Présentation : Simon, de Charleville-Mézières, aimerait vous rencontrer pour apprendre à faire
Posté : 26 oct. 2022 09:13
Bonjour à vous,
Je viens d’arriver sur ce forum, je m’appelle Simon, j’ai 29 ans, et j’habite actuellement à Charleville-Mézières.
Outre cultiver les savoir-faire manuels et anciens comme le travail du bois sans machine, le rasage au rasoir droit, le pain au levain et d’autres, et réhabiliter les outils nécessaires à ceux-ci, je m’intéresse aux stylos à plume depuis quelques années maintenant.
J’écrivais avec un stylo à plume à l’école, mais je n’ai commencé à vraiment m’intéresser à eux que quand j’ai découvert le Waterman Exclusive de mon père, lourd, avec sa plume en or. Je me suis mis à me renseigner sur les splumes, j’ai parcouru FountainPenNetwork, et j’ai possédé quelques stylos, parmi lesquels je me rappelle un Pelikan M200, un Parker Vacumatic « golden pearl » de 1943, un Sheaffer Snorkel, un Danitrio Cum Laude, un splume Ero à piston en liège, des Pilot 78G, un Montblanc 344 de 1956-57, et un Reform 1745.
J’ai ensuite eu une phase où j’aspirai à me passer de graisse de silicone et d’encre pour splume, selon un idéal où je vivrais sans recours à des produits synthétiques ou industriels, et j’ai utilisé un porte-plume, vendant dans le même temps le Montblanc 344, alors mon seul splume. — Mais, comme vous pouvez le deviner à ce que je poste ici, je suis revenu aux splumes. Et j’ai regretté mon 344… mais seulement jusqu’à ce que j’aie la surprise et la satisfaction de trouver sur un vide-greniers, pour cinq euros, un Parker Duofold anglais de 1952 en parfait état de fonctionnement, qui me plaît plus encore que le Montblanc.
J’ai plus tard appris au sujet des splumes plus anciens, et en particulier ceux rétractables en ébonite. Ils m’apparaissent comme les rasoirs droits des splumes, et j’en ai voulu un. Mais ceux que je voyais en ligne échappaient à mon budget ridicule. (J’aime commencer pas cher, dans un nouveau domaine. Avec les couteaux japonais, par exemple, j’ai commencé en achetant une lame de nakiri (en bon acier kirouille, mais de fabrication industrielle,) et une lame de yanagiba (forgée, celle-là) pour respectivement cinq et deux euros ; prix dérisoires dus à leur très mauvais état. Après quelques heures de travail, elles ont donné des couteaux très satisfaisants, et, avec l’expérience, je suis maintenant disposé à dépenser ce qu’il faudra pour un couteau à mon goût.) J’étais frustré, jusqu’à il y a quatre jours : J’ai trouvé sur un vide-greniers un stylo rétractable de fabrication française marbré noir et rouge, le premier que je vois en vrai depuis que je m’y intéresse. La plume semblait intacte, et le mécanisme fonctionnait avec douceur. Ma dernière préoccupation était l’étanchéité de la chose. Je l’ai testé sur place, en versant dedans de l’eau de ma gourde. Le stylo ne fuyait pas fermé ni plume sortie, et je l’ai acheté pour vingt euros.
Je prends bien du plaisir à le manipuler et à l’utiliser, depuis – sans même avoir eu à le remplir d’encre : Il y avait tellement de colorant sec dans le stylo, restant du dernier remplissage (quand était-ce ?!) que l’eau que j’ai versée de ma gourde a produit de l’encre ! (et de la bonne saturation et texture, comble de chance.)

Ma principale motivation à rejoindre ce forum aujourd’hui est de rencontrer des membres avec qui m’occuper, sous supervision compétente et avec le matériel approprié, de premières réhabilitations (comptant à l’heure actuelle installer un nouveau sac à un petit stylo Unic, et réviser et polir le rétractable récemment acquis) ; avec une aspiration à devenir aussi compétent dans ce domaine qu’avec les rasoirs droits (où je fais de nouvelles châsses à partir de corne brute, et rémoule les lames pour faciliter à l’extrême l’aiguisage) et les scies (où je sais faire à peu près tout ce qui peut être nécessaire, dont refaire une denture.)
D'ici là, je m'en vais continuer à apprendre. J’ai une grande soif de comprendre les évolutions du stylo à plume (et des instruments d’écriture qui l’ont précédé et l’ont suivi, d’ailleurs) selon les besoins et les idées de ses utilisateurs et de ses concepteurs. Je m’en vais donc parcourir les pages de référence de Richard Binder et d’autres.
À bientôt j’espère !
Simon
Je viens d’arriver sur ce forum, je m’appelle Simon, j’ai 29 ans, et j’habite actuellement à Charleville-Mézières.
Outre cultiver les savoir-faire manuels et anciens comme le travail du bois sans machine, le rasage au rasoir droit, le pain au levain et d’autres, et réhabiliter les outils nécessaires à ceux-ci, je m’intéresse aux stylos à plume depuis quelques années maintenant.
J’écrivais avec un stylo à plume à l’école, mais je n’ai commencé à vraiment m’intéresser à eux que quand j’ai découvert le Waterman Exclusive de mon père, lourd, avec sa plume en or. Je me suis mis à me renseigner sur les splumes, j’ai parcouru FountainPenNetwork, et j’ai possédé quelques stylos, parmi lesquels je me rappelle un Pelikan M200, un Parker Vacumatic « golden pearl » de 1943, un Sheaffer Snorkel, un Danitrio Cum Laude, un splume Ero à piston en liège, des Pilot 78G, un Montblanc 344 de 1956-57, et un Reform 1745.
J’ai ensuite eu une phase où j’aspirai à me passer de graisse de silicone et d’encre pour splume, selon un idéal où je vivrais sans recours à des produits synthétiques ou industriels, et j’ai utilisé un porte-plume, vendant dans le même temps le Montblanc 344, alors mon seul splume. — Mais, comme vous pouvez le deviner à ce que je poste ici, je suis revenu aux splumes. Et j’ai regretté mon 344… mais seulement jusqu’à ce que j’aie la surprise et la satisfaction de trouver sur un vide-greniers, pour cinq euros, un Parker Duofold anglais de 1952 en parfait état de fonctionnement, qui me plaît plus encore que le Montblanc.
J’ai plus tard appris au sujet des splumes plus anciens, et en particulier ceux rétractables en ébonite. Ils m’apparaissent comme les rasoirs droits des splumes, et j’en ai voulu un. Mais ceux que je voyais en ligne échappaient à mon budget ridicule. (J’aime commencer pas cher, dans un nouveau domaine. Avec les couteaux japonais, par exemple, j’ai commencé en achetant une lame de nakiri (en bon acier kirouille, mais de fabrication industrielle,) et une lame de yanagiba (forgée, celle-là) pour respectivement cinq et deux euros ; prix dérisoires dus à leur très mauvais état. Après quelques heures de travail, elles ont donné des couteaux très satisfaisants, et, avec l’expérience, je suis maintenant disposé à dépenser ce qu’il faudra pour un couteau à mon goût.) J’étais frustré, jusqu’à il y a quatre jours : J’ai trouvé sur un vide-greniers un stylo rétractable de fabrication française marbré noir et rouge, le premier que je vois en vrai depuis que je m’y intéresse. La plume semblait intacte, et le mécanisme fonctionnait avec douceur. Ma dernière préoccupation était l’étanchéité de la chose. Je l’ai testé sur place, en versant dedans de l’eau de ma gourde. Le stylo ne fuyait pas fermé ni plume sortie, et je l’ai acheté pour vingt euros.
Je prends bien du plaisir à le manipuler et à l’utiliser, depuis – sans même avoir eu à le remplir d’encre : Il y avait tellement de colorant sec dans le stylo, restant du dernier remplissage (quand était-ce ?!) que l’eau que j’ai versée de ma gourde a produit de l’encre ! (et de la bonne saturation et texture, comble de chance.)

Ma principale motivation à rejoindre ce forum aujourd’hui est de rencontrer des membres avec qui m’occuper, sous supervision compétente et avec le matériel approprié, de premières réhabilitations (comptant à l’heure actuelle installer un nouveau sac à un petit stylo Unic, et réviser et polir le rétractable récemment acquis) ; avec une aspiration à devenir aussi compétent dans ce domaine qu’avec les rasoirs droits (où je fais de nouvelles châsses à partir de corne brute, et rémoule les lames pour faciliter à l’extrême l’aiguisage) et les scies (où je sais faire à peu près tout ce qui peut être nécessaire, dont refaire une denture.)
D'ici là, je m'en vais continuer à apprendre. J’ai une grande soif de comprendre les évolutions du stylo à plume (et des instruments d’écriture qui l’ont précédé et l’ont suivi, d’ailleurs) selon les besoins et les idées de ses utilisateurs et de ses concepteurs. Je m’en vais donc parcourir les pages de référence de Richard Binder et d’autres.
À bientôt j’espère !
Simon