Parker 50 / Falcon
Posté : 07 mai 2012 12:16
Retirez le capuchon, ajoutez un quadrillage rouge et blanc, quatre ailerons, et vous aurez la fusée lunaire de Tintin. Ou plutôt le prototype mono-étage XFLR6, plus petit et plus fin que sa grande sœur.

En effet, pour résumer cette revue : ce stylo est trop petit et trop fin, mais qu'est ce qu'il est bien quand même !
Pour l'histoire de ce stylo, on trouve de nombreuses sources sur le net (ici, entre autres...) que j'éviterai de plagier en rappelant seulement que le Parker modèle 50 (Falcon, en Europe) est le successeur du Parker T-1, lui-même en titane, matériau de prédilection pour l’industrie aéronautique et spatiale pour sa résistance mécanique élevée et sa relativement faible densité. Le modèle 50 dont il est question ici est en acier, mais il reprend la forme caractéristique du T-1, avec la plume intégrée au corps du stylo.
Voici donc mes impressions après quelques mois d’utilisation.
Sur l’esthétique, on aime ou pas. Pour moi c’est oui : La plume intégrée donne tout son intérêt à ce stylo ! Ce modèle porte l’inscription « QC made in USA ». Il daterait donc du second trimestre 1980. Le corps est noir mat avec les attributs argentés. Le revêtement a l’air bien solide : aucune trace visible de sa vie antérieure, et pourtant il n'a pas dû dormir dans un tiroir car il était bien encré à l’arrivée. (10/10 – pour la plume intégrée, avec mention pour le noir mat qui reste plus moderne à mes yeux par rapport à un acier brut type « flighter »)
La plume est fine, relativement sèche et dure comme tout. Ca respire la solidité, mais pas la peine d’espérer la moindre souplesse au contact du papier. Pourtant, elle glisse plutôt bien et son apparence originale compense très largement son absence de caractère particulier. Par ailleurs, elle supporte plutôt bien la sécheresse, en repartant sans problème après quelques minutes à l’air libre. En contexte professionnel (prise de notes) c’est un impératif ! (7/10 – bien, mais j’aurais sans doute préféré un modèle plus large)
Seul petit point moins positif, la taille du stylo un peu trop fine pour moi. Quelques millimètres de plus et ça aurait été parfait (6/10 – question de goût, là encore)
Pour la taille et l'aspect, voici une comparaison avec un M205 et la référence absolue en termes de plumes intégrées : le Pilot M90.

PS : je remercie le vendeur sur le site d’enchères de l'avoir référencé à l’époque comme un « Parker Carène », cette désignation furtive lui ayant permis de passer sous la couverture radar des veilles automatiques et d’arriver à un prix très raisonnable par rapport à ce qu’on voit aujourd’hui.

En effet, pour résumer cette revue : ce stylo est trop petit et trop fin, mais qu'est ce qu'il est bien quand même !
Pour l'histoire de ce stylo, on trouve de nombreuses sources sur le net (ici, entre autres...) que j'éviterai de plagier en rappelant seulement que le Parker modèle 50 (Falcon, en Europe) est le successeur du Parker T-1, lui-même en titane, matériau de prédilection pour l’industrie aéronautique et spatiale pour sa résistance mécanique élevée et sa relativement faible densité. Le modèle 50 dont il est question ici est en acier, mais il reprend la forme caractéristique du T-1, avec la plume intégrée au corps du stylo.
Voici donc mes impressions après quelques mois d’utilisation.
Sur l’esthétique, on aime ou pas. Pour moi c’est oui : La plume intégrée donne tout son intérêt à ce stylo ! Ce modèle porte l’inscription « QC made in USA ». Il daterait donc du second trimestre 1980. Le corps est noir mat avec les attributs argentés. Le revêtement a l’air bien solide : aucune trace visible de sa vie antérieure, et pourtant il n'a pas dû dormir dans un tiroir car il était bien encré à l’arrivée. (10/10 – pour la plume intégrée, avec mention pour le noir mat qui reste plus moderne à mes yeux par rapport à un acier brut type « flighter »)
La plume est fine, relativement sèche et dure comme tout. Ca respire la solidité, mais pas la peine d’espérer la moindre souplesse au contact du papier. Pourtant, elle glisse plutôt bien et son apparence originale compense très largement son absence de caractère particulier. Par ailleurs, elle supporte plutôt bien la sécheresse, en repartant sans problème après quelques minutes à l’air libre. En contexte professionnel (prise de notes) c’est un impératif ! (7/10 – bien, mais j’aurais sans doute préféré un modèle plus large)
Seul petit point moins positif, la taille du stylo un peu trop fine pour moi. Quelques millimètres de plus et ça aurait été parfait (6/10 – question de goût, là encore)
Pour la taille et l'aspect, voici une comparaison avec un M205 et la référence absolue en termes de plumes intégrées : le Pilot M90.

PS : je remercie le vendeur sur le site d’enchères de l'avoir référencé à l’époque comme un « Parker Carène », cette désignation furtive lui ayant permis de passer sous la couverture radar des veilles automatiques et d’arriver à un prix très raisonnable par rapport à ce qu’on voit aujourd’hui.