos utilisés :
1 - Cross Century II, plume M, souple mais non flexible, au débit assez généreux
2 - Parker 75, plume F, au petit débit à la Parker !
3 - Parker Duofold Centenial plume M, également un débit un peu faible.
4 - Sheaffer Balance vac-fill plume F, ferme, au débit généreux
5 - Waterman Man 200, plume stub, débit généreux
6 - Waterman Watermina, plume F, souple et généreuse
7 - Sheaffer Crest Reissue (années 90) à la plume F, ferme, débit moyen
8 - Sheaffer Targa plume M, ferme, débit généreux
L'échantillon d'encre a été gentiment donné par zéphyrine, que je remercie.
Le cœur usé
Tu t’imagines que nulle ne me recherche,
et qu’il n’est par la ville pas d’autre objet aimable,
Tu t’imagines, ma toute belle, ma charmante,
qu’il n’est d’autre belle que toi.
J’en connais des milliers qui sont bien tes égales,
mais, hélas ! je n’ai plus le pouvoir de choisir.
Je t’ai donné un cœur : il était, tu l’as vu,
intact et fait de bonne étoffe,
Et tu me l’as rendu usé, râpé, haillon
où l’on ne reconnaît la chaîne de la trame.
Et je te dis à présent : quitte-le,
ce cœur dont désormais tu n’as plus rien à faire.
Khosrovi (Perse, Xe siècle)
Merci de votre attention.
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Coxynell, moi aussi je la trouve jolie dans une plume fine juteuse.