Rössler Bütten Hochwertiges Schreibpapier - bloc 50 feuilles A4 80 gr/m²
Posté : 08 juin 2023 13:28
AVERTISSEMENT du 22 juin.
Suite à cette revue, grindsel, (pour ne pas la nommer
), s’est procuré le même bloc au même endroit (Amazon), lequel, sous une apparence strictement identique, y compris le numéro de série, n’a absolument pas les qualités propices à l’écriture au stylo-plume que je louais volontiers dans ma revue initiale, que je viens donc de repousser un peu plus bas.
Mon hypothèse : le couchage minéral est manquant ou la "sauce" utilisée est dégradée sur ce bloc de papier défectueux. Mais comment pourrait-on oublier une étape si importante du processus de fabrication du papier ?
Je vais prendre langue avec le papetier via son site officiel, curieux d'une réponse et de ce qu'elle sera.
Et dire qu’on se demande parfois pourquoi il nous arrive d'émettre des opinions aussi radicalement divergentes !
Visuels après rapprochement de deux feuilles issues de chacun des blocs :
Pour les gros plans ci-après, le papier posant problème est toujours positionné au dessous de celui qui est OK. J'ai inversé horizontalement les images du verso pour une meilleure perception du ghosting, (amplifié par la technique du scanner) et du bleedthrough.
M. Faivet Memento Kingsize + Rohrer & Klingner Alt-Goldgrün :
Parker Vacumatic + Edelstein Aquamarine :
Sailor 1911 Realo + Iroshizuku Asa-Gao :
Aurora Optima + Sailor Manyo Ume :
Pelikan M1000 + Rohrer & Klingner Alt-Bordeaux
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REVUE ORIGINALE
Ce n'est pas écrit sur la couverture du bloc mais c'est bien un papier à lettre de la marque allemande Rössler.
Un bloc de 50 feuilles A4 de papier vélin 80 gr/m² pour la correspondance, martelé au recto par calandrage, à l’excellent rapport qualité-prix.
Je me le suis procuré après que tab ait eu la gentillesse de me le faire découvrir.
Le papier n’est pas traité aux azurants optiques et conserve donc une couleur crème. Le recto est relativement lustré : un bel aspect de structure associé aux effets de martelage.
J’ignore quel crédit il convient d’accorder à la notion « fait main » ainsi que google translate interprète "bütten", une mention faisant référence à ces cuves où l’ouvrier plongeait puis agitait son tamis à châssis dans la pâte de papier :
Les fibres sont extrêmement resserrées et ce vélin réagit parfaitement, quelque soit la plume : fougération invisible à l’œil nu, pas de traversement, même avec les débits d’encre excessifs, et une tolérance rare, pour un vélin traditionnel, aux plumes les plus acérées, lesquelles n’accrochent jamais tout en restant correctement guidées. Même les effets de flexibilité sont possibles sans que la plume ne bute après un plein descendant, au moment de la transition vers une remontée en délié.
Oops : désolé pour ”commode”.
A gauche le Rössler Bütten et à droite un autre vélin bon marché de qualité, le Clairefontaine Triomphe :
La brillance de l’encre déposée et les effets d'ombrage sont réduits mais, en contrepartie, le tracé et la colorimétrie acquierent une élégance certaine.
Les bords crénelés, à la manière des tirages photographiques des années 50, peuvent séduire par leur aspect vieillot. Je ne déteste pas. On peut aussi considérer que cela confère un côté cucul la praline à son courrier.
Le verso demeure brut de forme. Il supporte très correctement le stylo-plume, mais en renvoyant des sensations plus médiocres ; Je ne l'utiliserai pas pour ma correspondance.
Une expérience très positive en usage épistolaire : toucher et apparence d’une belle qualité, un peu désuète, combinés à la belle facilité d’usage, mais avec des sensations prononcées.
Suite à cette revue, grindsel, (pour ne pas la nommer
), s’est procuré le même bloc au même endroit (Amazon), lequel, sous une apparence strictement identique, y compris le numéro de série, n’a absolument pas les qualités propices à l’écriture au stylo-plume que je louais volontiers dans ma revue initiale, que je viens donc de repousser un peu plus bas. Mon hypothèse : le couchage minéral est manquant ou la "sauce" utilisée est dégradée sur ce bloc de papier défectueux. Mais comment pourrait-on oublier une étape si importante du processus de fabrication du papier ?Je vais prendre langue avec le papetier via son site officiel, curieux d'une réponse et de ce qu'elle sera.
Et dire qu’on se demande parfois pourquoi il nous arrive d'émettre des opinions aussi radicalement divergentes !Visuels après rapprochement de deux feuilles issues de chacun des blocs :
Pour les gros plans ci-après, le papier posant problème est toujours positionné au dessous de celui qui est OK. J'ai inversé horizontalement les images du verso pour une meilleure perception du ghosting, (amplifié par la technique du scanner) et du bleedthrough.
M. Faivet Memento Kingsize + Rohrer & Klingner Alt-Goldgrün :
Parker Vacumatic + Edelstein Aquamarine :
Sailor 1911 Realo + Iroshizuku Asa-Gao :
Aurora Optima + Sailor Manyo Ume :
Pelikan M1000 + Rohrer & Klingner Alt-Bordeaux
REVUE ORIGINALE
Ce n'est pas écrit sur la couverture du bloc mais c'est bien un papier à lettre de la marque allemande Rössler.
Un bloc de 50 feuilles A4 de papier vélin 80 gr/m² pour la correspondance, martelé au recto par calandrage, à l’excellent rapport qualité-prix.
Je me le suis procuré après que tab ait eu la gentillesse de me le faire découvrir.
Le papier n’est pas traité aux azurants optiques et conserve donc une couleur crème. Le recto est relativement lustré : un bel aspect de structure associé aux effets de martelage.
J’ignore quel crédit il convient d’accorder à la notion « fait main » ainsi que google translate interprète "bütten", une mention faisant référence à ces cuves où l’ouvrier plongeait puis agitait son tamis à châssis dans la pâte de papier :
Les fibres sont extrêmement resserrées et ce vélin réagit parfaitement, quelque soit la plume : fougération invisible à l’œil nu, pas de traversement, même avec les débits d’encre excessifs, et une tolérance rare, pour un vélin traditionnel, aux plumes les plus acérées, lesquelles n’accrochent jamais tout en restant correctement guidées. Même les effets de flexibilité sont possibles sans que la plume ne bute après un plein descendant, au moment de la transition vers une remontée en délié.
Oops : désolé pour ”commode”.
A gauche le Rössler Bütten et à droite un autre vélin bon marché de qualité, le Clairefontaine Triomphe :
La brillance de l’encre déposée et les effets d'ombrage sont réduits mais, en contrepartie, le tracé et la colorimétrie acquierent une élégance certaine.
Les bords crénelés, à la manière des tirages photographiques des années 50, peuvent séduire par leur aspect vieillot. Je ne déteste pas. On peut aussi considérer que cela confère un côté cucul la praline à son courrier.
Le verso demeure brut de forme. Il supporte très correctement le stylo-plume, mais en renvoyant des sensations plus médiocres ; Je ne l'utiliserai pas pour ma correspondance.
Une expérience très positive en usage épistolaire : toucher et apparence d’une belle qualité, un peu désuète, combinés à la belle facilité d’usage, mais avec des sensations prononcées.
