Marlen Ithaca (1999) - Série limitée à 240 ex.
Posté : 11 déc. 2011 15:33
Bonjour à tous,
Je suis MARSU (Ben oui ! Les taches d’encre sur le pelage…
), petit nouveau arrivé sur votre plaisant forum il y a presque 2 mois alors que je le suivais depuis quasiment 6 – grâce à Damien que je remercie encore… de me faire passer mes soirées à lire vos posts bien complets, bien renseignés et… plein d’humour comme j’adore ! 
Anecdotique : je me suis inscrit sur la baie pour effectuer mon 1er achat de stylo sur le net.
Ce fut pour un Pilot Namiki Capless (que je possède évidemment toujours) acheté à Jean-Elie que je salue ici autant pour le stylo que la qualité des échanges sympathiques (puisque ce n’est pas toujours le cas on the dock of the bay).
Bien venons au fait !
Je réponds ici – très volontiers et avec un peu de retard – à votre demande d’ « essai » de MARLEN ITHACA (1999) – série limitée à 240 ex.) - le clair ci-dessous.
Acheté sur la baie il y a une semaine - comme certains le savent déjà ! -, la marque m’était alors totalement inconnue et je me suis basé, en premier, sur la nature des matériaux composant le stylo et, bien entendu aussi, sur la qualité du vendeur et de ses échanges non avares.
En préambule, je préciserai que c’est la 1e fois que je me livre à cet exercice qui vous est particulièrement familier – vous pardonnerez, j’espère, le manque d’éléments… que j’apporterai, autant que possible, à vos demandes plus précises.
… je n’ai pas les connaissances des pros qui habitent ce forum…
Acquis il y a une semaine et arrivé jeudi matin entre mes mains, il est de suite parti avec moi au bureau.
Là, rempli et essuyé, il a directement débuté sa nouvelle carrière en prise de notes en réunion (pas sur l’île, mais tout près… de l’Ill, une grosse rivière traversant la ville de Strasbourg et s’y jetant dans le Rhin !).
Son ancien propriétaire m’avait prévenu : plus nerveux et plus apte à l’action qu’un autre que je venais d’acquérir auprès de lui - cf. photo.
CARACTERISTIQUES
- masse (comme le disait o1984 ce matin) : 38 grammes rempli
- longueur : 142 mm fermé, 120 mm ouvert et 159 mm posté / capé
- épaisseur : 17 mm au capuchon et 15 mm au corps (juste devant la 1e bague)
- épaisseur à l’endroit le plus étroit où l’on met les doigts : 12 mm
- corps en celluloïd jaune anis
- attributs : argent massif
- plume : or 18C – 750 – taille F
- épaisseur réelle de plume : intermédiaire entre F et M
- remplissage par piston dont le bouton de manœuvre est caché sous un capuchon : c.f photo.
J’ai appris (la culture par la plume ! ), à l’achat, que le "celluloïd" était une matière végétale issue de la gélification du nitrate de cellulose et du camphre. Son invention date de la fin du XIXème siècle…
Origine du nom ITHACA : (je ne suis pas spécialisé dans la culture hellène ni en mythologie…)
Ithaque est une île de l’archipel des îles ioniennes, à l’ouest de la Grèce.
Le stylo est inspiré du poème d’Homère contant l’histoire d’Ulysse de retour à Ithaque, dont il était roi, après son errance en mer et où l’attendait Pénélope après la guerre de Troie.
IMPRESSION
Le stylo est rond, sans aucune aspérité et le contact de la résine est très agréable.
Sa prise en main est parfaitement intuitive.
Le corps est très transparent, ce qui lui donne ainsi une « luminosité » particulièrement agréable.
Le bout du corps, vers la plume, de même que l’extrémité du fût abritant le mécanisme d’alimentation paraissent un peu plus sombre en raison de la présence du bloc section noir à l'avant et du mécanisme d'alimentation à l'arrière – cf. photos.
A la prise en main, décapuchonné, le stylo m’a d’abord paru court mais il n’en est rien.
Je « chausse » du 11 / 12 et le stylo est en appui parfait et complet entre index et pouce.
Egalement, au 1er abord, j’ai trouvé le capuchon un peu gros par rapport au reste du corps, lorsqu’il est fermé, mais, au final, cela lui confère un côté rétro bien qu’il ne soit que de 1999 (donc quand même âgé d’un siècle
).
L’agrafe n’est pas des plus souples, mais reste manipulable.
Le renflement en appui sur le corps devrait être plus allongé pour une mise en poche rapide et il faut aider à cela dans la manoeuvre.
C’est un élément important à mes yeux car je porte toujours mon stylo principal (celui du jour !) dans la poche de poitrine de ma chemise – sous la veste ! – et les autres en étui dans la poche intérieure de la veste.
La plume est plus souple que celle de mes MB 146 sans l’être de trop – mais les goûts…
Elle possède un débit bien généreux et il faut donc attendre plus longtemps le séchage de l’encre.
Je leur trouve d’ailleurs une certaine ressemblance, bien que la Marlen soit plus longue : voyez les photos.
Pour dévisser le capuchon, il faut tourner trois tours complets, donc plus qu’à mon habitude, mais cela laisse aussi plus de plaisir dans la manipulation que j’effectue alors plus lentement (moins de précipitation dans le mouvement...) curieusement.
Il reste extrêmement discret entre les mains – ce que j’apprécie d’ailleurs et que j’ai pu constater avec mon entourage (qui n’y connaît rien qui vaille plus de… quelques cents fourni par l’entreprise
).
On m’a juste dit : « T’as pas ton MB aujourd’hui ou un de tes stylos métalliques (en tôle donc, comme sous-entendu pour MB 146 Sterling, FB Anello Ebène-platine ou FB Porsche tressé).
Rassurez-vous, cela m’arrange, m’évitant de montrer à quel point je m’endette régulièrement (même mon banquier en pleure !) pour acheter mes stylos et ne plus pouvoir manger à ma faim…
.
Le remplir exige de dévisser le petit capuchon à l'arrière du corps puis tourner « classiquement » le bouton noir – cf. photo. Nul besoin de tremper le corps par contre.
Notez que le corps ne possède pas de fenêtre permettant de connaître le niveau d’encre et que sa « fausse » transparence ne le permet pas non plus, même pas devant une
lampe.
Côté écriture, il est effectivement généreux en encre... je ne sais pas encore combien il consomme aux 100, mais il faudra faire le plein plus souvent en station : vous ne viendrez plus chez nous par hasard (totalement pub... )
En réalité, l'encre est un peu plus bleue que sur la photo. C'est effectivement un mélange (2 temps) Montblanc de bleu et de noir fabrication maison.
Tout cela fait de ce stylo un de mes instruments que je vais donc préférer.
Effectivement, cette prépondérance va au fait que je n’en connais pas d’autre autour de moi et qu’il est, malgré sa teinte « visible » et inhabituelle (ce dernier qualificatif pour moi en tout cas), non « voyant ». Il ne fait pas dans le bling-bling…
… cela restera un de ces morceaux de plastique orné de fer pour mon entourage professionnel.
Voilà, pour ce qui est de ma description.
J’espère ne pas vous avoir trop l’eau à la bouche… théoriquement, il n’y en plus que 239 en circulation !
D’après un lien fourni par Damien, je me demandais si j’avais réussi à la pêche au gros (ce qui n’était pas mon but ne connaissant même pas la marque !) ?
http://www.bbpen.com/modules.php?name=B ... ark=MARLEN
Le prix se serait-il envolé depuis sa sortie ?
N’est-ce pas donc ! Quelle pêche, il tient la forme, quoi !
… un marlin pointe fine sur nos lignes !
Je suis MARSU (Ben oui ! Les taches d’encre sur le pelage…
), petit nouveau arrivé sur votre plaisant forum il y a presque 2 mois alors que je le suivais depuis quasiment 6 – grâce à Damien que je remercie encore… de me faire passer mes soirées à lire vos posts bien complets, bien renseignés et… plein d’humour comme j’adore ! Anecdotique : je me suis inscrit sur la baie pour effectuer mon 1er achat de stylo sur le net.
Ce fut pour un Pilot Namiki Capless (que je possède évidemment toujours) acheté à Jean-Elie
que je salue ici autant pour le stylo que la qualité des échanges sympathiques (puisque ce n’est pas toujours le cas on the dock of the bay).Bien venons au fait !
Je réponds ici – très volontiers et avec un peu de retard – à votre demande d’ « essai » de MARLEN ITHACA (1999) – série limitée à 240 ex.) - le clair ci-dessous.
Acheté sur la baie il y a une semaine - comme certains le savent déjà ! -, la marque m’était alors totalement inconnue et je me suis basé, en premier, sur la nature des matériaux composant le stylo et, bien entendu aussi, sur la qualité du vendeur et de ses échanges non avares.
En préambule, je préciserai que c’est la 1e fois que je me livre à cet exercice qui vous est particulièrement familier – vous pardonnerez, j’espère, le manque d’éléments… que j’apporterai, autant que possible, à vos demandes plus précises.
… je n’ai pas les connaissances des pros qui habitent ce forum…
Acquis il y a une semaine et arrivé jeudi matin entre mes mains, il est de suite parti avec moi au bureau.
Là, rempli et essuyé, il a directement débuté sa nouvelle carrière en prise de notes en réunion (pas sur l’île, mais tout près… de l’Ill, une grosse rivière traversant la ville de Strasbourg et s’y jetant dans le Rhin !).
Son ancien propriétaire m’avait prévenu : plus nerveux et plus apte à l’action qu’un autre que je venais d’acquérir auprès de lui - cf. photo.
CARACTERISTIQUES
- masse (comme le disait o1984 ce matin) : 38 grammes rempli
- longueur : 142 mm fermé, 120 mm ouvert et 159 mm posté / capé
- épaisseur : 17 mm au capuchon et 15 mm au corps (juste devant la 1e bague)
- épaisseur à l’endroit le plus étroit où l’on met les doigts : 12 mm
- corps en celluloïd jaune anis
- attributs : argent massif
- plume : or 18C – 750 – taille F
- épaisseur réelle de plume : intermédiaire entre F et M
- remplissage par piston dont le bouton de manœuvre est caché sous un capuchon : c.f photo.
J’ai appris (la culture par la plume !
), à l’achat, que le "celluloïd" était une matière végétale issue de la gélification du nitrate de cellulose et du camphre. Son invention date de la fin du XIXème siècle…Origine du nom ITHACA : (je ne suis pas spécialisé dans la culture hellène ni en mythologie…)
Ithaque est une île de l’archipel des îles ioniennes, à l’ouest de la Grèce.
Le stylo est inspiré du poème d’Homère contant l’histoire d’Ulysse de retour à Ithaque, dont il était roi, après son errance en mer et où l’attendait Pénélope après la guerre de Troie.
IMPRESSION
Le stylo est rond, sans aucune aspérité et le contact de la résine est très agréable.
Sa prise en main est parfaitement intuitive.
Le corps est très transparent, ce qui lui donne ainsi une « luminosité » particulièrement agréable.
Le bout du corps, vers la plume, de même que l’extrémité du fût abritant le mécanisme d’alimentation paraissent un peu plus sombre en raison de la présence du bloc section noir à l'avant et du mécanisme d'alimentation à l'arrière – cf. photos.
A la prise en main, décapuchonné, le stylo m’a d’abord paru court mais il n’en est rien.
Je « chausse » du 11 / 12 et le stylo est en appui parfait et complet entre index et pouce.
Egalement, au 1er abord, j’ai trouvé le capuchon un peu gros par rapport au reste du corps, lorsqu’il est fermé, mais, au final, cela lui confère un côté rétro bien qu’il ne soit que de 1999 (donc quand même âgé d’un siècle
).L’agrafe n’est pas des plus souples, mais reste manipulable.
Le renflement en appui sur le corps devrait être plus allongé pour une mise en poche rapide et il faut aider à cela dans la manoeuvre.
C’est un élément important à mes yeux car je porte toujours mon stylo principal (celui du jour !) dans la poche de poitrine de ma chemise – sous la veste ! – et les autres en étui dans la poche intérieure de la veste.
La plume est plus souple que celle de mes MB 146 sans l’être de trop – mais les goûts…
Elle possède un débit bien généreux et il faut donc attendre plus longtemps le séchage de l’encre.
Je leur trouve d’ailleurs une certaine ressemblance, bien que la Marlen soit plus longue : voyez les photos.
Pour dévisser le capuchon, il faut tourner trois tours complets, donc plus qu’à mon habitude, mais cela laisse aussi plus de plaisir dans la manipulation que j’effectue alors plus lentement (moins de précipitation dans le mouvement...) curieusement.
Il reste extrêmement discret entre les mains – ce que j’apprécie d’ailleurs et que j’ai pu constater avec mon entourage (qui n’y connaît rien qui vaille plus de… quelques cents fourni par l’entreprise
).On m’a juste dit : « T’as pas ton MB aujourd’hui ou un de tes stylos métalliques (en tôle donc, comme sous-entendu pour MB 146 Sterling, FB Anello Ebène-platine ou FB Porsche tressé).
Rassurez-vous, cela m’arrange, m’évitant de montrer à quel point je m’endette régulièrement (même mon banquier en pleure !) pour acheter mes stylos et ne plus pouvoir manger à ma faim…
.Le remplir exige de dévisser le petit capuchon à l'arrière du corps puis tourner « classiquement » le bouton noir – cf. photo. Nul besoin de tremper le corps par contre.
Notez que le corps ne possède pas de fenêtre permettant de connaître le niveau d’encre et que sa « fausse » transparence ne le permet pas non plus, même pas devant une
lampe.Côté écriture, il est effectivement généreux en encre... je ne sais pas encore combien il consomme aux 100, mais il faudra faire le plein plus souvent en station : vous ne viendrez plus chez nous par hasard (totalement pub...
) En réalité, l'encre est un peu plus bleue que sur la photo. C'est effectivement un mélange (2 temps
) Montblanc de bleu et de noir fabrication maison.Tout cela fait de ce stylo un de mes instruments que je vais donc préférer.
Effectivement, cette prépondérance va au fait que je n’en connais pas d’autre autour de moi et qu’il est, malgré sa teinte « visible » et inhabituelle (ce dernier qualificatif pour moi en tout cas), non « voyant ». Il ne fait pas dans le bling-bling…
… cela restera un de ces morceaux de plastique orné de fer pour mon entourage professionnel.
Voilà, pour ce qui est de ma description.
J’espère ne pas vous avoir trop l’eau à la bouche… théoriquement, il n’y en plus que 239 en circulation !
D’après un lien fourni par Damien, je me demandais si j’avais réussi à la pêche au gros (ce qui n’était pas mon but ne connaissant même pas la marque !) ?
http://www.bbpen.com/modules.php?name=B ... ark=MARLEN
Le prix se serait-il envolé depuis sa sortie ?
N’est-ce pas donc ! Quelle pêche, il tient la forme, quoi !
… un marlin pointe fine sur nos lignes !
Pour ce qui est de sa "vraie" couleur, il est plus proche en réel des photos qui suivent que de celles de mon 1er article ci-dessus.
