www.stylo-plume.org

http://www.youtube.com/watch?v=YuSqIbxQ ... ure=g-vrec
Ce publi-reportage tranche en montrant un laminage. Quelle déception !

Pourquoi : quelle déception ?

Il y a beaucoup d'opérations manuelles, je ne pensais pas qu'i y en ait autant.
C'est drôle, on voit comment la plume est fendue, mais la bille d'iridium est soudée après, et on ne voit pas comment elle est elle-même fendue.

Et puis quel laminage ?
On part d'une feuille certes laminée, mais elle est ensuite poinçonnée, emboutie, formée, fendue et placée à la main.

Ok, ça reste impressionnant. Quoique pour le corps du stylo la vidéo de CONID est encore plus parlante il me semble. ( loin de ma base je ne peux vous donner le lien)
Mais la plume, elle, est laminée, emboutie comme la portière d'une vulgaire voiture*. Alors qu'elle pourrait être forgée par d'indomptables géants aveugles manipulant avec force et précision de ténus marteaux de diamant, guidés par la seule musique du choc de l'or et du pur carbone. Ou quelque chose comme ça.


*je vous laisse mettre la marque de votre choix

Elle n'est pas laminée.

Laminer signifie transformer une barre en feuille ou en fil.

Ici on part d'une tôle et on la forme.

C'est juste une question de vocabulaire, mais non ne peut pas dire laminer dans ce cas.

Par contre, vous avez raison, c'est exactement le même processus que fabriquer une portière de voiture, ou de nombreuses autres pièces métalliques.
Et encore, une portière de voiture est fabriquée de manière bien plus industrielle.
Ici, si on veut une qualité optimale, il vaut mieux avoir des machines, avec des empreintes, des outils de découpe, des programmes, qui donneront toujours la même forme, de manière à être sûr que l'assemblage se fera toujours de la meilleure manière.
Fabriquer à la main serait bien trop onéreux et aléatoire.

Forger, je crois que cela s'applique à un métal qui devient plus malléable lorsqu'il a été chauffé, par exemple mon fer à cheval, mon épée, le ressort de ma montre, mes idées, (oui! je forge mes idées).
J'ai vu autrefois dans une usine, un lingot d'acier chauffé à blanc avant de rentrer dans le train de laminage. C'était bien de la forge.
Pour les plumes en acier (des stylo Laguiole), je vois bien l'armée de petites abeilles industrieuses tapant énergiquement sur la plume pour la forger. Pour les plumes en or, quel que soit le nombre de leurs carats, j'ai un doute sérieux, sur leur forgeabilité, mais j'aime bien l'idée des petits marteaux en diamants (de 0,1 carat).
Quant à la portière de voiture emboutie, il n'y avait qu'à respecter la priorité.

Il y a sûrement 40 ans que je n'ai pas réfléchi en terme de métallurgie. J'imaginais simplement qu'il y avait plusieurs états cristallins (eutectiques) dans la même plume, je parle d'une plume souple ou flexible. Plus ou moins flexible ou raide justement. Et qu'on différenciait ces parties par chauffage, martelage et trempage. Sans vraiment savoir comment on martèle des pièces aussi petites.

J'imagine maintenant que c'est sur la forme et l'épaisseur uniquement que se jouent les différences.

Probablement sur l'alliage aussi.

Mael a écrit :Probablement sur l'alliage aussi.

Sans doute, mais ce qui me trouble c'est que cet alliage est homogène dans toute la plume. Sauf à l'endroit de la soudure avec l'iridium qui ne devrait pas influencer la rigidité générale de la plume, quoique ...

Pour en être certain, il faudrait visionner une vidéo de la fabrication d'une plume vintage d'avant guerre (la première de préférence) mais je doute qu'on puisse trouver ça

AL° a écrit :Pour en être certain, il faudrait visionner une vidéo de la fabrication d'une plume vintage d'avant guerre (la première de préférence) mais je doute qu'on puisse trouver ça

Dans les stock shots de Pelikan, peut-être.