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SDD du 17 novembre 2024

Tenez-vous un journal ? Qu’il soit écrit, dessiné, calligraphié… parlez-nous de votre journal, de sa raison d’être, des bienfaits que vous en retirez et, si vous n’en tenez pas ou plus, dites-nous pourquoi !

J'aime tenir un journal ! C'est très gratifiant, surtout si, calamophile, on a pris l'habitude de voir les mots jaillir de la plume dès qu'on s'empare d'un stylo. Alors, même si je n'ai rien de précis à y inscrire, l'envie d'user de mes stylos-plumes, qui s'y expriment par roulement, m’y ramène quotidiennement pour, souvent, des remarques bien anodines, comme le fameux ”rien” de Louis XVI. Sauf que j'aime développer et que je peux consacrer plusieurs lignes pour ... pas grand-chose.
Il m'arrive aussi, parfois, de produire des entrées plus constructives sur lesquelles je reviens.
L’autre jour, lors de ma longue promenade habituelle sur le pourtour de la ville, un podcast traitant du sentiment de déclassement social m'a fortement interpellé et, sitôt rentré, je me suis emparé de mon journal pour y porter quelques remarques, avec mon Aurora 88 Black Mamba encré de Kyo-No-Oto numéro 12 Ryokuyuiro, sur le déclassement qu'a subi ma famille paternelle au tout début du 20e siècle, lorsque le cabinet d'avoué de mon arrière-grand-père fit faillite et que celui-ci se reconverti dans le commerce précaire d'animaux de compagnie.

Pour chaque entrée je souligne le mot principal.
Comme ce que j'écris à la main me reste bien en mémoire, ça me suffit pour retrouver le texte en feuilletant les pages du carnet.

Voici la photo des quelques tomes de mon journal qui se sont succédés sur mon bureau ces quatre dernières années seulement :

Au format A5, on a, de bas en haut :
Apica CD Notebook Premium,
Clairefontaine Age Bag,
Tsubame,
Life,
Tsubame,
Oxford signature,
Oxford black n’ Red,
Yu-Sari.

Je n'écris pas de journal : je suis trop brouillon, bouillonnant, et inconstant pour ça.
Je n'écris à la main que sur des carnets qui me servent à noter tout ce que j'ai à faire, et parfois, un peu ce que j'ai fait dans la journée.
Ce qui doit avoir plus de consistance et durer dans le temps, je le rédige sur mon ordinateur: j'écris plus vite et plus lisiblement au clavier, sauf les exercices de calligraphie bien sûr, et c'est autrement plus facile à archiver.

Moi aussi, je n'ai jamais tenu de journal. Mais il y a dix ans, j'ai commencé à écrire certains événements de ma jeunesse. Avant que j'oublie tout

Je ne tiens pas de journal au sens strict, pour y noter pensées et événements.
En revanche je tiens un journal de lecture(s) où je note des extraits de ce que je lis.
Il s'agit d'un antique livre de comptabilité, bien épais, au format 16x32.
Il porte encore l'étiquette de prix d'une papeterie à la Chaux de Fonds.
On ne note jamais tel ou tel passage au hasard. Donc je considère ce carnet comme une sorte de miroir.

Chouette le solex de christof
Sinon pas de journal de mon côté.

De mon côté plusieurs carnets en cours sous le format "Regular" que j'apprécie beaucoup et que je trouve adapté à mon écriture "pattes de mouche" :
- un carnet de voyage dédié aux vacances et évènements importants que j'accompagne de croquis et dessins pour me les remémorer ;
- un carnet de compte ;
- plusieurs carnets par sujets que j'utilise quotidiennement au travail.

Symael a écrit : ↑17 nov. 2024 13:58 De mon côté plusieurs carnets en cours sous le format "Regular" que j'apprécie beaucoup et que je trouve adapté à mon écriture "pattes de mouche" :
- un carnet de voyage dédié aux vacances et évènements importants que j'accompagne de croquis et dessins pour me les remémorer ;
- un carnet de compte ;
- plusieurs carnets par sujets que j'utilise quotidiennement au travail.

Pareil de mon côté. Plutôt des carnets que des journaux.

297592949529 a écrit : ↑17 nov. 2024 13:14 Chouette le solex de christof
Sinon pas de journal de mon côté.

+ 1… (= kif-kif)

Je me suis fais un coffret avec 20 cahiers A5 de 96 pages pour faire mon journal (en bas de la pile ).




Le problème est qu'en deux ans je n'ai pas réussi à compléter le deuxième cahier et que la dernière fois que je l'ai ouvert, c'était en septembre.

Adepte de l'impermanence des choses, j'ai peut-être du mal à transcrire mes pensées pour la postérité.

Merci Jérome, Mirifix, Christof, toltotoll, 297592949529, Symael, Albert, Gérard et Toffou.

C'est toujours sympa de voir comment fonctionne chacun. Et même si ce ne sont pas toujours des "journaux" au sens strict, les carnets successifs parlent quand même de notre quotidien, de ce que l'on fait, de ce que l'on pense, ou lit.

De mon côté, je tiens un journal depuis plus de dix ans :
- j'ai commencé par un agenda (offert par ma banque) dans lequel je notais au crayon des passages bibliques que je voulais retenir ;
- j'ai continué par toutes sortes de cahiers que j'ai plus ou moins tenus comme des bullet journal ;
- aujourd'hui et depuis 5 ans, j'utilise un Traveler's Notebook (fait maison) et de petits carnets au format passeport, parfois de la marque Traveler's Notebook, parfois faits maison eux aussi. J'y consigne toujours des passages bibliques et des réflexions personnelles, tout comme le récit des jours qui s'écoulent et des événements marquants.




Edit : écrire est toujours un plaisir pour moi. Cela m'aide à réfléchir, à prendre conscience de ce que je pense, à planifier un peu aussi.

pas de journal à proprement parler, mais des carnets de circonstance:


un pour noter mes cauchemars, que je remplis depuis 1998, heureusement les cauchemars se font de plus en plus rares
un petit carnet pour les voyages, de notre amie espagnole (Etsy), car ma mémoire des noms et des lieux est défaillante
un A5 pour noter les faits notables du quotidien, préférablement en beau papier vergé 100GM, de SemiKolon. C'est comme ça que je me suis aperçue de la baisse d qualité de cette marque, désormais fabriquée dans l'Est de l'europe et non plus en Allemagne... et que j'ai fait emplette de ce qui restait sur internet, mais toute bonne chose a une fin malheureusement !

J'allais répondre que je tiens un journal de manière épisodique, dans un carnet à la couverture fleurie, mais en lisant les réponses précédentes, je me suis rendu compte que je tiens aussi : un petit carnet d'idées à faire, à prévoir (cadeaux de Noël, projets à coudre, livres à lire) et que j'ai délaissé mes carnets de livres lus, de spectacles vus et de menus servis à nos invités.
Ces 3 petits carnets délaissés, le sont malheureusement depuis une période bien définie, en lien avec mon précédent poste, et la digestion n'est pas encore complètement terminée. J'ai un temps pensé à "rattraper" à posteriori les ouvrages lus, spectacles vus, menus servis, mais, las, je pense que je laisserai une page blanche et que je redémarrerai un jour prochain.

En ressortant l'idée d'écrire à la plume est revenue l'envie d'écrire un peu partout

Pas de journal pour ce qui me concerne. J'ai quelques cahiers ou carnets qui auraient pu servir à ça sur lesquels je n'ai jamais rien écrit. Le format est trop contraignant pour mes besoins volatiles et à géométrie variable. Si jamais j'en démarrait un, la probabilité qu'il finisse oublié quelque-part avec seulement quelques pages d'écrites n'est même pas une probabilité, mais une certitude.

J'ai fini par me fixer sur une multitude de petits classeurs à anneaux auxquels j'affecte des thèmes: notes temporaires, notes moins temporaires, agenda, choses à faire pas encore programmées, choses à faire et déjà en cours, par exemple avec des plans de réalisation, notes de lecture pour ne pas perdre le fil quand on reprend un fil de lecture après quelques jours d'interruption, etc, etc...

Rien de cette organisation n'est éternelle. Certaines feuilles disparaissent dans une poubelle dès qu'elles ont rempli leur office. Mêmes les thèmes des classeurs peuvent changer quand l'usage démontre qu'ils ont été mal choisis. Et comme il n'y a que des classeurs, les feuilles bougent et disparaissent à volonté.

J'essaye d'écrire tous les jours.



Mon quotidien actuel étant fait de dépression, de TDAH et de burn-out que mes psychiatres n'arrivent pas à soigner, j'ai de la matière pour écrire le soir (ou le lendemain matin), même en ne travaillant plus.


Pour cette année j'ai pris un agenda non daté avec la semaine sur une double page, en A5 (c'est mon format préféré : j'ai une grande écriture et j'aime les plumes grasses), et je tente de remplir tous les jours. Et j'ai commencé le jour de mon anniversaire : j'ai eu quarante ans cette année et ce n'était pas gai.

mahault a écrit : ↑18 nov. 2024 18:19 J'essaye d'écrire tous les jours.



Mon quotidien actuel étant fait de dépression, de TDAH et de burn-out que mes psychiatres n'arrivent pas à soigner, j'ai de la matière pour écrire le soir (ou le lendemain matin), même en ne travaillant plus.


Pour cette année j'ai pris un agenda non daté avec la semaine sur une double page, en A5 (c'est mon format préféré : j'ai une grande écriture et j'aime les plumes grasses), et je tente de remplir tous les jours. Et j'ai commencé le jour de mon anniversaire : j'ai eu quarante ans cette année et ce n'était pas gai.

J'essaie moi aussi de faire comme toi, c'est-à-dire d'écrire tous les jours, mais ça dépend du travail et de l'humeur.
Cependant, je ne suis pas certain que, dans mon cas, qu'on puisse parler de journal, mais j'écris sur un cahier mes pensées du moment, et des citations d'auteurs plus ou moins connus.

J'ai tenu un bullet journal pendant 2-3 ans, mais finalement il a été remplacé par une application mobile.
J'admire souvent la couverture de cuir pour traveller's notebook, mais je ne suis pas assez assidu pour tenir un journal, ce qui est bien dommage vu ma propension à oublier plein de choses.