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Bonjour,

Il y a quelques mois, je postais un message de demande de conseil sur ce même forum pour l'achat d'un stylo plume "fonctionnel" avec une plume EF. Je suis toujours extrêmement satisfait du Lamy Safari que l'on m'a conseillé - de loin le meilleur stylo plume que j'ai possédé - qui me convient parfaitement, notamment grâce à sa plume extra fine qui me tient tant à coeur. J'aime tellement le modèle, que je m'en suis acheté un 2ème, de secours, ou pour une autre couleur je ne sais pas encore.
Quand j'ai testé le nouveau modèle que j'avais reçu, j'ai pu constaté que la plume de mon "vieux" (3 mois…) Safari avait beaucoup perdu de sa finesse, en comparaison avec la plume neuve. Comment donc éviter cette usure? Suis-je obliger de racheter une plume EF tous les 3 mois, où y'a t'il un modèle un peu plus onéreux avec une plume peut-être un peu plus endurante?
A savoir que ma pauvre plume fait de nombreux kilomètres chaque semaine - je suis dans une prépa bien cotée, et les pages s'enchaînent, au moins 300/semaine… (Juste 110-130 en cours de maths…)

Donc une nouvelle fois, je me tourne vers vous, quelle est la meilleure solution?

Lamy ne maîtrise pas la largeur des plumes, on trouve des EF de différentes épaisseurs en fonction du lot.

autrement dit, ta première plume ne s'est pas usée, elle n'est pas la même que la seconde, bien que EF toutes les deux ;
c'est ça chef ?

Calzature a écrit :autrement dit, ta première plume ne s'est pas usée, elle n'est pas la même que la seconde, bien que EF toutes les deux ;
c'est ça chef ?

Oui, ma compagne, fan du safari, en a eu plusieurs mais elle remettait sa plume EF ( la première me semble-t-il ) à chaque fois sur son nouveau pour avoir un trait lui plaisant. Elle écrit de manière minuscule.

Calzature a écrit :autrement dit, ta première plume ne s'est pas usée, elle n'est pas la même que la seconde, bien que EF toutes les deux ;
c'est ça chef ?

Ben si elle s'est usée, en tout cas c'est comme cela que je l'ai compris :

"j'ai pu constaté que la plume de mon "vieux" (3 mois…) Safari avait beaucoup perdu de sa finesse"


Ce qui est plutôt logique pour une plume acier qui s'use en écrivant des kilomètres... en tout cas c'est ce que j'ai également constaté avec mes anciens Lamy qui, à plume de taille équivalente, sont toujours plus fins lorsque je rachète un nouveau que l'ancien dont le trait s'est légèrement épaissi.

C'est pourquoi lorsque j'en rachète un neuf (histoire d'avoir une nouvelle couleur par exemple) ; je replace généralement l'ancienne plume sur le nouveau stylo

Pour user le pseudo-iridium de la pointe d'une plume, il faut vraiment écrire en stakhanoviste ou alors, utiliser un papier particulièrement abrasif !

Mon Lamy Safari EF présente un trait sensiblement plus large que celui du Pilot Bamboo F ! Les normes en terme de largeur varient d'une marque et d'un continent à l'autre.

peut être aussi que la plume de ton lamy se fait à ta main et à ton écriture... si tu appuies un peu à force il est possible qu'elle se "fasse"... après effectivement on peut trouver de très légères différences d'un stylo à l'autre...

Difficile en effet de croire qu'une plume "s'use" simplement par frottement sur le papier... je pense aussi qu'elle peut un peu "se faire" à force d'appuyer dessus et donc avoir un trait légèrement plus épais (voir s'assouplir un peu qui aura donc l'impression d'un trait plus épais lorsqu'on appuie dessus)...

L'explication de PDZ me semble la plus pertinente.
Les marques sérieuses ont toutes un embout d'"iridium" (ou d'un quelconque alliage de platine ou d'un métal de ce groupe) sur leurs plumes; qu'elles soient en or, acier ou titane. Et on ne l'use pas en trois mois, même en écrivant beaucoup...(24H/24)
À moins d'écrire sur du Micromesh comme mon voisin carrossier...

J'ai eu un Waterman Graduate (plume en acier), qui, au bout de plusieurs mois commençaient à bien s'user. Lorsqu'en j'en ai possédé un second, j'ai vu la différence.
Comme pour tout, tout s'use, sauf la persévérance qui s'affine.

silverado a écrit :L'explication de PDZ me semble la plus pertinente.
Les marques sérieuses ont toutes un embout d'"iridium" (ou d'un quelconque alliage de platine ou d'un métal de ce groupe) sur leurs plumes; qu'elles soient en or, acier ou titane. Et on ne l'use pas en trois mois, même en écrivant beaucoup...(24H/24)
À moins d'écrire sur du Micromesh comme mon voisin carrossier...

En général, les plumes en aciers ont quelles types de pointes ?

A priori, les bonne plumes acier ont le même type de pointe que les autres : alliage de métaux extra-durs, auparavant, c'était de l'iridium. Ce dernier coûte toutefois très cher, les cours se sont envolés ces dernières années — c'est d'ailleurs un sous-produit du platine.

Pour ce qui est du mythe de la plume qui "se fait à la main" du scripteur, c'est là : viewtopic.php?f=7&t=7901

Dogre a écrit :A priori, les bonne plumes acier ont le même type de pointe que les autres : alliage de métaux extra-durs, auparavant, c'était de l'iridium. Ce dernier coûte toutefois très cher, les cours se sont envolés ces dernières années — c'est d'ailleurs un sous-produit du platine.

Pour ce qui est du mythe de la plume qui "se fait à la main" du scripteur, c'est là : viewtopic.php?f=7&t=7901

Et les plumes en acier de moins bonnes factures, si je peux m'exprimer ainsi ? C'est également de l'acier ?
Quelqu'un connaît la durée de vie (en longueur d'écriture) entre une plume en acier sans pointe en "pseudo-iridium" et une avec ? Juste pour avoir une petite idée.

Dogre a écrit :A priori, les bonne plumes acier ont le même type de pointe que les autres : alliage de métaux extra-durs, auparavant, c'était de l'iridium. Ce dernier coûte toutefois très cher, les cours se sont envolés ces dernières années — c'est d'ailleurs un sous-produit du platine.

Pour ce qui est du mythe de la plume qui "se fait à la main" du scripteur, c'est là : viewtopic.php?f=7&t=7901

Ce n'est pas un sous produit du platine, il faut revoir le tableau périodique des éléments chimique.
Ce dernier porte le numéro 77 et est un élément à part entière, certes dans la troisième série des métaux de transition, dit platinoïde ou du groupe du platine. Mais pas un sous produit car l'iridium se trouve dans la nature sous forme d'iridium natif, parfois comme composant notable du platine natif ou l'osmium natif.

Invictus a écrit :

Dogre a écrit :A priori, les bonne plumes acier ont le même type de pointe que les autres : alliage de métaux extra-durs, auparavant, c'était de l'iridium. Ce dernier coûte toutefois très cher, les cours se sont envolés ces dernières années — c'est d'ailleurs un sous-produit du platine.

Pour ce qui est du mythe de la plume qui "se fait à la main" du scripteur, c'est là : viewtopic.php?f=7&t=7901

Ce n'est pas un sous produit du platine, il faut revoir le tableau périodique des éléments chimique.
Ce dernier porte le numéro 77 et est un élément à part entière, certes dans la troisième série des métaux de transition, dit platinoïde ou du groupe du platine. Mais pas un sous produit car l'iridium se trouve dans la nature sous forme d'iridium natif, parfois comme composant notable du platine natif ou l'osmium natif.

Oui, tout à fait d'accord. l'Iridium, Ir est un élément qui se trouve dans le tableau de périodique des éléments de Mendeleïev. Et il est souvent associé au Pt et au Os dont il est voisin 78 et 76 : son isotope se désintègre soit en Pt ou en Os. D'après mes souvenirs… 

Pour les plumes de moins de bonne facture, je ne sais pas. La question de la durée de vie d'une plume est comparable à la question de Flaubert à sa sœur :

« Puisque tu fais de la géométrie et de la trigonométrie, je vais te donner un problème : Un navire est en mer, il est parti de Boston chargé de coton, il jauge 200 tonneaux, il fait voile vers Le Havre, le grand mât est cassé, il y a un mousse sur le gaillard d'avant, les passagers sont au nombre de douze, le vent souffle N.-E.-E., l'horloge marque trois heures un quart d'après-midi, on est au mois de mai…. On demande l'âge du capitaine? »

C'est vrai que l'iridium protège les plumes, en or en particulier, d'une usure prématurée. Ce qui est toutefois vrai aussi, c'est que à l'écriture, les becs de la plume s'écartent un peu, notamment si le scripteur exerce une forte pression, ce qui, mécaniquement génère un trait un peu plus large, au fil de l'utilisation.
Tout le monde a donc raison, en résumé:
- L'iridium protège le métal de l'usure rapide (plus de 3 mois, pour sûr !)
- Une pression sensible finit par écarter légèrement les becs (en or ou en acier) ce qui génère un trait plus large.