Comment naît la passion
Posté : 29 juil. 2012 19:21
Bonjour à tous, je suis un nouveau venu sur le forum et vient donc m'y présenter.
J'ai 42 ans, vis dans le Pas de Calais (depuis peu: avant j'étais du Nord, mais j'ai voulu changer de climat!
).
Ma passion pour les stylos a commencé bêtement: J'ai changé, il y a peu de temps de travail, et mes anciens collègues m'ont offert un MB StarWalker Doué à bille. Le confort d'écriture est superbe, il n'est pas trop voyant et cela en fait un parfait outil d'écriture quotidien pour le boulot. En le montrant à mon épouse, j'ai bien vu qu'elle n'était pas insensible au charme de ce bel objet...
Quelques semaines plus tard, j'ai emmené mon épouse dans la boutique Mont Blanc de Lille. Oh c'était juste pour jeter un coup d'oeil comme on dit, en curieux, puis c'est devenu en envieux. Et quand j'ai vu ses yeux s'éclairer en voyant l'Etoile de Mont Blanc (version rollerball), qu'elle a demandé à la vendeuse de l'essayer, j'ai senti que j'allais avoir mal au portefeuille.
Je ne me suis pas trompé, et nous avons ramené ce petit bijou à la maison.
Il est vraiment magnifique, la forme est très féminine, mais la prise en main et la glisse sont remarquables.
Le problème, c'est que j'y avais vu aussi de belles choses, dans cette boutique. j'y suis retourné quelques temps après pour m'offrir un roller StarWalker. Parce que pour moi, un stylo c'était ou à bille ou rollerball. J'avais gardé de trop mauvais souvenirs des années collège ou en sortant la trousse du sac "US", on se rendait compte, les doigts bleutés, qu'elle était auréolé, dégoulinante d'encre qui avait causé d’irréversibles dégâts aux livres et aux cahiers. Enfin bref, un "traumatisé" de la plume, un plumophobe.
Mais la vendeuse à insisté pour le faire prendre en main une plume MontBlanc, je me suis dis qu'après 40 ans, je pouvais trouver la force de dépasser cette phobie tout juste post-pubert. J'ai pris sur moi, et j'ai commencé à lancer quelques gribouillis sur la feuille d'essai que la vendeuse avait posé sur la table. La sensation était magique: la glisse, la beauté du trait, la brillance de l'encre, la précision de l'outil. Du coup je les ai toutes essayées de la EF à la OBB, avec toujours de plus en plus de sensations et de plaisir. J’étais guéri!
Je suis ressorti avec un magnifique Bohème bleu plume EF (j'ai une petite écriture).
Vous devinez ce qui s'est passé à la maison ?
Mon épouse, qui souffrait du même mal que moi m'a prise pour un inconscient d'avoir acheté un plume. Je n'ai rien dis, et lui ai mis dans la main le bohème, et un petit carnet d'essais que la boutique m'avait donné, et je l'ai laissé se soigner toute seule.
Le samedi suivant, nous ressortions de la boutique MB moins riche qu'en y étant rentré. Ma femme tenait dans ses mains, un Ingrid Bergman plume M, qui à été changée en F dans les semaines qui ont suivi.
Voila comment naît une passion, nous ne nous séparons jamais longtemps de nos stylos, les emmenant même en vacances, persuadés que s'il leur arrivait quelque chose, c'est une partie de nous-même qui disparaîtrait avec eux.
Nous sommes passé d'une maladie ...à une autre. Nous voila maintenant plumophiles.
Un peu long ce post, je serais plus bref la prochaine fois.
J'ai 42 ans, vis dans le Pas de Calais (depuis peu: avant j'étais du Nord, mais j'ai voulu changer de climat!
).Ma passion pour les stylos a commencé bêtement: J'ai changé, il y a peu de temps de travail, et mes anciens collègues m'ont offert un MB StarWalker Doué à bille. Le confort d'écriture est superbe, il n'est pas trop voyant et cela en fait un parfait outil d'écriture quotidien pour le boulot. En le montrant à mon épouse, j'ai bien vu qu'elle n'était pas insensible au charme de ce bel objet...
Quelques semaines plus tard, j'ai emmené mon épouse dans la boutique Mont Blanc de Lille. Oh c'était juste pour jeter un coup d'oeil comme on dit, en curieux, puis c'est devenu en envieux. Et quand j'ai vu ses yeux s'éclairer en voyant l'Etoile de Mont Blanc (version rollerball), qu'elle a demandé à la vendeuse de l'essayer, j'ai senti que j'allais avoir mal au portefeuille.
Je ne me suis pas trompé, et nous avons ramené ce petit bijou à la maison.
Il est vraiment magnifique, la forme est très féminine, mais la prise en main et la glisse sont remarquables.
Le problème, c'est que j'y avais vu aussi de belles choses, dans cette boutique. j'y suis retourné quelques temps après pour m'offrir un roller StarWalker. Parce que pour moi, un stylo c'était ou à bille ou rollerball. J'avais gardé de trop mauvais souvenirs des années collège ou en sortant la trousse du sac "US", on se rendait compte, les doigts bleutés, qu'elle était auréolé, dégoulinante d'encre qui avait causé d’irréversibles dégâts aux livres et aux cahiers. Enfin bref, un "traumatisé" de la plume, un plumophobe.
Mais la vendeuse à insisté pour le faire prendre en main une plume MontBlanc, je me suis dis qu'après 40 ans, je pouvais trouver la force de dépasser cette phobie tout juste post-pubert. J'ai pris sur moi, et j'ai commencé à lancer quelques gribouillis sur la feuille d'essai que la vendeuse avait posé sur la table. La sensation était magique: la glisse, la beauté du trait, la brillance de l'encre, la précision de l'outil. Du coup je les ai toutes essayées de la EF à la OBB, avec toujours de plus en plus de sensations et de plaisir. J’étais guéri!
Je suis ressorti avec un magnifique Bohème bleu plume EF (j'ai une petite écriture).
Vous devinez ce qui s'est passé à la maison ?
Mon épouse, qui souffrait du même mal que moi m'a prise pour un inconscient d'avoir acheté un plume. Je n'ai rien dis, et lui ai mis dans la main le bohème, et un petit carnet d'essais que la boutique m'avait donné, et je l'ai laissé se soigner toute seule.
Le samedi suivant, nous ressortions de la boutique MB moins riche qu'en y étant rentré. Ma femme tenait dans ses mains, un Ingrid Bergman plume M, qui à été changée en F dans les semaines qui ont suivi.
Voila comment naît une passion, nous ne nous séparons jamais longtemps de nos stylos, les emmenant même en vacances, persuadés que s'il leur arrivait quelque chose, c'est une partie de nous-même qui disparaîtrait avec eux.
Nous sommes passé d'une maladie ...à une autre. Nous voila maintenant plumophiles.
Un peu long ce post, je serais plus bref la prochaine fois.
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