SAILOR : le départ à la retraite de Mr Nagahara fin mars
Posté : 02 mars 2012 16:27
C'est vraiment une légende vivante qui s'en va à la fin du mois de mars chez Sailor. Monsieur Nobuyoshi Nagahara quitera définitivement la société Sailor après plus de 60 ans de bons et loyaux services au sein de la société ! Son expertise pour la création de plumes en or 21 carats a largement dépassé les frontières du Japon où il est "Trésor National" !
Son fils dorénavant officiera à sa place.
Le produit phare de la création de Monsieur Nagahara est certainement le fameux bambou Susutake. Avis aux collectionneurs, les derniers modèles avec la plaque en or gravée à la signature du Maître ne seront plus disponibles après la fin mars ; Il va réaliser durant ce mois de mars ses dernières plumes sur ce fameux bambou Susutake dont je vous retrace rapidement ici l'histoire et les caractéritiques :
Habituellement le Susutake, bambou fumé de plus de 100 à 200 ans d'âge, issu des habitations traditionnelles japonaises et fumé par des décennies d'exposition aux fumées de l'âtre central (voir maison et cuisson traditionnelles ci-dessous) est fabriqué personnellement par le Maître Nobuyoshi Nagahara.
L'histoire des bambous Susutake est liée à la tradition des maisons traditionnelles au Japon. Ces bambous étaient montés comme supports de couverture en chaume formant le toit. Les bambous à l'intérieur de la maison étaient donc exposés pendant des périodes supérieures à 150 ans (parfois beaucoup plus) aux fumées du foyer central " ironi " qui servait à la préparation des plats. La partie du bambou exposée vers le bas de la pièce est toujours plus coloré que la face exposée vers le haut, contre le chaume.
C'est sur cette longue période que les bambous fumés ont pris une coloration si singulière et unique, du brun au rouge grenat. En effet, chaque feu de bois, selon les essences consumées a donné des tons particuliers et nuancés ; de plus, la fréquence et la répétition de ces feux sur au moins 100 ans ont produit une pièce totalement unique et chargée d'histoire (si ces bambous pouvaient parler… !). Ces bambous sont actuellement très recherchés ; ils sont en voie de raréfaction, les toits de chaume traditionnels disparaissant ou ayant été restaurés.
Si les prochains Susutake sortent sans la plaque en or gravée à la signature de Monsieur Nagahara, il y a une série limitée fort intéressante en "Take-nuri" qui verra le jour en avril. Elle rendra hommage au Maître avec une plume gravée à sa signature.
Son fils dorénavant officiera à sa place.
Le produit phare de la création de Monsieur Nagahara est certainement le fameux bambou Susutake. Avis aux collectionneurs, les derniers modèles avec la plaque en or gravée à la signature du Maître ne seront plus disponibles après la fin mars ; Il va réaliser durant ce mois de mars ses dernières plumes sur ce fameux bambou Susutake dont je vous retrace rapidement ici l'histoire et les caractéritiques :
Habituellement le Susutake, bambou fumé de plus de 100 à 200 ans d'âge, issu des habitations traditionnelles japonaises et fumé par des décennies d'exposition aux fumées de l'âtre central (voir maison et cuisson traditionnelles ci-dessous) est fabriqué personnellement par le Maître Nobuyoshi Nagahara.
L'histoire des bambous Susutake est liée à la tradition des maisons traditionnelles au Japon. Ces bambous étaient montés comme supports de couverture en chaume formant le toit. Les bambous à l'intérieur de la maison étaient donc exposés pendant des périodes supérieures à 150 ans (parfois beaucoup plus) aux fumées du foyer central " ironi " qui servait à la préparation des plats. La partie du bambou exposée vers le bas de la pièce est toujours plus coloré que la face exposée vers le haut, contre le chaume.
C'est sur cette longue période que les bambous fumés ont pris une coloration si singulière et unique, du brun au rouge grenat. En effet, chaque feu de bois, selon les essences consumées a donné des tons particuliers et nuancés ; de plus, la fréquence et la répétition de ces feux sur au moins 100 ans ont produit une pièce totalement unique et chargée d'histoire (si ces bambous pouvaient parler… !). Ces bambous sont actuellement très recherchés ; ils sont en voie de raréfaction, les toits de chaume traditionnels disparaissant ou ayant été restaurés.
Si les prochains Susutake sortent sans la plaque en or gravée à la signature de Monsieur Nagahara, il y a une série limitée fort intéressante en "Take-nuri" qui verra le jour en avril. Elle rendra hommage au Maître avec une plume gravée à sa signature.
