Namiki Empereur Vermillon, deuxième partie
Posté : 22 août 2012 19:11
Vous trouverez la première partie de cet essai ici: viewtopic.php?f=26&t=3710
Bonjour à toutes et à tous!
Voici à présent deux mois que j'utilise mon Empereur, de manière intensive. Dans cet intervalle j'ai en effet écrit plusieurs centaines de pages avec. Je suis donc en mesure de vous livrer mes impressions d'utilisateur régulier, avec un peu de recul.
- La taille et le poids d'abord: 170mm de long, 19mm de large, c'est une sacrée bête. Je ne l'ai pas pesé, mais je pense qu'il avoisine les trente grammes à vide. Malgrés ses mensurations hors normes, mon impression première s'est confirmée au fil de temps: la prise en main est très agréable, le confort d'écriture est total. Se fatigue-t-on à écrire avec? absolument pas!
Bien sur, à l'usage, il est difficile à transporter sur soi. Impossible de le glisser dans la poche de poitrine d'une chemise ou d'une veste de costard par exemple. Il s'agit d'un instrument qui n'est absolument pas fait pour une utilisation nomade. Tout le destine à de longues scéances d'écriture, il est fait pour aligner des pages derrière un bureau.
Ceci dit, il peut voyager facilement dans un bagage à main, par exemple pour un trajet aller-retour maison-boulot. Et là, aucune crainte de voir l'encre répendue dans le capuchon où sur vos petites mimines: il ne fuit pas. Jamais. Le mécanisme du stoper qui permet de fermer l'arrivée d'encre lorsqu'on visse à fond la queue du stylo est infaillible.
Petit détail qui illustre bien le sens du détail de Namiki: pour ne pas rayer la laque au cas ou l'on voudrait poster le capuchon l'extrémité de l'intérieur de ce dernier est tapissée de feutrine. Incroyable.
- La plume (de taille B): que dire de plus que tout ce qui a déja été dit au sujet de la plume 50 Namiki? Je ne peux que confirmer qu'elle n'accroche pas, que le débit d'encre est optimal et régulier et ce qu'on tienne le stylo plutôt verticalement ou plutôt horizontalement. Elle est souple a souhait, permettant de grossir le trait sans forcer si voulu. De plus la vanne qu'on actionne en vissant ou devissant la queue (l'arrière) du stylo permet d'augmenter ou de diminuer (un peu) l'importance du débit qui s'adapte ainsi au style d'écriture de l'utilisateur. C'est très pratique.
Je précise que j'ai constaté à l'usage qu'il n'est pas nécessaire de revisser à chaque fois qu'on s'arrête d'écrire, heureusement, ce serait fastidieux. En revanche il ne faut pas placer le stylo plume en bas lorsque la queue est dévissée - risque de fuite, surtout si vous vous déplacez avec.
Au final, c'est une plume qui ne se compare à aucune autre, ou presque.
- Le système de remplissage, le réservoir: étant donné la capacité de ce dernier, on peut écrire beaucoup sans avoir à le remplir. En l'occurence, il me faut 35 pages A4 pour le vider. Comparativement, "un plein" sur un MB 146 (plume taille M) me dure 25 pages. J'imagine qu'une plume de taille M améliorerait encore sensiblement l'autonomie.
Pour ce qui est du remplissage,au compte à goutte (pipette en verre livrée avec le stylo), il s'agit d'un rituel assez agréable, même s'il est un peu fastidieux. L'opération en elle même est facile, mais la moindre trace sur la laque devient un problème, car chaque tâche est visible et difficile à éliminer - d'autant que comme la laque est un produit naturel, mieux vaut n'utiliser que de l'eau tiède. Il faut donc être méticuleux et prendre des précautions lors du remplissage.
Au passage: j'utilise de l'encre Yu-Yake, l'encre noire fournie avec le stylo ne me convenait pas, je ne la trouvais pas assez fluide, Dieu sait pourquoi.
En conclusion, je dirais que c'est un instrument magnifique, grand et parfaitement exécuté, avec une plume incroyable. La couleur et la profondeur de la laque sont une source d'émerveillement quotidienne. Mais c'est aussi un instrument spécifique. C'est un marathonien, il est fait pour la pratique instensive de l'écriture, pour passer de longue heures à noircir du papier, pas pour prendre des notes ad-hoc en réunion. Il n'est pas conçu pour être déplacé souvent, ni facilement et porte donc bien son nom: on ne fait pas ce qu'on veut avec.
Moyennant quoi, il offre un confort d'écriture absolument incomparable. Et bien sur, il a les qualités de ses origines: fiabilité, simplicité, robustesse.
Bonjour à toutes et à tous!
Voici à présent deux mois que j'utilise mon Empereur, de manière intensive. Dans cet intervalle j'ai en effet écrit plusieurs centaines de pages avec. Je suis donc en mesure de vous livrer mes impressions d'utilisateur régulier, avec un peu de recul.
- La taille et le poids d'abord: 170mm de long, 19mm de large, c'est une sacrée bête. Je ne l'ai pas pesé, mais je pense qu'il avoisine les trente grammes à vide. Malgrés ses mensurations hors normes, mon impression première s'est confirmée au fil de temps: la prise en main est très agréable, le confort d'écriture est total. Se fatigue-t-on à écrire avec? absolument pas!
Bien sur, à l'usage, il est difficile à transporter sur soi. Impossible de le glisser dans la poche de poitrine d'une chemise ou d'une veste de costard par exemple. Il s'agit d'un instrument qui n'est absolument pas fait pour une utilisation nomade. Tout le destine à de longues scéances d'écriture, il est fait pour aligner des pages derrière un bureau.
Ceci dit, il peut voyager facilement dans un bagage à main, par exemple pour un trajet aller-retour maison-boulot. Et là, aucune crainte de voir l'encre répendue dans le capuchon où sur vos petites mimines: il ne fuit pas. Jamais. Le mécanisme du stoper qui permet de fermer l'arrivée d'encre lorsqu'on visse à fond la queue du stylo est infaillible.
Petit détail qui illustre bien le sens du détail de Namiki: pour ne pas rayer la laque au cas ou l'on voudrait poster le capuchon l'extrémité de l'intérieur de ce dernier est tapissée de feutrine. Incroyable.
- La plume (de taille B): que dire de plus que tout ce qui a déja été dit au sujet de la plume 50 Namiki? Je ne peux que confirmer qu'elle n'accroche pas, que le débit d'encre est optimal et régulier et ce qu'on tienne le stylo plutôt verticalement ou plutôt horizontalement. Elle est souple a souhait, permettant de grossir le trait sans forcer si voulu. De plus la vanne qu'on actionne en vissant ou devissant la queue (l'arrière) du stylo permet d'augmenter ou de diminuer (un peu) l'importance du débit qui s'adapte ainsi au style d'écriture de l'utilisateur. C'est très pratique.
Je précise que j'ai constaté à l'usage qu'il n'est pas nécessaire de revisser à chaque fois qu'on s'arrête d'écrire, heureusement, ce serait fastidieux. En revanche il ne faut pas placer le stylo plume en bas lorsque la queue est dévissée - risque de fuite, surtout si vous vous déplacez avec.
Au final, c'est une plume qui ne se compare à aucune autre, ou presque.
- Le système de remplissage, le réservoir: étant donné la capacité de ce dernier, on peut écrire beaucoup sans avoir à le remplir. En l'occurence, il me faut 35 pages A4 pour le vider. Comparativement, "un plein" sur un MB 146 (plume taille M) me dure 25 pages. J'imagine qu'une plume de taille M améliorerait encore sensiblement l'autonomie.
Pour ce qui est du remplissage,au compte à goutte (pipette en verre livrée avec le stylo), il s'agit d'un rituel assez agréable, même s'il est un peu fastidieux. L'opération en elle même est facile, mais la moindre trace sur la laque devient un problème, car chaque tâche est visible et difficile à éliminer - d'autant que comme la laque est un produit naturel, mieux vaut n'utiliser que de l'eau tiède. Il faut donc être méticuleux et prendre des précautions lors du remplissage.
Au passage: j'utilise de l'encre Yu-Yake, l'encre noire fournie avec le stylo ne me convenait pas, je ne la trouvais pas assez fluide, Dieu sait pourquoi.
En conclusion, je dirais que c'est un instrument magnifique, grand et parfaitement exécuté, avec une plume incroyable. La couleur et la profondeur de la laque sont une source d'émerveillement quotidienne. Mais c'est aussi un instrument spécifique. C'est un marathonien, il est fait pour la pratique instensive de l'écriture, pour passer de longue heures à noircir du papier, pas pour prendre des notes ad-hoc en réunion. Il n'est pas conçu pour être déplacé souvent, ni facilement et porte donc bien son nom: on ne fait pas ce qu'on veut avec.
Moyennant quoi, il offre un confort d'écriture absolument incomparable. Et bien sur, il a les qualités de ses origines: fiabilité, simplicité, robustesse.
