S.T. Dupont Montparnasse "Godron"
Posté : 30 janv. 2024 08:52
Ce stylo n'est pas une nouvelle production mais en parcourant l'excellent index des essais (
), aucune trace de celui-ci donc une petite présentation s'imposait.
En 1989, S.T. Dupont présente sa nouvelle gamme de stylos : Le Montparnasse. Il se positionne comme le haut de gamme de la marque jusqu’à l’arrivée quelques années plus tard de l’Olympio.
Le Montparnasse est un stylo en laiton recouvert de métaux précieux ou de laque de Chine, toutes les plumes sont en or monochrome 18K. Il prend un peu d’embonpoint par rapport à ses prédécesseurs et existera en deux tailles « medium » et « large ». Il s’alimente par cartouche ou convertisseur de type « Parker ».
Le modèle présenté est le Silver « guilloché Godron », un modèle plaqué argent et attributs plaqué or.


Une section interne
Lorsqu’on dévisse le capuchon, on constate que la section est interne.
Comment faire pour la dévisser et encrer le stylo sans toucher la plume et risquer de se salir les doigts (chose impensable pour la marque de luxe) ?
ST Dupont va s’inspirer d’un système existant sur un de ses modèles de briquet pour le remplissage de gaz (Dupont copie Dupont)
Un petit anneau escamotable et pivotant est logé dans l’enjoliveur du haut du corps. En lui faisant faire un tour dans le sens antihorlogique, tout en tenant le corps, la section se débloque et sort légèrement de son logement, il n’y a plus qu’à la saisir délicatement et la sortir complètement du corps. Ingénieux non, même si je reste persuadé que certains s’en mettront plein les doigts par maladresse ou par plaisir. Pour refermer, on fait juste l’inverse. On vient positionner la section contre le corps, on fait pivoter le petit anneau sens horlogique et la section vient se loger et se bloquer dans le corps.


La section dans son logement.

Ici, débloquée

La bague du bas du corps qui se termine en « trompette » est très dissuasive pour ceux qui s’aventureraient à descendre les doigts au plus près de la plume. Cette bague est gravée S.T. Dupont Paris

L'agrafe est en plaqué or et rehaussée d'une bandelette de laque de Chine. On aurait apprécier qu'elle soit montée sur ressort mais il n'en est rien donc elle est assez rigide. Comme tous S.T. Dupont de l'époque, elle est gravée "MADE IN FRANCE" d'un côté et reçoit son numéro d'identification de l'autre.



La plume
Comme dit plus haut, la plume est en or 18 carats (luxe à la française oblige).
Elle est circulaire et sensée rappeler la forme de la plume d’oie d’antan. Ça se rapproche quand même des plumes Sheaffer
(Faverges qui copie Madison).
Elle est gravée d'un "18ct", du "D" calligraphié et "750". Je la trouve très sobre et élégante.
Cette plume est douce avec un bon débit. Elle a une légère flexibilité, sans comparaison avec certaines vintages mais assez pour ne pas la traiter de "Rotring".
Maintenant, reste la tenue en main ! C'est comme pour le Capless, on aime ou pas (du tout). Ce système de section interne fait qu'il faut tenir le stylo loin de la plume. Cette position n'est pas naturelle pour moi et l'angle stylo/papier est trop faible par rapport à "ma normalité".
Donc, j'ai tendance à redescendre les doigts sur cette fameuse bague "trompette", ce qui n'est pas absolument pas confortable.



Le dentifrice pas que pour les dents
Cela n'a rien a voir mais pour astiquer mes objets en argent, j'utilise du dentifrice.




Enfin pour terminer, avec d'autres "plaqué argent" : le Pelikan 750 et le S.T. Dupont Saint-Germain.

Et voilà

En 1989, S.T. Dupont présente sa nouvelle gamme de stylos : Le Montparnasse. Il se positionne comme le haut de gamme de la marque jusqu’à l’arrivée quelques années plus tard de l’Olympio.
Le Montparnasse est un stylo en laiton recouvert de métaux précieux ou de laque de Chine, toutes les plumes sont en or monochrome 18K. Il prend un peu d’embonpoint par rapport à ses prédécesseurs et existera en deux tailles « medium » et « large ». Il s’alimente par cartouche ou convertisseur de type « Parker ».
Le modèle présenté est le Silver « guilloché Godron », un modèle plaqué argent et attributs plaqué or.


Une section interne
Lorsqu’on dévisse le capuchon, on constate que la section est interne.
Comment faire pour la dévisser et encrer le stylo sans toucher la plume et risquer de se salir les doigts (chose impensable pour la marque de luxe) ?
ST Dupont va s’inspirer d’un système existant sur un de ses modèles de briquet pour le remplissage de gaz (Dupont copie Dupont)



La section dans son logement.

Ici, débloquée

La bague du bas du corps qui se termine en « trompette » est très dissuasive pour ceux qui s’aventureraient à descendre les doigts au plus près de la plume. Cette bague est gravée S.T. Dupont Paris

L'agrafe est en plaqué or et rehaussée d'une bandelette de laque de Chine. On aurait apprécier qu'elle soit montée sur ressort mais il n'en est rien donc elle est assez rigide. Comme tous S.T. Dupont de l'époque, elle est gravée "MADE IN FRANCE" d'un côté et reçoit son numéro d'identification de l'autre.



La plume
Comme dit plus haut, la plume est en or 18 carats (luxe à la française oblige).
Elle est circulaire et sensée rappeler la forme de la plume d’oie d’antan. Ça se rapproche quand même des plumes Sheaffer

Elle est gravée d'un "18ct", du "D" calligraphié et "750". Je la trouve très sobre et élégante.
Cette plume est douce avec un bon débit. Elle a une légère flexibilité, sans comparaison avec certaines vintages mais assez pour ne pas la traiter de "Rotring".
Maintenant, reste la tenue en main ! C'est comme pour le Capless, on aime ou pas (du tout). Ce système de section interne fait qu'il faut tenir le stylo loin de la plume. Cette position n'est pas naturelle pour moi et l'angle stylo/papier est trop faible par rapport à "ma normalité".
Donc, j'ai tendance à redescendre les doigts sur cette fameuse bague "trompette", ce qui n'est pas absolument pas confortable.



Le dentifrice pas que pour les dents
Cela n'a rien a voir mais pour astiquer mes objets en argent, j'utilise du dentifrice.




Enfin pour terminer, avec d'autres "plaqué argent" : le Pelikan 750 et le S.T. Dupont Saint-Germain.

Et voilà
