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"Dupont : la mode au masculin".

Qu'ai-je lu ce matin là, à la une de mon journal ?

Dupont ? Mais lequel déjà ? J'en connaissais deux.

Le premier, né dans le quartier de la Fressange au bord de la Forêt de Mentmore, aimait rouler en Porsche ou en Harley Davidson. Ses qualités de pilote, il les devait à son oncle Parker qui avait conduit durant toute sa vie des cars d'indigènes ou des omnibus dans les routes escarpées du Bermond. Après avoir voulu être Sherpa dans le Monte Rosa, il avait intégré l'équipe des bagagistes dans la succursale française du fabuleux hôtel Burnham de Chicago près de la fontaine, bel exemple d'art baroque, qui donnait sur le Montblanc.
Jamais satisfait, il rêvait de Camargue, de delta du Rhône, d'une crique sans récif. Atteint de la maladie de Crohn, et perpétuellement enrhumé, il ânonnait à qui voulait l'entendre : "Ma Bithode, c'est d'être carant d'achever ce que j'ai gommencé ! "

Le second, diplomate chaussé de Bexley payées par sa carte Platinum, aimait l'orgue et la nature. Il connaissait le facteur Oberthur et jouait à Mareuil sur Lay du Montegrappa (peu connu) mais surtout du Monteverde (vague homonyme de la famille des Visconti) ou son air préféré : celui du marin (ou du Sailor comme il aimait à le dire) de Purcell. Il disait aussi : "J'chais'faire aussi du Axel Bauer, du Freddy Mercury … Danatrio, c'est mon groupe de Jazz préféré !"
Grand amateur de campagne, il allait à la recherche de pélicans, de biquettes et d'osmia cornuta (son abeille préférée). Un jour qu'il en photographiait une, alors qu'il prenait soin d'écarter l'épine ultime d'un très beau rosier, il dégrafa par mégarde son jean. "Ah ! Oh !" put-on entendre dans toute la vallée. Les cris du malheureux, piqué par un revers de rosier loin de la crosse de l'azygos, allèrent jusqu'à son ami le pharmacien allemand. Ce denier vit arriver le malheureux et offrit de le soigner avec de l'alcool et de la ouate. "Hermann (c'était le nom du pharmacien), je vous dois une fière chandelle." L'ami du héros stipula, imitant l'accent basque : "A'c't' hor, y'a qu'à aller s'coucher. Sinon, le citadin, y' n'a qu'à y aller demain matin, regarder l'aurore à la corniche on' auto ! ".

Lequel des deux est-ce ?

Par réflexe, il faut que j'appelle mon ami, qui s'appelle Faggionato.

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Aujourd'hui, c'est la journée du n'importe quoi !! Lâchez-vous !!!!!!!

BRAVO CHRISTOPHE !!!!!!
Dans le mille !!!!!
Texte parfait !!

Pour ma part, j'ai juste mis dans mon texte 56 (non 54 en fait sur la version publiée) marques de stylos.

Bon courage !!!!

Moi c'était celle avec le nom allemand du pharmacien.

PS la soluce ... ce sera pour ce soir

Bravo les artistes! Bravo

En voila un sujet qui feeder les écrivains et poètes !
Débouchons un flacon et levons nos stylos à la santé de tous ces volatiles striés et bagués, étoiles montantes et consorts de l'écriture.
Ces quelques lignes obliques nous aurons conduit dans leur enchantement et leurs couleurs, même si les volutes ne s'y sont pas trouvé ici liées !
Un papier noirci avec cette fine pointe de nostalgie, ce petit nuage de rêve... tout aura concouru à nous river la pupille sur cette e-page devenue réalité virtuelle.
Or, par ce dimanche férié où l'argent n'a pas cours, ce forum s'est enluminé de vos mots si joliment plaqués et c'est pour cela que nous vous remercions plat(in)ement.
Laissons le temps couler, doucement, et savourons une nouvelle fois les textes de nos littérateurs...

@bientôt sur nos lignes...

Soluce :

"Dupont : la mode au masculin".

Qu'ai-je lu ce matin là, à la une de mon journal ?

Dupont ? Mais lequel déjà ? J'en connaissais deux.

Le premier, né dans le quartier de la Fressange au bord de la Forêt de Mentmore près de Westminter , aimait rouler en Porsche ou en Harley Davidson. Ses qualités de pilote, il les devait à son oncle Parker qui avait conduit durant toute sa vie des cars d'indigènes ou des omnibus dans les routes escarpées du Bermond. Après avoir voulu être Sherpa dans le Monte Rosa, il avait intégré l'équipe des bagagistes dans la succursale française du fabuleux hôtel Burnham de Chicago près de la fontaine, bel exemple d'art baroque, qui donnait sur le Montblanc.
Jamais satisfait, il rêvait de Camargue, de delta du Rhône, d'une crique sans récif. Atteint de la maladie de Crohn, et perpétuellement enrhumé, il ânonnait à qui voulait l'entendre : "Ma Bithode, c'est d'être carant d'achever ce que j'ai gommencé ! "

Le second, diplomate chaussé de Bexley payées par sa carte Platinum, aimait l'orgue et la nature. Il connaissait le facteur Oberthur et jouait à Mareuil sur Lay du Montegrappa (peu connu) mais surtout du Monteverde (vague homonyme de la famille des Visconti) ou son air préféré : celui du marin (ou du Sailor comme il aimait à le dire) de Purcell. Il disait aussi : "J'chais'faire aussi du Axel Bauer, du Freddy Mercury … Danatrio, c'est mon groupe de Jazz préféré !"
Grand amateur de campagne, il allait à la recherche de pélicans, de biquettes et d'osmia cornuta (son abeille préférée). Un jour qu'il en photographiait une, alors qu'il prenait soin d'écarter l'épine ultime d'un très beau rosier, il dégrafa par mégarde son jean. "Ah ! Oh !" put-on entendre dans toute la vallée. Les cris du malheureux, piqué par un revers de rosier, pire qu'une de poignée de clous, bien loin de la crosse de l'azygos, allèrent jusqu'à son ami le pharmacien allemand. Ce denier vit arriver le malheureux et offrit de le soigner avec de l'alcool et de la ouate. "Hermann (c'était le nom du pharmacien), je vous dois une fière chandelle." L'ami du héros stipula, imitant l'accent basque : "A'c't' hor, y'a qu'à aller s'coucher. Sinon, le citadin, y' n'a qu'à y aller demain matin, regarder l'aurore à la corniche on' auto ! ".

Lequel des deux est-ce ?

Par réflexe, il faut que j'appelle mon ami, qui s'appelle Faggionato.

Wow Jean Vincent ! Bravo encore pour cet exploit !
Je contemple tous ces mots, ravi de n'avoir pas tout trouvé par moi-même !

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Nous sommes contents que le 01/04 soit tombé un dimanche cette année .......

On ne résiste pas au plaisir de s'en faire un avec les stylos français: C'est un peu "capillotracté", mais c'est assez rigolo comme exercice...
La plume est plus forte que l’épée.
Le Chevalier Bayard lui-même devra s’incliner. Lui qui avait du style. Aux mines du nord, aux champs de l’ouest, aux Vosges orientales, aux côtes de Méditerranée, on le sait : La plume est plus forte que l’épée.
Unique dérogation ? Aucune !
Tel un Météore, le trait de la plume est vif et précis.
Tel un Grand aigle, il fend la feuille comme l’oiseau l’air
Jeune homme perdu dans ses pensées, le stylo, en lui permettant d’écrire ses questions existentielles, l'aida. Coteaux ensoleillés du Lubéron, Plaines fertiles du Rhin, vous le savez :
La plume est plus forte.
Cet adage rallie tous les suffrages !
Et reçoit le Globe d’or du meilleur adage mondial.
Pas de quartier ! Du pont à la grand’ place, la foule scande que la plume est plus forte ! Plus forte que l’épée !
Si on savait lire les signes du Zodiac, cela serait évident pour tous !
L’or, au bout de l’instrument trace des mots dont la force est immense.
L’or, en anglais Gold. Ouïe ne décèle pas à l’énonciation de ce mot, le doux glissement de l’iridium sur le papier, et pourtant, les mots sont là !
L’épine perce la feuille, la plume la marque à jamais !
Récifs affleurants, ils déchirent les coques des navires. La plume ne blesse pas. Elle signe.
Mort, le général fat git honnête, haut dignitaire respectable et dont les écrits assureront l’immortelle renommée, bien plus que les éclats militaires
Mais, encore une fois, la plume…

Xof72000 a écrit :

Tout de même, et quitte à paraître prétentieux ... : je nous trouve bons !

"Moi, pour la modestie, je ne crains personne."

Erik Satie

Bravo à tous !
J'aime les SDD quand ils stimulent la créativité.
Bon, j'y retourne, il faut que je relise pour ne pas en rater une miette !

JeanB a écrit :On ne résiste pas au plaisir de s'en faire un avec les stylos français: C'est un peu "capillotracté", mais c'est assez rigolo comme exercice...
La plume est plus forte que l’épée.
Le Chevalier Bayard lui-même devra s’incliner. Lui qui avait du style. Aux mines du nord, aux champs de l’ouest, aux Vosges orientales, aux côtes de Méditerranée, on le sait : La plume est plus forte que l’épée.
Unique dérogation ? Aucune !
Tel un Météore, le trait de la plume est vif et précis.
Tel un Grand aigle, il fend la feuille comme l’oiseau l’air
Jeune homme perdu dans ses pensées, le stylo, en lui permettant d’écrire ses questions existentielles, l'aida. Coteaux ensoleillés du Lubéron, Plaines fertiles du Rhin, vous le savez :
La plume est plus forte.
Cet adage rallie tous les suffrages !
Et reçoit le Globe d’or du meilleur adage mondial.
Pas de quartier ! Du pont à la grand’ place, la foule scande que la plume est plus forte ! Plus forte que l’épée !
Si on savait lire les signes du Zodiac, cela serait évident pour tous !
L’or, au bout de l’instrument trace des mots dont la force est immense.
L’or, en anglais Gold. Ouïe ne décèle pas à l’énonciation de ce mot, le doux glissement de l’iridium sur le papier, et pourtant, les mots sont là !
L’épine perce la feuille, la plume la marque à jamais !
Récifs affleurants, ils déchirent les coques des navires. La plume ne blesse pas. Elle signe.
Mort, le général fat git honnête, haut dignitaire respectable et dont les écrits assureront l’immortelle renommée, bien plus que les éclats militaires
Mais, encore une fois, la plume…

Alors là, pour le dernier cité, chapeau bas, Messssssire Jean !

AD71 a écrit :Bravo à tous !
J'aime les SDD quand ils stimulent la créativité.

Les prochains SDD iront plutôt dans ce sens d'ailleurs ... Après avoir bien fait le tout des outils, au tour de l'écriture !!

Bravo à vous.... il va falloir que je m'y mette !!!

Bravo à ces disciples du maître de l'algorithme du cavalier.

Chapeau bas, messieurs, je n'exclus pas une contribution. Tardive, parce que lent et fainéant suis-je.

(Et empêché par d'autres travaux à terminer et fournir. Dans l'urgence, comme toujours, fainéantise étant mère de l'urgence.)

Bravo les gens de lettres ! J'ai adoré débuter ma journée à vous lire...
Des exercice vraiment pas simples de mon point de vue !

Le sujet sur l'oulipo m'avait échappé. Lecteur de PEREC, je me souviens qu'il évoque dans une page un passage sur une radio au cours duquel il avait vanté les qualités du stylo Montblanc, en espérant que la marque reconnaissante lui en offrirait un. Je ne suis pas sûr qu'il en ait été récompensé...

Ursinien a écrit :Le sujet sur l'oulipo m'avait échappé. Lecteur de PEREC, je me souviens qu'il évoque dans une page un passage sur une radio au cours duquel il avait vanté les qualités du stylo Montblanc, en espérant que la marque reconnaissante lui en offrirait un. Je ne suis pas sûr qu'il en ait été récompensé...

Sans jeu de mots, je ne me souviens pas de ce passage.
Merci de nous avoir rafraîchi la mémoire.