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Bonjour à tous ,il semble que quelques uns aient oublié d'avancer la pendule d'une heure !
Selon vous tout est-il permis dans le choix de la couleur du papier par rapport à celle de l'encre ou faut-il respecter certaines règles ?

Pour moi, tout est permis avec pour limites l'imagination et la lisibilité. Attention celle-ci peut changer une fois l'encre totalement sèche.

Maintenant, il y a des codes dans les entreprises ou organisations, le rouge a souvent une notion de correction, pour une lettre de motivation pour une embauche : je resterai dans le bleu ou le noir.

Existe-t-il des règles de base ? Moi, je laisse choisir mon oeil. Tout dépend aussi si je veux créer une harmonie douce ou chercher plus de gaieté ou d'éclat, en fonction du contenu.
Comme encre de base, je privilégie le bleu (Asa Gao) ou le marron (Yama Guri) sur un papier ivoire ou jaune, et le gris (Kiri Same) sur un beau papier blanc. Je contraste avec une seconde encre de couleur, orange ou rouge pour mettre en valeur les détails, une date, un titre...
Quoique tout dépende du papier, de son absorption, de la saturation de sa teinte.
La Kiri Same a vraiment de la classe dans un cahier Paperblank ivoire plutôt absorbant pour une harmonie douce, et l'Asa Gao pour plus de gaieté, là où la Yama Guri semble terne et déplacée.
Plus intéressants, les agendas, où existe déjà en général une harmonie entre le fond, la réglure et les rubriques : jaune, gris et rouge pour les Oberthur (donc Kiri Same ou Asa Gao plus une touche vive de Momiji), blanc cassé et gris pour les Filofax (donc Kiri Same et un rouge rose un peu transparent si je veux rester ton sur ton).
Dans mon carnet teNeus, Kiri Same ou Cacao du Brésil pour harmoniser avec la réglure.
La Tsuki Yo m'échappe, je n'en tire rien. La Yama Guri se suffit souvent à elle-même sur une feuille blanche, quoique je l'aie vue chanter en compagnie de Yu Yake orangée sous une plume large amie et un papier absorbant.
Je manque de temps pour mettre en ligne des exemples, mais j'y penserai et serai heureuse de voir les vôtres.

C'est un véritable bouquet de fleurs que vous composez .Je n'ai que l'embarras du choix !
Je cherche un papier qui se marie avec le Séquoia green de Noodlers ou le Vert de Montblanc .
Peut-être ivoire ou gris selon l'humeur!

AD71 a écrit : La Tsuki Yo m'échappe, je n'en tire rien.

Si tu n'en veux plus je suis preneuse !!!

Les encres comme les couleurs s'apprivoisent, et j'attends pour cela une plume oblique binderized pour voir ce que je peux tirer de la Tsuki Yo.
Je ne connais pas les verts, mais ils me semblent se suffire à eux-mêmes tant ils sont particuliers. Du blanc, ou un ivoire peut-être ? Je crains que sur un papier plus jaune ou plus sombre, ils ne s'éteignent. A voir...

J'utilise actuellement la Tsuki yo (grâce en soit rendues à une âme charitable qui m'en a envoyé un potiquet bien rempli) dont j'ai chargé mon Sapporo Music et elle m'enchante littéralement par la variété de ses nuances qui vont tantôt d'un bleu de velours sombre au bleu-gris des ciels du nord et ce sur n'importe lequel des blocs de papier tout à fait courants que j'utilise.
Evidemment, il faut une plume large au débit généreux et je comprends qu'une plume acérée comme les affectionne AD ne pouisse rendre justice à cette encre somptueuse.
Elle a parfois, sous une lampe de bureau halogène, de très lointains reflets verdâtres telle l'étendue de la mer du nord chargée de sable et apaisée après un accès de mauvaise humeur, mais nettement moins marqués que dans la Diamine Twilight.
J'attends avec impatience que mon Crest soit vidé de sa très corsée Yama guri pour lui faire goûter cet autre breuvage.
JVA a placé de très belles photos de calligraphie tracée avec de la Tsuki yo dans une autre rubrique.

Pour la Noodler's j'aurais dit Ivoire le papier... très beau comme avec pas mal d'encres d'ailleurs...