www.stylo-plume.org

Salut à tous,

Je pense que l’idée générale est dans le titre...
Mai, au cas où, sait on jamais ... Quelle sont les précautions pour aller en altitude avec un Stylo??

Et quels stylo(s) permette(nt) de ne pas avoir à prendre de précaution

Oui, oui, l'outil recherche...
Mais manque de temps, donc je repasserais et espère lire d'autres commentaire que :
"va voir l'outil recherche".

D'avance à toutes et tous, pour votre temps et votre savoir, MERCI!!

Hello,

Le principal problème en altitude est le froid. La principale difficulté consiste donc à écrire avec des gants (si l'encre n'a pas gelé).

Plus sérieusement, c'est sans plutôt les variations rapides de pressions qui peuvent être gênantes. Par exemple en avion... et là les recommandations divergent : stylo vide, stylo plein, stylo à moitié plein... et dépendent aussi du stylo (vintage ou moderne).

Pour les vacances au ski dans les Andes, pas de problème particulier...

D'un post précédent qui faisait référence à un post antérieur (donc oui, l'outil de recherche t'aiderait sans doute!), j'ai retenu que pour les voyages en avion, le problème se situe au niveau des bulles d'air situées dans la cartouche / le réservoir, qui peuvent se dilater sous l'effet des variations de pression et donc entraîner des fuites... Il doit y avoir un rapport avec ce fameux PV = nT ou un truc du genre qui m'a fait faire des cauchemards en agro... Bref. Il en ressort que les stylos s'en tirent mieux s'ils voyagent en avion:
- plume en l'air
- complètement pleins
- ou complètement vides! (logique...)
D'autre part, certains stylos semblent disposer de mécanismes leur permettant de mieux supporter ces variations de pression. Mais je vais supposer que tu ne voulais pas acheter spécialement un stylo pour voyager en avion et m'en tenir là...

Si tu voulais parler de partir en vacances à la montagne, je pense que Nyel a raison: ton problème sera plutôt de souffler sur tes doigts et sur l'encre pour les faire dégeler

Et donc si c'est le cas: bonnes vacances!

MB 146 et Pelikan 400 N ... vintage

PV =nRT

=> il n'y a aucun problème de fonctionnement en altitude.
Un seul problème : la variation d'altitude entraine une variation de pression => variation des volumes de gaz (bulle d'air) entrainant un risque de fuite à la montée minimisé si le réservoir est complètement plein, à part ça aucun souci.

toqué a écrit :PV =nRT
(...)

Et voilà, encore un cauchemard en perspective suite à un fabuleux oubli de la constante des gaz parfaits!!!!!!

Certains fabricants ont trouvé des remèdes contre les problèmes liés aux variations de pression, c'est notamment le cas de Schmidt, sous-traitant en pièces pour de très nombreuses autres marques bien connues.

Voici leur lien avec illustration du principe :
http://www.schmidttechnology.de/en/schr ... _1_3_2.htm

Je ne me souviens pas avoir pris de stylo plume en avion depuis 18 ans et si c'était le cas, je le vidais avant le départ

georges zaslavsky a écrit :Je ne me souviens pas avoir pris de stylo plume en avion depuis 18 ans et si c'était le cas, je le vidais avant le départ

C'est la bonne solution, car le remplir complètement est parfois plus aléatoire en fonction du mécanisme.

Donc, partir avec un stylo vide et une fiole plastique prête à subire les changement de variation.

Si j'ai bien compris : sans changer la plume ou l'ensemble plume-conduit, ce ne sera pas top.

Ce qui sur un MB 146 produit entre 1939 et 1944 (j'ai appris qu’estampillé Masterpiece, il était encore plus exceptionnel, à confirmé...) est impensable.

bon, ok, comme ça je sais,
Merci à tous,

LePetitFou

Petit déterrage de sujet...

En gros donc pour l'avion :
- un stylo vide ne fuit pas (jusque là je suis)
- un stylo à moitié plein risque de voir l'air se dilater du fait du manque de pression et donc repousser l'encre qui va fuir
- un stylo plein va fortement limiter ce type de désagrément car il n'y a que peu d'air à dilater
Jusque là j'ai bon ?

Donc en théorie, si on tient le stylo plume en haut, l'air risque de juste repousser l'encre contenu dans le conduit et la possible fuite se limiterait à cela non ? (le reste de l'encre étant repoussé vers le convertisseur ou la cartouche ...).

Autre question théorique... À partir de quelques minutes à l'altitude de croisière (ou du moins à la pression de croisière, ce qui peu changer un peu), l'air contenu dans le convertisseur ou la cartouche aura pris sa pression normale. À partir de là, peut-on réutiliser le stylo pendant le vol ? s'il n'y a plus de baisse de pression, il ne devrait plus y avoir de souci non ?

Nouvelle question théorique mais pour troller cette fois. Si on tient le stylo vers le bas pendant la montée en altitude, l'air est donc contenu dans un récipient dont la pression ne devrait pas varier (liquide incompressible à la base et contenant solide et hermétique), il ne devrait pas y avoir de problème non plus alors, si ?

En même temps, j'ai beaucoup pris l'avion entre 2006 et 2011 : plusieurs fois par semaine. Mes deux Capless voyagaient dans mon sac tête en haut, tête en bas, à plat, avec un volume d'encre indéterminé dans les cartouches. Je n'ai jamais constaté la moindre fuite...

La bonne chose à faire est de garder ses stylos en cabine, qui est pressurisée, et de ne pas les mettre en soute, qui n'est pas pressurisée. Dans la cabine, la pression est régulée comme il faut pour le confort des gens, et des stylos-plumes par la même occasion !

L'Edson de Waterman serait conçu pour éviter tout problème en avion.

Le stylo idéal pour l'avion : le Bulkfiller de Conid.
En effet, il permet de fermer le réservoir.
Il faut juste penser à rouvrir le réservoir, plume en haut.

Je l'ai testé plusieurs fois : aucune fuite.

Le 823 de Pilot fonctionne bien aussi, mais c'est moins évident.

Nyel a écrit :Plus sérieusement, c'est sans plutôt les variations rapides de pressions qui peuvent être gênantes. Par exemple en avion... et là les recommandations divergent

Oui, et ça fait beaucoup pour un seul homme.

Mael a écrit :(...)

Nyel a écrit :Plus sérieusement, c'est sans plutôt les variations rapides de pressions qui peuvent être gênantes. Par exemple en avion... et là les recommandations divergent

Oui, et ça fait beaucoup pour un seul homme.

J'ai honte mais... j'ai mis un moment à comprendre.
Et puis j'ai beaucoup ri!

Mael a écrit :Nyel a écrit :
Plus sérieusement, c'est sans plutôt les variations rapides de pressions qui peuvent être gênantes. Par exemple en avion... et là les recommandations divergent

Oui, et ça fait beaucoup pour un seul homme.


J'ai honte mais... j'ai mis un moment à comprendre.
Et puis j'ai beaucoup ri!

Oui, c'est énorme ! (mais il ne faut pas avoir honte, ça fait partie du patrimoine culturel)

Sinon pour en revenir au sujet, je vis dangereusement en utilisant la méthode de Hobiecat : stylo quelque part dans le sac, dans une position indéterminée, et dans l'état de remplissage où ils se trouvent. A la seule condition que le capuchon soit fermé, je n'ai jamais eu le moindre problème, quel que soit le stylo. Certes, à l'exception de Parker 51, ce sont tous des modernes. Je n'ai jamais tenté avec un vintage.

Par contre, en effet, éviter de les mettre en soute. Mais pas pour la raison avancée par Hobiecat, que je souhaiterais ici corriger. Les soutes des avions sont bien pressurisées, comme le reste de la cabine. Schématiquement, le fuselage d'un avion est un gros tuyau gonflé pour simuler l'équivalent de la pression qui règne à environ 2000m d'altitude (l'avion vole à 10000m). Si on ne gonflait que la moitié du tuyau où sont assis les passagers, le plancher ferait une drôle de tête... ainsi d'ailleurs que les animaux qui voyagent en soute... Tout au plus, la température en soute peut être moins bien réglée qu'en cabine. Ne pas confondre, en revanche, avec les logements des trains d'atterrissage, qui sont aux conditions extérieures de température et de pression, avec des conséquences funestes pour les malheureux qui s'y cachent.

Non, s'il ne faut pas mettre ses stylos en soute, c'est pour qu'ils ne soient pas perdus avec les bagages....

Pour écrire en avion, rien ne vous empêche d'emporter un stylo bille

J' ai utilisé mon Pélikan Demonstrator en avion... Sans aucune fuite constatée...
C'est peut être plus risqué avec un vintage qui s'exprime à la moindre secousse déjà
Mais s'il s'agit de vacances en haute altitude.. Il ne devrait pas y avoir grand risque à part un débit un peu différent car le fluidité est différente ?

AL+ a écrit :Pour écrire en avion, rien ne vous empêche d'emporter un stylo bille

n'exagérons rien, emprunter un stylo-bille suffit.

Je reviens juste d'un voyage en avion avec mon Pelikan 101N : La tête en haut, en cabine et plein, je n'ai constaté à l'arrivée aucune fuite.