OPUS 88 Jazz Holiday avec Jowo #6 soft extra fine
Posté : 26 juin 2022 08:09
Je cherchais un stylo qui puisse me servir de support pour une plume Jowo #6 pour tester une plume full flex de Pablo Carrasco (FPnibs). Cette dernière devrait être livré la semaine prochaine...
Donc, j'ai commencé à chercher du coté de TWSBI et son modèle VAC 700 R, mais allez savoir pourquoi le design ne me plait pas. Et puis, il y a quelques semaines, darazs a fait la revue de son "Opus 88 Demonstrator et plume flexible fpnibs", mais une fois de plus le design de ce stylo ne m'a pas plus.
En fouinant sur le net à la recherche de la production d'Opus 88, j'ai d'abord été intéressé par le modèle Omar en rouge (un lointain lien avec le calam-art-ophile sans doute), mais impossible de le trouver avec une plume soft.
Enfin, la semaine dernière j'ai vu ce superbe stylo, forme classique avec une robe de demonstrator givrée, l'Opus 88 Jazz Holiday avec la plume soft extra fine que je voulais essayer également...
Mes deux stylos les plus imposant étaient jusqu'à maintenant un Pilot Custom 743 FA et un Pilot Custom 845 M. Avec le Jazz, on est un peu plus épais.

Les caractéristiques techniques principales :
- Marque : Opus 88
- Modèle : Jazz
- Type plume : Jowo #6 SEF
- Longueur fermé avec capuchon : 151,6 mm
- Longueur corps + section visible sans plume : 110,3 mm
- Longueur capuchon posté sans plume : 150,7 mm
- Longueur plume visible : 22,9 mm
- Longueur corps : 82,6 mm
- Longueur section visible sans plume : 22,5 mm
- Longueur capuchon : 69,4 mm
- Diamètre maxi du corps : 15,3 mm
- Diamètre min. section : 10,7 mm
- Diamètre max. section : 11,5 mm
- Poids avec convertisseur et capuchon : 28,3 g
- Poids avec convertisseur sans capuchon : 16 g
- Alimentation : Eye dropper
- Fermeture : Bouchon à vis
- Capacité Eyedropper : 2,97 ml (données Goulet Pen Company)
A l'écriture, le stylo est agréable même s'il a fallu que je m'habitue à la section qui fait un millimètre de plus que mes autres stylos (ça ne parait pas beaucoup mais c'est déroutant au début). Avec le capuchon, le stylo fait lourd alors que sans, il est bien équilibré et ne pose pas de problème. Le corps et la section en acrylique (je suppose) ont reçu un déglaçage (supprime l'aspect lisse et transparent du matériaux) qui est agréable sous les doigts. L'inconvénient est que le réservoir a également été tratté et du coup une importante pellicule d'encre reste accrochée alors que le stylo n'écrit plus (j'imagine que les version avec un réservoir lisse n'ont pas ce problème).





Le stylo est eyedropper, ce qui signifie que c'est le corps qui du stylo qui fait oofice de réservoir. L'avantage est une contenance très importante d'encre. Le stylo est équipé d'un système qui permet de ferme l'alimentation en encre de la plume pour éviter qu'il ne se vide de manière intempestive. Il faut juste penser à dévisser l'extrémité arrière du stylo lors de longue séance d'écriture. L'inconvénient est que le réservoir a également été tratté et du coup une importante pellicule d'encre reste accrochée alors que le stylo n'écrit plus (j'imagine que les version avec un réservoir lisse n'ont pas ce problème).

Donc, jusque là j'aime bien ce stylo.
Maintenant on passe à la plume Jowo #6 soft extra fine qui équipe mon stylo (je ne tiens pas à faire une généralité sur les plumes Jowo qui ont une bonnes réputation, donc je parle uniquement de celle que je viens d'acquérir).
Je ne l'aime pas du tout.
Elle est notée extra-fine. Sur un Pilot ce serait au mieux une FM (jusque là, Jowo est un fabriquant allemand mais j'avais espérait que pour Opus qui est taïwanais, il y aurait eu une petite retaille).
Elle est soft. Donc pas flex (la nuance peut être importante). En soft, j'ai eu un Pilot Custom 74 SFM et j'utilise régulièrement un 74 SF. La sensation que j'en ai retiré est une plume rigide qui accepte d'être un peu forcée pour obtenir une légère variation de trait. Avec ma Jowo pas vraiment de variation, jusqu'à ce que j'appuie un peu plus et que les deux becs se décolle du conduit d'un demi-millimètre. Pas de panique (
), je démonte et j'appuie délicatement sur la plume pour remettre tout en place, ce qui se fait sans problème. J'en profite pour regarder plus précisément comment les découpes sont faites dans la plume. Et bien elles sont bien profondes ces découpes, au point que la plume est à plat et n'a plus aucune résistance mécanique au delà de ce qu'accepte le métal.

Pour imager la solidité de la plume, prenez une feuille de papier A4 par les deux coins d'une petite largeur et rapprochez légèrement vos mains pour que la feuille forme un tunnel. Vous pouvez normalement maintenir la feuille à l'horizontale car la forme de tunnel donne une résistance structurelle qui génère de la rigidité.
Si vous écartez un peu les mains ou si vous faites des arrondis sur les grands cotés de la feuille, elle perd en rigidité et commence à s'affaisser (elle gagne en souplesse). Maintenant si vous écartez les mains au maximum ou si vos arrondis sont trop profonds, la feuille perd toute rigidité structurelle et plie mollement. Comme cette plume Soft qui n'a plus que le métal de la plume pour la maintenir en place.
Dernier point désagréable, la plume a tellement peu de retenue que le simple fait d'écrire quelques lignes avec la plume légèrement de travers ("roulis") et les becs se décalent. Du coup, la plume gratte et il faut la re-démonter pour tout réaligner.
Moi, ce que j'appelle finalement une plume soft, c'est à dire douce et onctueuse lors de l'écriture, c'est la M de mon Pilot Custom 845. Là, c'est du velour. Mais c'est mon ressenti.
Cette plume soft ne m'a pas convaincue, je préfère de loin un Custom 74 soft (pour 30 euros de plus). Mais une plume normale en EF peut se trouver pour 15 euros donc je ferais le remplacement si nécessaire.
Nota : si quelqu'un à un stylo compatible avec les plumes Jowo #6 et veut tester la plume soft, je lui envoie en échange des frais de port

Donc, j'ai commencé à chercher du coté de TWSBI et son modèle VAC 700 R, mais allez savoir pourquoi le design ne me plait pas. Et puis, il y a quelques semaines, darazs a fait la revue de son "Opus 88 Demonstrator et plume flexible fpnibs", mais une fois de plus le design de ce stylo ne m'a pas plus.
En fouinant sur le net à la recherche de la production d'Opus 88, j'ai d'abord été intéressé par le modèle Omar en rouge (un lointain lien avec le calam-art-ophile sans doute), mais impossible de le trouver avec une plume soft.
Enfin, la semaine dernière j'ai vu ce superbe stylo, forme classique avec une robe de demonstrator givrée, l'Opus 88 Jazz Holiday avec la plume soft extra fine que je voulais essayer également...

Mes deux stylos les plus imposant étaient jusqu'à maintenant un Pilot Custom 743 FA et un Pilot Custom 845 M. Avec le Jazz, on est un peu plus épais.

Les caractéristiques techniques principales :
- Marque : Opus 88
- Modèle : Jazz
- Type plume : Jowo #6 SEF
- Longueur fermé avec capuchon : 151,6 mm
- Longueur corps + section visible sans plume : 110,3 mm
- Longueur capuchon posté sans plume : 150,7 mm
- Longueur plume visible : 22,9 mm
- Longueur corps : 82,6 mm
- Longueur section visible sans plume : 22,5 mm
- Longueur capuchon : 69,4 mm
- Diamètre maxi du corps : 15,3 mm
- Diamètre min. section : 10,7 mm
- Diamètre max. section : 11,5 mm
- Poids avec convertisseur et capuchon : 28,3 g
- Poids avec convertisseur sans capuchon : 16 g
- Alimentation : Eye dropper
- Fermeture : Bouchon à vis
- Capacité Eyedropper : 2,97 ml (données Goulet Pen Company)
A l'écriture, le stylo est agréable même s'il a fallu que je m'habitue à la section qui fait un millimètre de plus que mes autres stylos (ça ne parait pas beaucoup mais c'est déroutant au début). Avec le capuchon, le stylo fait lourd alors que sans, il est bien équilibré et ne pose pas de problème. Le corps et la section en acrylique (je suppose) ont reçu un déglaçage (supprime l'aspect lisse et transparent du matériaux) qui est agréable sous les doigts. L'inconvénient est que le réservoir a également été tratté et du coup une importante pellicule d'encre reste accrochée alors que le stylo n'écrit plus (j'imagine que les version avec un réservoir lisse n'ont pas ce problème).





Le stylo est eyedropper, ce qui signifie que c'est le corps qui du stylo qui fait oofice de réservoir. L'avantage est une contenance très importante d'encre. Le stylo est équipé d'un système qui permet de ferme l'alimentation en encre de la plume pour éviter qu'il ne se vide de manière intempestive. Il faut juste penser à dévisser l'extrémité arrière du stylo lors de longue séance d'écriture. L'inconvénient est que le réservoir a également été tratté et du coup une importante pellicule d'encre reste accrochée alors que le stylo n'écrit plus (j'imagine que les version avec un réservoir lisse n'ont pas ce problème).

Donc, jusque là j'aime bien ce stylo.

Maintenant on passe à la plume Jowo #6 soft extra fine qui équipe mon stylo (je ne tiens pas à faire une généralité sur les plumes Jowo qui ont une bonnes réputation, donc je parle uniquement de celle que je viens d'acquérir).
Je ne l'aime pas du tout.
Elle est notée extra-fine. Sur un Pilot ce serait au mieux une FM (jusque là, Jowo est un fabriquant allemand mais j'avais espérait que pour Opus qui est taïwanais, il y aurait eu une petite retaille).
Elle est soft. Donc pas flex (la nuance peut être importante). En soft, j'ai eu un Pilot Custom 74 SFM et j'utilise régulièrement un 74 SF. La sensation que j'en ai retiré est une plume rigide qui accepte d'être un peu forcée pour obtenir une légère variation de trait. Avec ma Jowo pas vraiment de variation, jusqu'à ce que j'appuie un peu plus et que les deux becs se décolle du conduit d'un demi-millimètre. Pas de panique (



Pour imager la solidité de la plume, prenez une feuille de papier A4 par les deux coins d'une petite largeur et rapprochez légèrement vos mains pour que la feuille forme un tunnel. Vous pouvez normalement maintenir la feuille à l'horizontale car la forme de tunnel donne une résistance structurelle qui génère de la rigidité.
Si vous écartez un peu les mains ou si vous faites des arrondis sur les grands cotés de la feuille, elle perd en rigidité et commence à s'affaisser (elle gagne en souplesse). Maintenant si vous écartez les mains au maximum ou si vos arrondis sont trop profonds, la feuille perd toute rigidité structurelle et plie mollement. Comme cette plume Soft qui n'a plus que le métal de la plume pour la maintenir en place.
Dernier point désagréable, la plume a tellement peu de retenue que le simple fait d'écrire quelques lignes avec la plume légèrement de travers ("roulis") et les becs se décalent. Du coup, la plume gratte et il faut la re-démonter pour tout réaligner.
Moi, ce que j'appelle finalement une plume soft, c'est à dire douce et onctueuse lors de l'écriture, c'est la M de mon Pilot Custom 845. Là, c'est du velour. Mais c'est mon ressenti.
Cette plume soft ne m'a pas convaincue, je préfère de loin un Custom 74 soft (pour 30 euros de plus). Mais une plume normale en EF peut se trouver pour 15 euros donc je ferais le remplacement si nécessaire.
Nota : si quelqu'un à un stylo compatible avec les plumes Jowo #6 et veut tester la plume soft, je lui envoie en échange des frais de port