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Je me demandais quelle était la motivation des acheteurs de stylos ‘haut de gamme’ du style Pelikan maki -e sea world, Pelikan Raden black infinity ou encore Namiki Yukari ...?

Les utilisaient t’il régulièrement comme un stylo plume courant ou les mettaient en vitrine ?

Je reconnais que ce sont de véritables œuvres d’art et sans doute beaucoup d’entre nous rêvent d’avoir ce genre de stylo dans sa collection (moi y compris) mais peut on s’en servir quotidiennement sans avoir peur de les abîmer d'un manière ou d'une autre ?

Quel est votre avis ou votre expérience ?

orsotiti a écrit : ↑12 oct. 2024 09:20 Je me demandais quelle était la motivation des acheteurs de stylos ‘haut de gamme’ du style Pelikan maki -e sea world, Pelikan Raden black infinity ou encore Namiki Yukari ...?

Les utilisaient t’il régulièrement comme un stylo plume courant ou les mettaient en vitrine ?

Je reconnais que ce sont de véritables œuvres d’art et sans doute beaucoup d’entre nous rêvent d’avoir ce genre de stylo dans sa collection (moi y compris) mais peut on s’en servir quotidiennement sans avoir peur de les abîmer d'un manière ou d'une autre ?

Quel est votre avis ou votre expérience ?

Si l'on devait faire une statistique de ces acheteurs, on trouverait certainement, en bonne place, une catégorie socio-économique de personnes qui vivent dans la vitrine. Ceux qui teouvent l'heure plus juste quand leur environement les voient la relever sur un objet à 50000 qui prouve leur réusite. Ceux enfin qui, en accord avec la vision de Jacques, un ancien conseiller présidentiel de tonton, habillent la rivalité ostentatoire en moteur économique.

Après, bien sûr et heureusement, il y a toujours des amoureux de beaux objets.

J’imagine qu’on peut être à la fois usager et collectionneur, ou l’un ou l’autre. Ce qui importe, à mon sens, c’est que le stylo-plume soit parfaitement fonctionnel quelques soient son aspect et ses matériaux, sinon, ce n’est qu’un machin.

jddegap a écrit : ↑12 oct. 2024 12:44 J’imagine qu’on peut être à la fois usager et collectionneur, ou l’un ou l’autre. Ce qui importe, à mon sens, c’est que le stylo-plume soit parfaitement fonctionnel quelques soient son aspect et ses matériaux, sinon, ce n’est qu’un machin.

un machin !

Si c'est un Jinhao, un Majohn ou un Wing Sung, c'est plutôt une ma Chine.

Mirifix78 a écrit : ↑12 oct. 2024 15:14 Si c'est un Jinhao, un Majohn ou un Wing Sung, c'est plutôt une ma Chine.

benji.57 a écrit : ↑12 oct. 2024 16:34

Mirifix78 a écrit : ↑12 oct. 2024 15:14 Si c'est un Jinhao, un Majohn ou un Wing Sung, c'est plutôt une ma Chine.

C'est pas bientôt fini de l'encourager ?!?
Bien que, je dois l'avouer, elle est plutôt fine...

Mirifix78 a écrit : ↑12 oct. 2024 15:14 Si c'est un Jinhao, un Majohn ou un Wing Sung, c'est plutôt une ma Chine.

benji.57 a écrit : ↑12 oct. 2024 16:34

Mirifix78 a écrit : ↑12 oct. 2024 15:14 Si c'est un Jinhao, un Majohn ou un Wing Sung, c'est plutôt une ma Chine.

+1

on peut user d'un stylo haut de gamme comme on peut user d'un Leica M (ou Q3.43 de nos jours) ... en toute simplicité et avec un grand plaisir !

Je pense être dans la cible du sujet et me concernant, j'utilise tous mes stylos de la même manière quelque soit la gamme, même si la majorité de mes stylos sont plutôt dans le "haut". Mes stylos, même les éditions limitées, sortent régulièrement de la maison, même mes skeletons. Les maki-e sortent beaucoup moins et je les réserve plutôt pour la maison. Je n'ai jamais sorti mes Heritage 1914 mais c'est juste parce qu'ils sont un peu trop grands, pas pour une question de gamme ni de prix.

Me concernant, j'utilise tous mes stylos et ce, quelques soient leurs prix ... Il m'est régulièrement arrivé de sortir un namiki empereur vermillon sur chantier pour prendre mes notes. Aussi beau soit il, la vocation première d'un stylo ou d'un instrument d'écriture est justement d'écrire avec et d'en éprouver du plaisir.

Mon travail me donner l'opportunité de ne travailler qu'au stylo, l'utilisation de l'ordinateur étant principalement dédié à la version finale d'un document et à son envoi.

Et bien, je te conseille d'essayer et tu verras que c'est très agréable d'utiliser un stylo haut de gamme.
Il suffit de le considérer comme ce qu'il est, un stylo, destiné à ingurgiter de l'encre et à la restituer sur du papier.
Cela s'appelle le plaisir et ce plaisir peut se partager avec d'autres : certains de mes élèves ont pu prendre mon Louis Cartier mon PKS plume Omas ou mon Oldwin en main, écrire avec, j'ai vu le plaisir, plus que l'envie, dans leurs yeux, le plaisir d'écrire avec une plume, de tenir un beau stylo
Tous mes stylos sortent des tiroirs, chers, pas chers, jeunes, vieux, pas de ségrégation ni de jalousie...

orsotiti a écrit : ↑12 oct. 2024 09:20 Je me demandais quelle était la motivation des acheteurs de stylos ‘haut de gamme’ du style Pelikan maki -e sea world, Pelikan Raden black infinity ou encore Namiki Yukari ...?

Les utilisaient t’il régulièrement comme un stylo plume courant ou les mettaient en vitrine ?

Je reconnais que ce sont de véritables œuvres d’art et sans doute beaucoup d’entre nous rêvent d’avoir ce genre de stylo dans sa collection (moi y compris) mais peut on s’en servir quotidiennement sans avoir peur de les abîmer d'un manière ou d'une autre ?

Quel est votre avis ou votre expérience ?

Si j'avais un stylo de cette gamme, je m'en servirais autant que le plaisir d'écrire avec me le permet.

Bon, par contre, il est claire que je ne le baladerais pas dans ma poche comme je peux le faire avec d'autres stylos.

Sur ce sujet, je ne sors que les stylos modernes : les vintages restent au chaud, non pas pour leur fragilité mais plus pour le risque de fuite qu'ils introduisent.

Après, dans les modernes, je ne fais pas de distinction de gamme : un stylo est fait pour servir ! La seule exception est pour les voyages où je n'emporte que mes deux Capless, qui supportent très bien l'avion. Deux cartouches neuves dans le sac et je suis paré à toute éventualité !

Je n'ai que des objets utilisables et utilisés. Certains stylos restent chez moi, mais sont pour autant utilisés très régulièrement (et ils sont encrés dans une couleur que j'aime - forcément, je n'ai gardé que les encres adorées...).

Je tiens un micro-journal, je prends mes notes quotidiennes (menus de la semaine, listes de courses, horaires divers, notes sur post-it), et je fais ma correspondance (trop rare hélas) au stylo-plume.

Je n'ai pas (encore ?) de stylo très cher... mais je ne vois pas vraiment de raison de ne pas utiliser un stylo, sauf défaut évident (écrit mal, sèche, fuit... tout est possible). Et dans ce cas, ce n'est pas un stylo utilisable, donc il n'a pas de place chez moi.

orsotiti a écrit : ↑12 oct. 2024 09:20 Quel est votre avis ou votre expérience ?

J’utilise presque tous mes stylos partout, de mon AGJ 40 au Lamy ABC du petit. La seule exception est certains vintages qui fuient un peu, et donc sont peu pratiques au niveau transport … et puis les taches sur les doigts ça le fait moyen au bureau

La grande crainte est la perte de certains stylos uniques comme le AGJ sus-cité ou encore des vintages assez rares comme les CS DURO 2. Mais je préfère le risque à en faire des attrapes poussière.

J’espère t’avoir aidé.