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SDD du 9 mars 2025

Le stylo plume, écolo ?

Le stylo plume, rechargeable à l’infini, est-il réellement plus écolo qu’un stylo bille ? Quid des procédés de fabrication plus ou moins polluants, du transport de marques venant de loin ?
Argumentez, prêts, partez !

A supposer que ce soit un véritable problème d'importance majeure pour la planète... le stylo-plume écologique, c'est celui qu'on a depuis au moins 50 ans, largement amorti en terme de bilan carbone, fiable et indestructible (mieux vaut qu'il soit en métal), utilisé avec un convertisseur et de l'encre noire made in France. Et surtout, n'utiliser que celui-là, sans en acheter aucun autre.
Au hasard, le Waterman C/F plaqué or que je me suis fait offrir en récompense pour ma réussite au BEPC en 1967.

A par le fait qu'un stylo-plume et probablement plus écologique qu'un stylo à bille jetable, je ne me pose pas vraiment la question.

Je ne connais pas réellement l'impact de la fabrication des résines de mes stylo et que je commande au Japon ou en France, il faut bien que mes pilot arrivent jusqu'ici. Pour le reste, tant qu'elles tiennent dans le stylo je réutilise mes cartouches en plastique.

J'ai plutôt tendance à faire attention à l'état dans lequel je vais laisser la planète (voiture hybride, tri des ordures, limitation de la consommation d'emballages inutiles si j'ai le choix) mais pour les stylos-plume, ce n'est pas un critère que je prends en compte.

toffou a écrit : ↑09 mars 2025 09:59... mais pour les stylos-plume, ce n'est pas un critère que je prends en compte.

Une petite histoire entendue je ne sais plus où :
Un incendie cataclysmique ravage une grande forêt. Un petit colibri fait des allers-retours entre une rivière et l'incendie, et rapporte à chaque fois une minuscule goutte d'eau qu'il jette sur le feu. On le moque en lui demandant s'il pense que cela sert à quelque chose. Il répond : "Chacun doit faire sa part, je fais la mienne".

Le stylo-plume écolo ?
Posséder des objets pérennes et réutilisables, réparables au besoin, plutôt que des gadgets jetables ? Bien sûr, c'est du bon sens.
Mais connaître le bilan carbone de mon stylo-plume, ou savoir si son usage est écologique ?
Mais je m'en contrefiche !
Le pauvre, il pèse moins de 30 gr, est fabriqué avec soin et il me survivra de beaucoup … Pourquoi lui chercher des noises ?
Qu'on s’occupe de l'énergie, des transports, du bâtiment, de ce qu'on veut … Mais les stylos-plume !
Même Amélie Nothomb, qui jette des boîtes entières de Bic Cristal, ne mérite pas d'être vouée aux gémonies.

bebe a écrit : ↑09 mars 2025 11:21

toffou a écrit : ↑09 mars 2025 09:59... mais pour les stylos-plume, ce n'est pas un critère que je prends en compte.

Une petite histoire entendue je ne sais plus où :
Un incendie cataclysmique ravage une grande forêt. Un petit colibri fait des allers-retours entre une rivière et l'incendie, et rapporte à chaque fois une minuscule goutte d'eau qu'il jette sur le feu. On le moque en lui demandant s'il pense que cela sert à quelque chose. Il répond : "Chacun doit faire sa part, je fais la mienne".

Le petit oiseau a bonne conscience et la forêt est régénèrée.
Quant au pyromane, il finira par disparaître dans l'inexorabilité du temps qui passe.

Sinon, on peut toujours utiliser une plume à tremper.

toffou a écrit : ↑09 mars 2025 12:55
Sinon, on peut toujours utiliser une plume à tremper.

de colibri ?

titus13850 a écrit : ↑09 mars 2025 13:28

toffou a écrit : ↑09 mars 2025 12:55
Sinon, on peut toujours utiliser une plume à tremper.

de colibri ?

Autant prendre le bec...à condition de l'attraper, parce que même en photo, c'est très difficile à prendre, un colibri.

Pour info, c'est "feu" Pierre Rabhi (décédé en 2021) qui a écrit (ou popularisé) cette histoire de colibri qui essaie d'éteindre un incendie. Cf. son livre "la part du colibri : l'espèce humaine face à son devenir". Ed. de l'Aube, 2006.

Philibert a écrit : ↑09 mars 2025 18:01 Pour info, c'est "feu" Pierre Rabhi (décédé en 2021) qui a écrit (ou popularisé) cette histoire de colibri qui essaie d'éteindre un incendie. Cf. son livre livre "la part du colibri : l'espèce humaine face à son devenir". Ed. de l'Aube, 2006.

Merci beaucoup pour le complément d'information, ça donne envie de le lire donc commande effectuée

Mirifix78 a écrit : ↑09 mars 2025 09:14

+1

jddegap a écrit : ↑09 mars 2025 12:23

+1

toffou a écrit : ↑09 mars 2025 09:59

+1

Sachant que la cause principale - sinon unique - de la "pollution" c'st l'humanité, il n'est pas étonnant comme le disait Carl Jung que l'on ait inventé simultanément la pilule anticonceptionnelle et la bombe thermonucléaire !
Non, les stylos-plume n'ont pas grand chose à voir ici

Mais le bilan carbone d’un stylo-plume ne dépend-il pas, aussi, des trajets qu’on effectue avec ?
(et du moyen de transport utilisé, bien sûr !)

Blague à part. Quelque soit l’objet considéré, j’ai toujours pensé qu’il était utopique de connaître la quantité d’énergie qu’il a fallu consommer pour le fabriquer. En effet, si on voulait être exact, il faudrait compter l’énergie dépensée pour construire l’usine, divisée par le nombre d’objet fabriqué, et ce, pour chaque partie de l’objet issue d’une usine différente.
Pour paraphraser Coluche : jusqu’où faudrait-il s’arrêter ?
Bref, que l’on parle de panneaux solaires ou de stylo-plumes, l’essentiel n’est-il pas de prendre conscience qu’on a de gros efforts à faire pour « calmer le jeu », et d’essayer un maximum de solution pour la réduire, cette fameuse empreinte carbone ?

jddegap a écrit : ↑09 mars 2025 12:23 Posséder des objets pérennes et réutilisables, réparables au besoin, plutôt que des gadgets jetables ? Bien sûr, c'est du bon sens.

Tout à fait d'accord !

jddegap a écrit : ↑09 mars 2025 12:23 Même Amélie Nothomb, qui jette des boîtes entières de Bic Cristal, ne mérite pas d'être vouée aux gémonies.

D'autant qu'elle les use jusqu'au bout, ce qui n'est pas le cas de la plupart des utilisateurs de stylos bille.

Je suis en phase avec ce qui a été dit précédemment !
Il n'a pas été évoqué la production de la plume (de l'extraction au façonnage de l'or, acier, titane, etc.), des encres, des jolis (ou pas) flacons en verre viennent parfois de très loin et pèsent lourd.

Si l'on considère le bilan carbone de SPO, de tous nos terminaux permettant de consulter le site et tous les sites sur lesquels nous nous informons, celui de nos stylos-plumes est probablement sans commune mesure...

Ce n'est pas pratiquer la politique de l'autruche que d'adhérer à la parabole du colibri.