Rencontre avec "Maître Spoon"
Posté : 24 août 2013 06:52
Après avoir déjà rencontré un artisan-créateur de haut niveau, Fred, un artisan-enchanteur de couleurs et d’encres, Le Pastelier, c’était hier après-midi au tour d’un artisan-alchimiste de la matière.
La rencontre organisée quelques jours avant par téléphone se déroule dans un bistrot sur une petite place agréable de Toulouse comme il en existe plusieurs dans cette ville, autour d’une boisson dont je tairais le nom pour respecter la loi et qui n’aura aucune incidence sur le déroulement des faits.
[Cette partie, inutile, est en fait là pour faire monter la pression, comme celle de la boisson, pour augmenter le suspense.]
Tout d’abord, on sent très rapidement que Patrick est une personne très sympathique et passionnée, ce qui est déjà énorme.
Il est arrivé avec une trentaine de stylos et donc j’ai pu examiner et surtout essayer plusieurs plumes retouchées par ses soins.
Que ce soit avec une plume en acier, comme celle de l’Ecridor (en photo ailleurs) ou bien avec une plume or d’un ancien Conklin, ou avec des plumes fines comme je les aime… la douceur d’écriture est littéralement fantastique. À noter que cette douceur ne se fait pas au détriment de la maîtrise de la plume, point sur lequel je suis intransigeant..
On passe ensuite aux plumes transformées.
N’étant pas très «stub» au départ, j’ai été conquis par les «stub-maison» de Patrick. Entre autres, la plume zoom de Sailor devenue une stub medium, encrée en Collodi, permet des effets magnifiques. Je pense que je ne vais pas tarder à lui demander à transformer une des miennes.
Après les essais, l’inspection des deux plumes que j’avais apportées et qui ne sont pas tout à fait comme je les voudrais (deux anciens Conway Stewart équipés de Duro).
Comme chez un docteur digne de ce nom, premier examen à la loupe, explication claire sur les problèmes décelés. Arrive ensuite l’épreuve de l’encre. Patrick affine les explications à partir de l’écriture sur le papier et au moyen de schémas précis.
Il propose ensuite les solutions possibles. L’inspection se termine par le tour du corps du stylo et ce qu’il est possible de faire éventuellement.
Pour finir, une petite visite chez un revendeur bien connu sur Toulouse pour continuer à parler stylo et où le maître des lieux a été lui aussi enthousiasmé par les quelques plumes qu’il a essayées.
Au final, très bonne après-midi, passée avec Patrick, le magicien des plumes.
Maintenant, je suis dans l’attente (fébrile) de mes deux stylos et je commence à réfléchir aux prochains qui vont passer entre ses mains.
La rencontre organisée quelques jours avant par téléphone se déroule dans un bistrot sur une petite place agréable de Toulouse comme il en existe plusieurs dans cette ville, autour d’une boisson dont je tairais le nom pour respecter la loi et qui n’aura aucune incidence sur le déroulement des faits.
[Cette partie, inutile, est en fait là pour faire monter la pression, comme celle de la boisson, pour augmenter le suspense.]
Tout d’abord, on sent très rapidement que Patrick est une personne très sympathique et passionnée, ce qui est déjà énorme.
Il est arrivé avec une trentaine de stylos et donc j’ai pu examiner et surtout essayer plusieurs plumes retouchées par ses soins.
Que ce soit avec une plume en acier, comme celle de l’Ecridor (en photo ailleurs) ou bien avec une plume or d’un ancien Conklin, ou avec des plumes fines comme je les aime… la douceur d’écriture est littéralement fantastique. À noter que cette douceur ne se fait pas au détriment de la maîtrise de la plume, point sur lequel je suis intransigeant..
On passe ensuite aux plumes transformées.
N’étant pas très «stub» au départ, j’ai été conquis par les «stub-maison» de Patrick. Entre autres, la plume zoom de Sailor devenue une stub medium, encrée en Collodi, permet des effets magnifiques. Je pense que je ne vais pas tarder à lui demander à transformer une des miennes.
Après les essais, l’inspection des deux plumes que j’avais apportées et qui ne sont pas tout à fait comme je les voudrais (deux anciens Conway Stewart équipés de Duro).
Comme chez un docteur digne de ce nom, premier examen à la loupe, explication claire sur les problèmes décelés. Arrive ensuite l’épreuve de l’encre. Patrick affine les explications à partir de l’écriture sur le papier et au moyen de schémas précis.
Il propose ensuite les solutions possibles. L’inspection se termine par le tour du corps du stylo et ce qu’il est possible de faire éventuellement.
Pour finir, une petite visite chez un revendeur bien connu sur Toulouse pour continuer à parler stylo et où le maître des lieux a été lui aussi enthousiasmé par les quelques plumes qu’il a essayées.
Au final, très bonne après-midi, passée avec Patrick, le magicien des plumes.
Maintenant, je suis dans l’attente (fébrile) de mes deux stylos et je commence à réfléchir aux prochains qui vont passer entre ses mains.