Alors ça dépend, un peu tout comme vous en réalité.
Ils sont tous exposés ou du moins visibles pour ceux que cela intéresse.
Ils doivent être en état de marche . Un stylo mort ne m'intéresse pas.
Un peu comme Coxynell ceux que j'aime ont une vie de labeur les autres se la coulent douce dans les vitrines . Mais comme il n'y en a pas beaucoup que je n'aime pas ...
Certains sont un peu des privilégiés je dois bien le reconnaître , soit parce qu'ils sont rares ou fragiles ou un peu chers quand même.
Une bonne vingtaine sont en activité permanente. Quelque uns, dans une dizaine de marmottes, ne perdent rien pour attendre.
Mais l'idée générale est de partager , de les montrer , de les offrir , de faire aimer ou découvrir les stylos .
C'est assez contagieux. Rares sont ceux qui ont travaillés avec moi qui n'écrivent pas aujourd'hui avec des stylos plumes . (d'ailleurs autrement je les vire.

)
Si ils dorment, ils sont lavés et vidés de leur encre, mais si j'en prend soin ce ne sont cependant pas des enfants gâtés.
Ce n'est pas si fragile en réalité. Ces stylos ne sont-ils pas fabriqués pour en voir de toutes les couleurs,,,?
Je les achète sur ebay, sur le forum, chez les marchands, enfin qu'importe du moment qu'ils m'intéressent.
On trouve très peu de stylos dans les brocantes vaudoises, je ne sais pas pourquoi.
Je n'aime pas trop acheter dans les brocantes. C'est un peu, pour moi, comme acheter un chien à la SPA.
Un stylo qui arrive en brocante à du être malheureux non? En même temps j'ai jamais acheté de chien...
Je vais prochainement découvrir à Bruxelles mon premier penshow, et là, si le vendeur est sympathique, je crains le pire.
Après comme l'objectif final reste la création d'un espace dédié au stylo plume , à l'écriture, au dessin, (communément et improprement appelé "le petit musée" ) il se monte patiemment une collection (ou un amoncellement), des stylos qui à travers les différentes époques me semblent importants ou emblématiques.
Comme je n'ai pas le sens du commerce, je ne vend pas, laissant ce soin à ma compagne qui dans sa librairie propose quelques stylos qui je le pense pourrait susciter, chez les amoureux du livre, un engouement pour l'écriture manuscrite,
(ou pour soutenir quelques artisans qui aujourd'hui osent encore fabriquer ces instruments du diable).
Enfin si le petit musée ne s'ouvre pas de mon vivant il aura permis quelques rencontres d'exception et rien que pour cela...