Bricolage : un Parker 180 pour écrire dans les coins
Posté : 19 mai 2013 13:27
Aujourd'hui, on bricole à la maison :
Voici un joli Parker 180, habillage grain d'orge :

Il a quand même un petit défaut, que l'on soupçonne dès qu'on regarde la plume d'un peu plus près :

Le stylo "pour écrire dans les coins" fonctionne très bien, mais la sensation n'est pas très agréable, et puis c'est assez moche. C'est donc un pari un peu risqué, mais je vais tenter de la redresser. Après avoir suivi les cours de Grandmia sur la réparation de plumes tordues, j'ai regroupé mes outils dédiés aux stylos, et c'est parti :

Après quelques heures de travail patient et minutieux, voici le résultat :

... On me signale que je me suis trompé de photo ? Ah oui, certes, voici le vrai résultat :

J'ai redressé la plume à la main, en prenant appui sur une surface dure mais non abrasive (du carton épais). J'ai aussi pu redresser tant bien que mal la partie inférieure du conduit en la chauffant légèrement (à l'eau chaude), mais je n'arrive pas à faire beaucoup mieux.
C'est sans aucun doute très imparfait. En fait, pour faire mieux il faudrait pouvoir redresser la plume et son conduit en les retravaillant à plat, ou en appliquant une flexion vers le haut de la plume un peu plus prononcée. Or, la partie supérieure métallique de l'ensemble plume/conduit empêche de faire cela, étant scellée sur le conduit. Voici à quoi ressemblait ce bloc (avant travail) :
.
Une fois tout cela remonté, voici ce que cela donne :

Au niveau des performances, ben ça fonctionne : l'encre arrive parfaitement à la plume, qui est alimentée sans aucun problème. Côté face (la plume à l'envers), on retrouve la sensation habituelle du 180, rigide et un peu sèche. En revanche côté face (la plume dans le bon sens), le comportement est assez déroutant. L'assemblage ayant pris du jeu, la plume est très molle, probablement un peu comme un "wet noodle", sans offrir cependant le moindre micron de variation dans l'épaisseur du trait. Toute la "flexibilité" venant du jeu entre la plume et son support. Pas de fuite, ni de problème d'alimentation donc, mais un touché très particulier. Pour un stylo ancien "dans son jus", on a bien une personnalité assez unique.
Mes maigres talents m'interdisent d'aller plus loin que cela (malgré tout l'outillage parfaitement adapté dont je dispose
), le mieux étant l'ennemi du bien. Peut-être un démontage plus complet de la plume peut-il se faire, mais je doute que ça en vaille la peine (une cannibalisation sur une autre épave me semblerait plus simple).
En attendant, voici le stylo en compagnie de ses cousins :

Merci de votre attention !
Voici un joli Parker 180, habillage grain d'orge :

Il a quand même un petit défaut, que l'on soupçonne dès qu'on regarde la plume d'un peu plus près :

Le stylo "pour écrire dans les coins" fonctionne très bien, mais la sensation n'est pas très agréable, et puis c'est assez moche. C'est donc un pari un peu risqué, mais je vais tenter de la redresser. Après avoir suivi les cours de Grandmia sur la réparation de plumes tordues, j'ai regroupé mes outils dédiés aux stylos, et c'est parti :

Après quelques heures de travail patient et minutieux, voici le résultat :


... On me signale que je me suis trompé de photo ? Ah oui, certes, voici le vrai résultat :

J'ai redressé la plume à la main, en prenant appui sur une surface dure mais non abrasive (du carton épais). J'ai aussi pu redresser tant bien que mal la partie inférieure du conduit en la chauffant légèrement (à l'eau chaude), mais je n'arrive pas à faire beaucoup mieux.
C'est sans aucun doute très imparfait. En fait, pour faire mieux il faudrait pouvoir redresser la plume et son conduit en les retravaillant à plat, ou en appliquant une flexion vers le haut de la plume un peu plus prononcée. Or, la partie supérieure métallique de l'ensemble plume/conduit empêche de faire cela, étant scellée sur le conduit. Voici à quoi ressemblait ce bloc (avant travail) :

Une fois tout cela remonté, voici ce que cela donne :

Au niveau des performances, ben ça fonctionne : l'encre arrive parfaitement à la plume, qui est alimentée sans aucun problème. Côté face (la plume à l'envers), on retrouve la sensation habituelle du 180, rigide et un peu sèche. En revanche côté face (la plume dans le bon sens), le comportement est assez déroutant. L'assemblage ayant pris du jeu, la plume est très molle, probablement un peu comme un "wet noodle", sans offrir cependant le moindre micron de variation dans l'épaisseur du trait. Toute la "flexibilité" venant du jeu entre la plume et son support. Pas de fuite, ni de problème d'alimentation donc, mais un touché très particulier. Pour un stylo ancien "dans son jus", on a bien une personnalité assez unique.
Mes maigres talents m'interdisent d'aller plus loin que cela (malgré tout l'outillage parfaitement adapté dont je dispose

En attendant, voici le stylo en compagnie de ses cousins :

Merci de votre attention !