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SDD du 26 janvier 2025

Systèmes de remplissage

Lequel a votre préférence ? Et lequel évitez-vous autant que possible ? (Et pourquoi évidemment !)

Je n'ai pas de préférence à priori, mais avec un peu d'expérience j'ai appris que...

Les systèmes à piston en général sèchent moins vite et maintiennent la couleur des encres, ce qui m'est important, ainsi que la douceur des plumes et évitent les ratés.

Moins positif: moins facile à nettoyer, ils utilisent normalement des groupes de plume et conduit; pour un nettoyage profond: bac ultrason.

Par exemple une encre même légèrement plus foncée au deuxième paragraphe me dit que ce M205 a besoin d'un nettoyage... Après plusieurs années de loyaux services.



Pour les stylos à cartouche c'est simple: certains stylos intéressants ne viennent qu'avec ce système: Parker 50, 75, 85, 105, Waterman Carène, Gentleman, Man, Sailor, Pilot, Platinum; et ils peuvent normalements être utilisés avec des convertisseurs, ce qui les rend faciles à remplir et nettoyer; étrangement ces convertisseurs semblent durer moins que les systèmes à piston, mais peuvent être remplacés.

Certaines marques offrent des systèmes qui sèchent aussi lentement que ceux à piston, Sailor en particulier. Pour les stylos anciens à bloc plume en plastique et convertisseur métallique: à fuir!

Pour les stylos à levier, vacumatic ou j'imagine aerometric, c'est la même chose: pas d'autres options; je les trouve beaucoup plus fragiles, difficiles à nettoyer et pour changer d'encre.

Mes stylos-plume ne sont pas des grands voyageurs, sauf mon cher Kaweco Sport Brass qui me suit partout et que je nourris de cartouches d'encre Kaweco Midnight Blue.
Pour mes ”beaux” stylos-plume sédentaires, je préfère de très loin qu'ils soient ”à réservoir”, même si j'ai dû faire une entorse à ce principe quand j'ai voulu avoir mes Matthieu Faivet, que j'aime - quand même – beaucoup.
D'abord, j'ai tout mon temps lorsque je suis assis à mon bureau, et j'aime beaucoup ce cérémonial consistant à plonger la plume dans un flacon ou un ink-miser, puis aspirer en tournant un bouton, en appuyant sur un piston ou en tirant sur un levier. Si, en sus, le stylo dispose d'une fenêtre de visualisation du niveau de l'encre, mon bonheur est complet !
De mon point de vue, le système le plus efficace, c'est celui du levier relâchant la barre de pression sur un sac interne.
Par contre, je ne suis jamais parvenu à me servir correctement du vaccum filler équipant mon Visconti-Homo-Sapiens.
Je suis très satisfait du fonctionnement des pistons de mes Pelikan et Aurora modernes, et puis leur section se dévisse pour un entretien facilité.
Quant aux stylos-plume à cartouche/convertisseur, ce qui me révulse (c'est épidermique), c'est de voir leur ridicules entrailles éclatées en trois parties à chaque fois qu'il faut faire le plein.

Je déteste cette vision !

Le piston, c'est très bien. D'accord, c'est un à priori, mais papa, piston lui même remplissait son Pelikan comme ça, et piston moi aussi, je le revois à chaque fois que je fais ça. C'est fiable, pratique, souvent associé à des stylos de qualité
Le convertisseur, c'est bien aussi. On peut choisir son encre, et nettoyer le bloc plume facilement. Mais c'est un peu moins fiable que le piston, et la contenance est ridicule, surtout pour les gros stylos comme le KOP ou le Oldwin, à part certains convertisseurs japonais.
La cartouche, si on n'a pas d'autres solutions, a l'avantage de se transporter facilement pour refaire le plein en cas de panne sèche. Personnellement, quand j'étais en activité par monts et par vaux, je préférai avoir deux stylos. En revanche, la cérémonie du remplissage d'une cartouche, quel rituel gratifiant !




Et il faut citer le système très particulier du Bulkfiller inventé par notre ami Fountainbel. Une contenance exceptionnelle, mais certain ont surtout eu à repeindre des plafonds.

Je suis un inconditionnel du remplissage à piston depuis de nombreuses années, généralement sur des stylos Pelikan

Une variation dans mes goûts que j'adore aussi: le "vacuum filler" avec 2 TWSBI (très mauvaise idée côté durabilité) suivis par un Pilot Custom 823. Mais cela ne se conçoit pour moi qu'avec un corps transparent ou semi-transparent, surtout pour le remplir à fond, en deux temps. Cela demande certes un coup de main, mais la contenance énorme fait qu'on remplit beaucoup moins souvent. Cela fait bien sûr un peu stylo que seuls les initiés savent remplir...

Les cartouches n'ont pas leur place chez moi. Les seuls stylos de ce type sont des stylos de récupération que je n'ai pas choisis, ils ont systématiquement reçu un convertisseur que je remplis comme un pour un stylo à piston, sans retirer le convertisseur. Enfin presque: il faut quand-même démonter le stylo.

J'ai eu par hasard un "eye-dropper", bas de gamme, livré avec de l'encre Noodler Heart of Darkness. Je m'en sers, mais cela n'a pas emporté ma convection. Le stylo fuit par la plume si on le ballade sans qu'il soit complètement rempli. Et l'encre s'évapore sensiblement: il faut ajouter de l'eau de temps en temps pour garder la couleur...

J'utilisais des cartouches jusqu'en 2024 et la découverte du forum, le côté pratique me suffisait ...
Après avoir acheté quelques stylos avec piston c'est devenu le système de remplissage préféré, avec les convertisseurs pour consommer moins de cartouches plastiques , à voir dans le temps la fiabilité

Le premier stylo à plume que j'ai eu, c'était, vers l'âge de 10 ans, un Waterman Flash à cartouche. Je ne connaissais rien d'autre. J'avais vu quelques obscurs professeurs remplir leur stylo à même le flacon d'encre, mais n'y avais pas porté grande attention. Je trouvais ça très archaïque et hors d'âge. Je n'ai pas changé de point de vue : la cartouche, il n'y a pas mieux. C'est extrêmement propre, rapide, pratique. Est-ce qu'on démarre encore le moteur de sa voiture à la manivelle ? Est-ce qu'on se met les mains pleines de cambouis pour remplir le réservoir du lave-glace ?
Je n'achète pas les stylos pour leur système de remplissage. Donc, je m'accommode. On ne va pas passer en revue tous les systèmes, il n'y en a aucun que je préfère. Dès l'instant où je dois plonger le stylo dans l'encrier, je n'aime pas : c'est long, aléatoire, et salissant.

Pas vraiment de préférence puisque les deux premiers critères pour moi sont la plume et la forme du stylo.

Toutefois, quand le stylo est à piston, je privilégie les stylos dont la section est dévissable comme les Aurora et les Pelikan. De manière, lors d'un grand nettoyage, à ne pas avoir besoin de visser et dévisser le piston trop longtemps et surtout pouvoir obtenir le meilleur nettoyage.
Préparer l'encrier, pomper l'encre… un petit rituel qui m'amuse.
Mention particulière pour le Bulkfiller et son processus unique. Mais là, il faut être bien éveillé pour éviter l'erreur…

J'aime bien le convertisseur. Très pratique. Je l'utilise soit monté sur le stylo, soit seul pour pomper l'encre en fonction de la situation. Nettoyage aisé et changement rapide et peu coûteux quand il est abimé.

Le chargement par levier est amusant : entendre l'encre remplir le sac et attendre que ce dernier soit totalement plein… un geste d'un autre temps qui permet de relativiser l'accélération de notre temps moderne.
Par contre, le nettoyage est beaucoup plus long.

J'emploie très peu la cartouche. Toutes les encres ne sont pas disponibles sous ce format et de surcroît comme j'utilise beaucoup mes mélanges-maison je ne trouve pas très agréable le remplissage à la seringue.

ce n'est pas le système de remplissage qui oriente mon choix, même si j'ai par moment envie d'essayer un système de remplissage que je ne connais pas.

je trouve bien pratique de remplir des cartouches à la seringue, ça se fait facilement, et aucune difficulté de rinçage. en plus, ça m'amuse. évidemment, ce n'est pas extra pour voyager léger ou pour changer de cartouche dans l'urgence

le long rinçage des stylos à piston (hormis ceux qui se dévissent bien sûr) et ceux à levier est ... bien long

le système de remplissage n'est pas pour moi la priorité dans le choix d'un stylo... Ce choix va se porter en priorité sur le confort d'écriture la largeur de la plume et le look du stylo. Le reste je fais avec.

J'ai passé ma scolarité avec des watermans facette puis forum puis lauréat puis CF que l'avais équipé de pompe puis de convertisseur je trouvais cela économique et surtout me permettait d'écrire avec des couleurs qui n'étaient (à l'époque) pas disponible en cartouche dans ma province. Puis la fac a relégué le stylo tous les systèmes autre que cartouche au rang de vestige du passé ... Remplir un stylo avec une bouteille d'encre au milieu d'un amphi sans repeindre ses voisins, sans renverser ... et en un minimum de temps pour pas perdre le fil ... d'un autre âge! cela a été bien vite remplacé par un parker 45 à bille (sans doute les meilleurs recharges bille du monde)

Reprise des études quelques stylos plus tard, je redécouvre le plaisir d'écrire à l'encre (au stylo plume) mais mon fidèle CF ne peut plus s'alimenter en cartouche discontinuées chez waterman et le convertisseur en caoutchouc a séché ... bref et pour faire court je me mets en quête de solutions et reviens vers les convertisseurs à penser à remplir le soir au risque de tomber en panne le lendemain. Pas question de se promener avec une bouteille, sans compter qu'avec un stylo à piston, pompe, vac fill ou autre on ne sait jamais ce qu'il reste dedans et si on a réussi à le remplir correctement. Perso j'ai toujours un doute avec mon parker 51 vacumatic, je n'ai jamais réussi à remplir un snorkel correctement, le système par capillarité du parker 61 est très moyennement fiable et les stylos à piston me semblent tellement d'un autre âge. Le seul avantage que j'y vois est le choix des couleurs d'encre et la limitation des déchets générés par les cartouches pour le reste

Je rejoins Mirifix la cartouche c'est quand même pratique facile à transporter et à utiliser

Pour le moment le convertisseur reste mon système de remplissage préféré pour sa facilité tant au remplissage qu'au nettoyage, vu que j'aime changer de couleur souvent. Je les remplis souvent à la seringue pour éviter de les plonger dans la bouteille, c'est plus propre. J'évite juste les 'pouet pouet' que je trouve difficiles à nettoyer et dont on ne voit pas le niveau.

Le système à piston me dérange dans le sens où il faut immerger la plume et qu'elle ressort pleine d'encre (et un peu de la section aussi), et pour le nettoyage un peu fastidieux (je n'ai qu'un piston qui ne se démonte pas donc je ne connais pas ceux dont la section peut se démonter).

Le système à levier est amusant, un peu suranné, mais quelle plaie à nettoyer ! J'aime l'esthétique, mais pas sa difficulté au quotidien si on veut changer d'encre, j'essaie donc de marier mes stylos à levier avec une seule encre (mais il faut quand même tremper dans la bouteille pour remplir donc pas fan de ce détail, tout comme pour le piston). Et j'ai peur de leur fragilité, je ne déplore encore aucune perte mais j'ai toujours peur de les faire aller trop loin.

Les cartouches, je n'en utilise que sur mon Rotring Artpen car j'en ai encore sous la main, et il semble compliqué de lui trouver un convertisseur. Vu que je n'aime vraiment plus ce stylo que j'avais acheté à la fac, donc il y a bieeeen longtemps, je ne vais pas investir dedans. Sinon, je n'aime pas ce système peu écologique, à moins de réutiliser la cartouche, mais son nettoyage et la propension à se détériorer tout de même me rebute. Le convertisseur fait la même chose donc autant utiliser un convertisseur.

Les eyedropper me plaisent aussi, facile à nettoyer, on voit bien le niveau, par contre je n'ai pas confiance en ce système pour le transport !

Je n'ai pas testé d'autre système de remplissage donc ça sera tout pour moi

Je suis "pro-convertisseur" aussi... Les cartouches j'évite. Du plastique à jeter, encore.
Le convertisseur fourni avec mon stylo Delta est de belle capacité. A mes yeux.

Le piston ou l'eye-dropper c'est rigolo mais moins à entretenir. Et paradoxalement quand on n'est pas monogamme côté encre, la contenance peut être problématique... "Quand ce truc va-t-il finir par se vider ?"

L'avantage du convertisseur c'est la possibilité de changer facilement d'encre. Même si aujourd'hui, pour essayer des couleurs et des encres je me mets au porte-plume (bois avec plume Leonardt ou système Sailor Hocoro), c'est encore plus simple.

Cartouche, convertisseur et piston mais ça, c'était avant.
Maintenant Piston, système à dépression (P823), convertisseur et cartouche.
Pour demain ? Rdv dans 10ans

Ce qui me rebute, tous les systèmes à sac ou les convertisseurs "pouet-pouet" (sauf les Pilot, faciles à nettoyer).

jddegap a écrit : ↑26 janv. 2025 00:16
Quant aux stylos-plume à cartouche/convertisseur, ce qui me révulse (c'est épidermique), c'est de voir leur ridicules entrailles éclatées en trois parties à chaque fois qu'il faut faire le plein.

Je déteste cette vision !

Une solution :

Le système de remplissage n'est pas une priorité pour moi puisque je n'achete que des stylos à cartouches.

Si les cartouches et convertisseurs Pilot devenaient la norme internationale, ce serait le bonheur.
Ils ont une grande contenance, se nettoient facilement, les cartouches sont réutilisables avec une encre différente et peuvent être refermées. Bref, c'est le système le plus pratique pour moi.

A défaut, les cartouches internationales font l'affaire.

Pour ceux qui font confectionner leur stylo, il y a plein de housing adaptés aux convertisseurs Pilot et compatibles avec differentes plumes chez Flexible Nib Factory.

Mirifix78 a écrit : ↑26 janv. 2025 08:41 la cartouche, il n'y a pas mieux. C'est extrêmement propre, rapide, pratique.

Assez d'accord... à ceci près que j'aime certaines encres qui ne se trouvent pas en cartouches et que cette variété n'est possible qu'avec d'autres systèmes. Je n'ai pas de stylo à piston, donc je ne peux pas juger... Et le vacuum-filler, non merci.

Remplir un convertisseur ne me gêne pas du tout.

Curieux que personne n'ait encore évoqué le bon vieux bouton-poussoir des années 30 et autres systèmes affiliés (push-knob/Stoßfüller Montblanc...).
C'est rustique mais en termes de simplicité, d'ergonomie et d'efficacité pour remplir, vider et nettoyer un stylo, difficile de faire mieux.

Sauf qu'il faut quand même essuyer a plume voire la section si on a trempé trop profondément le stylo dans l'encrier.

Intéressant @toffou, vu que pour plusieurs le con-40 est un fléau qui ne se remplit jamais complètement... Je n'ai pas trop de problème avec ça, mais anécdotiquement mon unique con-70 a une fuite, et il est impossible de remplir complètement mon seul Capless, à moins d'utiliser une seringue.

@toltotoll par ignorance j'ai évité les stylos à bouton poussoir, peut être les pensant comme le système leverless de Mabie Todd qu'il faut aussi mentionner, qui semble exprimer le sac, ce qui me semble une très mauvaise idée.

senzen a écrit : ↑26 janv. 2025 16:14 à moins d'utiliser une seringue.

Effectivement, j'ai oublié de préciser que je ne remplis mes cartouches ou convertisseurs uniquement à la seringue.

Je trouve que c'est la méthode la plus facile et la moins salissante.