Revue Nahvalur Eclipse Electrum
Posté : 21 sept. 2024 17:14
Bonjour SPO !
Reçu tout récemment, ce stylo est ma toute première expérience d’achat en pré-commande.
Sur ce point, je ne suis pas déçu : tout s’est bien passé, même si notre revendeur italien préféré a été, à mes yeux, un peu trop discret jusqu’à l’expédition.
Disons que ça fait partie du stress d’avoir commandé un truc qui n’existe pas encore…
Pour briser d’avance tout suspens, je ne ferai, dans cette présentation, aucun comparatif avec le capless de Pilot, puisqu’aucun d’entre vous n’a eu l’idée de m’en offrir un…
On commence par le déballage. La surboîte protège la boîte, toutes deux étant frappées du narval stylisé de NAHVALUR.
Le couvercle est formée en creux, qui ne sert à rien d'autre qu’à faire joli, puisqu'il recouvre l'intégralité du contenant. Mais en vrai, ça fait vraiment classe !


On soulève le couvercle et le stylo se dévoile, bien calé et bien protégé dans une mousse confortable, recouverte du carton du même effet que le reste.
Franchement un très beau travail d'emballage, pour un stylo à moins de 100 €.

L’objet est bien fini, les ajustements sont bons, le traitement de surface est régulier. On aime ou on n’aime pas, mais tout ceci est bien fait. La marque apparaît discrètement sur l’une des douze faces, la même que celle de l’agrafe. C’est un réglage d’usine car cette dernière est amovible et placée sur la seule partie circulaire du « capuchon » (j’appelle « capuchon » la partie du corps qui abrite la plume).
Ce stylo est un gros gabarit. Voyez-le, placé à côté de notre référence commune… Et au regard de sa taille, il est très, très léger : 35 g sur une balance de cuisine. Au point qu’on le croirait en plastic galvanisé. Les plus malins d’entre vous comprendront pourquoi je ne donne pas le poids sans capuchon.
Je vous rassure tout de suite, le bic est le cadeau d’anniversaire de mariage pour ma compagne, c’est pour ça qu’il n’est pas déballé.

Pour s’en servir, rien de plus simple : c’est un système clic-clic, et ce sont les deux moitiés du corps qui coulissent l’une face à l’autre ; la plume apparaît (et le stylo rétréci d’un bon centimètre).
C’est une toute petite plume, qui va dépasser de moins d’un centimètre de son embouchure. Elle est noire, et gravé du logo Nahvalur et d’un F, puisque je l’ai choisie fine. (Le tout étant tellement petit et tellement noir qu’il m’a été impossible de vous le prendre en photo. Mais à la loupe, c’est très joli).

Le remplissage nécessite un démontage, qui sépare trois éléments, quatre si l’on compte le ressort baladeur-mais-pas-sauteur. Pour ce faire, il faut tourner le cul du stylo, qui entraîne le cylindre creux correspondant au corps d’un stylo normal.

Le piston est en fait un convertisseur, même pas captif, qui ressemble à s’y méprendre au fameux CON-40 de son concurrent. Il y ressemble en tout point, y compris pour ce qui concerne sa contenance ridicule et cette énorme bulle d’air impossible à évacuer !

Le remplissage est galère, disons-le tout de suite : la plume est tellement longue que dans mon flacon Taccia à peine en-dessous de la moitié, le niveau est trop bas pour que l’encre soit aspirée. Tremper le convertisseur ne me semble pas être une option, à la fois au regard de la largeur de l’orifice, qui fait redouter une vidange rapide, et au regard de sa longueur, qui risque d’être trop courte pour atteindre la surface. Bref, avec ce système, il vous faudra n’utiliser que des flacons neufs… ou la bonne vieille seringue !
Quand à connaître le niveau d’encre restant dans le stylo, là aussi, il vous faudra être devin : la partie visible du convertisseur est ridiculement petite.
Un bon point pour lui, ceux qui redoutent cette fameuse agrafe sous les doigts pourront l’enlever. Je n’ai pas osé le faire car elle est très serrée et j’ai peur de rayer la finition (je n’ai pas de chasse-goupille). Et comme il est facetté, pas de risque qu’il se mette à rouler.
À l’écriture, c’est une vraie F, à l’image des japonnaises, et c’est un vrai clou, à l’image des plumes modernes. Tout ce que j’aime.
Malheureusement, il a deux défauts majeurs, l’un subjectif, l’autre objectif.
Commençons par le subjectif : ce stylo de 15 cm de long est bien trop gros pour moi, habitué aux stylos fins. D’un diamètre constant de 13,5 mm, assurant une prise sans doute trop serrée, mes doigts se crispent au bout d’une dizaine de lignes. Il est donc compliqué pour moi de l’utiliser.
Et pour assenner le coup de grâce, le défaut objectif : il sèche.
La première fois, je l’ai utilisé après 24 heures. Je me suis dit bon, je conçois qu’il faille l’utiliser quotidiennement, au regard de cette particularité de « sans-capuchon ». En réalité, il sèche beaucoup plus vite. Je n’ai pas pris le temps d’essayer une autre encre que la Taccia Koiai qu’il contient en ce moment, mais au regard du cumul de ces deux défauts, il ne rentrera pas dans ma rotation. Je pense que je ne vais pas l’utiliser d’ici… fort fort longtemps !
Je remercie mon carrelage, qui m’a bien aidé pour illustrer cet article, ainsi que tous ceux qui ont tout lu. Et pour rassurer ceux qui, en voie de disparition, ont encore un peu d’empathie, ma compagne et moi ne sommes pas mariés.
Reçu tout récemment, ce stylo est ma toute première expérience d’achat en pré-commande.
Sur ce point, je ne suis pas déçu : tout s’est bien passé, même si notre revendeur italien préféré a été, à mes yeux, un peu trop discret jusqu’à l’expédition.
Disons que ça fait partie du stress d’avoir commandé un truc qui n’existe pas encore…
Pour briser d’avance tout suspens, je ne ferai, dans cette présentation, aucun comparatif avec le capless de Pilot, puisqu’aucun d’entre vous n’a eu l’idée de m’en offrir un…

On commence par le déballage. La surboîte protège la boîte, toutes deux étant frappées du narval stylisé de NAHVALUR.
Le couvercle est formée en creux, qui ne sert à rien d'autre qu’à faire joli, puisqu'il recouvre l'intégralité du contenant. Mais en vrai, ça fait vraiment classe !


On soulève le couvercle et le stylo se dévoile, bien calé et bien protégé dans une mousse confortable, recouverte du carton du même effet que le reste.
Franchement un très beau travail d'emballage, pour un stylo à moins de 100 €.

L’objet est bien fini, les ajustements sont bons, le traitement de surface est régulier. On aime ou on n’aime pas, mais tout ceci est bien fait. La marque apparaît discrètement sur l’une des douze faces, la même que celle de l’agrafe. C’est un réglage d’usine car cette dernière est amovible et placée sur la seule partie circulaire du « capuchon » (j’appelle « capuchon » la partie du corps qui abrite la plume).
Ce stylo est un gros gabarit. Voyez-le, placé à côté de notre référence commune… Et au regard de sa taille, il est très, très léger : 35 g sur une balance de cuisine. Au point qu’on le croirait en plastic galvanisé. Les plus malins d’entre vous comprendront pourquoi je ne donne pas le poids sans capuchon.

Je vous rassure tout de suite, le bic est le cadeau d’anniversaire de mariage pour ma compagne, c’est pour ça qu’il n’est pas déballé.


Pour s’en servir, rien de plus simple : c’est un système clic-clic, et ce sont les deux moitiés du corps qui coulissent l’une face à l’autre ; la plume apparaît (et le stylo rétréci d’un bon centimètre).
C’est une toute petite plume, qui va dépasser de moins d’un centimètre de son embouchure. Elle est noire, et gravé du logo Nahvalur et d’un F, puisque je l’ai choisie fine. (Le tout étant tellement petit et tellement noir qu’il m’a été impossible de vous le prendre en photo. Mais à la loupe, c’est très joli).

Le remplissage nécessite un démontage, qui sépare trois éléments, quatre si l’on compte le ressort baladeur-mais-pas-sauteur. Pour ce faire, il faut tourner le cul du stylo, qui entraîne le cylindre creux correspondant au corps d’un stylo normal.

Le piston est en fait un convertisseur, même pas captif, qui ressemble à s’y méprendre au fameux CON-40 de son concurrent. Il y ressemble en tout point, y compris pour ce qui concerne sa contenance ridicule et cette énorme bulle d’air impossible à évacuer !

Le remplissage est galère, disons-le tout de suite : la plume est tellement longue que dans mon flacon Taccia à peine en-dessous de la moitié, le niveau est trop bas pour que l’encre soit aspirée. Tremper le convertisseur ne me semble pas être une option, à la fois au regard de la largeur de l’orifice, qui fait redouter une vidange rapide, et au regard de sa longueur, qui risque d’être trop courte pour atteindre la surface. Bref, avec ce système, il vous faudra n’utiliser que des flacons neufs… ou la bonne vieille seringue !
Quand à connaître le niveau d’encre restant dans le stylo, là aussi, il vous faudra être devin : la partie visible du convertisseur est ridiculement petite.
Un bon point pour lui, ceux qui redoutent cette fameuse agrafe sous les doigts pourront l’enlever. Je n’ai pas osé le faire car elle est très serrée et j’ai peur de rayer la finition (je n’ai pas de chasse-goupille). Et comme il est facetté, pas de risque qu’il se mette à rouler.
À l’écriture, c’est une vraie F, à l’image des japonnaises, et c’est un vrai clou, à l’image des plumes modernes. Tout ce que j’aime.
Malheureusement, il a deux défauts majeurs, l’un subjectif, l’autre objectif.
Commençons par le subjectif : ce stylo de 15 cm de long est bien trop gros pour moi, habitué aux stylos fins. D’un diamètre constant de 13,5 mm, assurant une prise sans doute trop serrée, mes doigts se crispent au bout d’une dizaine de lignes. Il est donc compliqué pour moi de l’utiliser.
Et pour assenner le coup de grâce, le défaut objectif : il sèche.
La première fois, je l’ai utilisé après 24 heures. Je me suis dit bon, je conçois qu’il faille l’utiliser quotidiennement, au regard de cette particularité de « sans-capuchon ». En réalité, il sèche beaucoup plus vite. Je n’ai pas pris le temps d’essayer une autre encre que la Taccia Koiai qu’il contient en ce moment, mais au regard du cumul de ces deux défauts, il ne rentrera pas dans ma rotation. Je pense que je ne vais pas l’utiliser d’ici… fort fort longtemps !
Je remercie mon carrelage, qui m’a bien aidé pour illustrer cet article, ainsi que tous ceux qui ont tout lu. Et pour rassurer ceux qui, en voie de disparition, ont encore un peu d’empathie, ma compagne et moi ne sommes pas mariés.