Aimer la calligraphie?
Posté : 16 juin 2013 05:18
En marge du fil lancé sur ces deux lettres de compositeurs et les considérations qu'elles ont pu susciter à propos de leur graphie, je me suis interrogé sur ma propre perception de ce que l'on nomme calligraphie.
Rien ne m'émeut et ne me touche autant qu'une belle écriture naturelle, exempte de tout caractère "fabriqué" et au travers de laquelle l'humain transparaît. Dès qu'un quelconque artifice devient manifeste, la magie est pour moi rompue, et l'admiration que je peux malgré tout ressentir pour les tours de force calligraphiques se double d'une forme de distance: l'empathie n'y joue plus son rôle.
Le siècle dernier a donc été celui de la libération de l'écriture par rapport aux canons en usage, un peu comme celle de la musique par rapport à la tonalité et celle des arts visuels par vis-à-vis de la figuration.
Tout cela a bien entendu généré d'inévitables excès provoqués par un développement pas toujours contrôlé de la subjectivité et de l'individualisme, et le respect que l'on doit à son lecteur en demeurant lisible en a bien entendu souffert.
Certains d'entre vous, à ce que j'ai cru comprendre depuis mon arrivée récente sur le forum, partagent une même préoccupation: améliorer sans cesse leur écriture en demeurant eux-mêmes: vaste programme! mais j'y souscris moi-même.
Ouf! j'espère ne pas avoir été trop indigeste, et demande l'indulgence de ceux qui pourraient estimer que je coupe les cheveux en quatre...
Bertrand
Rien ne m'émeut et ne me touche autant qu'une belle écriture naturelle, exempte de tout caractère "fabriqué" et au travers de laquelle l'humain transparaît. Dès qu'un quelconque artifice devient manifeste, la magie est pour moi rompue, et l'admiration que je peux malgré tout ressentir pour les tours de force calligraphiques se double d'une forme de distance: l'empathie n'y joue plus son rôle.
Le siècle dernier a donc été celui de la libération de l'écriture par rapport aux canons en usage, un peu comme celle de la musique par rapport à la tonalité et celle des arts visuels par vis-à-vis de la figuration.
Tout cela a bien entendu généré d'inévitables excès provoqués par un développement pas toujours contrôlé de la subjectivité et de l'individualisme, et le respect que l'on doit à son lecteur en demeurant lisible en a bien entendu souffert.
Certains d'entre vous, à ce que j'ai cru comprendre depuis mon arrivée récente sur le forum, partagent une même préoccupation: améliorer sans cesse leur écriture en demeurant eux-mêmes: vaste programme! mais j'y souscris moi-même.
Ouf! j'espère ne pas avoir été trop indigeste, et demande l'indulgence de ceux qui pourraient estimer que je coupe les cheveux en quatre...
Bertrand