Mon exposition photo et calamophile
Posté : 01 oct. 2022 21:23
Ce n'est pas la première fois que je documente l'une de mes expositions photo sur notre forum.
En 2019, c'était parce que j'avais proposé aux rédacteurs de mon livre d'or le choix entre quatre Jinhao 159 avec encres variées et que cette initiative avait rencontré le succès.
Pour sa manifestation annuelle des 1er et 2 octobre 2022, l'association Regards Alpins proposait aux photographes intéressés par la notion de contrainte dans la création un «dialogue photographique» avec le mouvement littéraire OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle, Queneau, Perec, … etc) et il se trouve que ma calamophilie a littéralement pénétré mes photographies.
Que je m’explique ...
Oulipo ? Contraintes formelles ? Mathématiques ? Photographie ?
En 1961, Raymond Queneau a publié Cent-Mille-Milliards de poèmes, un recueil de poésie combinatoire où chaque vers d’inspiration surréaliste était imprimé sur une bandelette.

J’ai choisi l’un des sonnets en sélectionnant les 14 vers qu’il me semblait possible d’interpréter visuellement.

Mon installation reprend l’allure du sonnet 4-4-3-3, c'est pourquoi mes tirages de 50 cm de largeur reprennent cette formule.
L'équilibre visuel de l'ensemble a imposé pour chacune des 14 photos le ratio 1,5 X 4, soit, en tenant compte des marges, 15 x 40 cm.
Afin de remplir graphiquement un cadrage aussi large, et d’encore plus insister sur la redondance de sens, je fais figurer chaque vers au bord de l'image, transcrit au stylo-plume sur une bande de papier calque placée dans la lumière à la pointe d'un tuteur de bambou.
Ainsi, ces lapalissades photographiques sont-elles doublement tautologiques.
Triplement même pour la vue n°10 où je mets en scène trois Montblanc et un Sailor.














Ma bande de calque mise en évidence :

J’ai utilisé l’Aurora Optima à plume IT.
Je me suis mis en retrait avec mon carnet Kokuyo et l’Aurora 88 Black Mamba tandis qu’un monsieur regarde mes photos.

Je gribouille et prends note des observations qui me viennent, c’est un moyen que j’ai trouvé pour supporter ces longues journées où il faut faire acte de présence …
En 2019, c'était parce que j'avais proposé aux rédacteurs de mon livre d'or le choix entre quatre Jinhao 159 avec encres variées et que cette initiative avait rencontré le succès.
Pour sa manifestation annuelle des 1er et 2 octobre 2022, l'association Regards Alpins proposait aux photographes intéressés par la notion de contrainte dans la création un «dialogue photographique» avec le mouvement littéraire OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle, Queneau, Perec, … etc) et il se trouve que ma calamophilie a littéralement pénétré mes photographies.
Que je m’explique ...
Oulipo ? Contraintes formelles ? Mathématiques ? Photographie ?
En 1961, Raymond Queneau a publié Cent-Mille-Milliards de poèmes, un recueil de poésie combinatoire où chaque vers d’inspiration surréaliste était imprimé sur une bandelette.

J’ai choisi l’un des sonnets en sélectionnant les 14 vers qu’il me semblait possible d’interpréter visuellement.

Mon installation reprend l’allure du sonnet 4-4-3-3, c'est pourquoi mes tirages de 50 cm de largeur reprennent cette formule.
L'équilibre visuel de l'ensemble a imposé pour chacune des 14 photos le ratio 1,5 X 4, soit, en tenant compte des marges, 15 x 40 cm.
Afin de remplir graphiquement un cadrage aussi large, et d’encore plus insister sur la redondance de sens, je fais figurer chaque vers au bord de l'image, transcrit au stylo-plume sur une bande de papier calque placée dans la lumière à la pointe d'un tuteur de bambou.
Ainsi, ces lapalissades photographiques sont-elles doublement tautologiques.
Triplement même pour la vue n°10 où je mets en scène trois Montblanc et un Sailor.














Ma bande de calque mise en évidence :

J’ai utilisé l’Aurora Optima à plume IT.
Je me suis mis en retrait avec mon carnet Kokuyo et l’Aurora 88 Black Mamba tandis qu’un monsieur regarde mes photos.

Je gribouille et prends note des observations qui me viennent, c’est un moyen que j’ai trouvé pour supporter ces longues journées où il faut faire acte de présence …