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L'un des deux stylos qui furent mon premier contact avec le merveilleux (et addictif !) univers des plumes vintages. Il a pour particularité que je l'ai presque détesté dès la première ligne couchée sur mon carnet. Je vous laisse découvrir la suite de cette courte histoire dans les pages ci-dessous.

(click picture to HD)

















Quelques essais :







C'est une plume que je classe (3;2) sur cet indicateur de flexibilité :
Soit semi-flexible et relativement raide.



Le stylo en vidéo.

Merci à tous de m'avoir lu jusqu'au bout, j'espère découvrir rapidement de nouvelles plumes flex, aussi bien vintages que modernes,
Pingouin.

Il est des personnes qui feraient encore de la calligraphie avec un bout de bois

Merci pour cet essai !

Il faudra essayer d'autre Mabie Todd, il y a des merveilles de plumes dans cette marque !

Une revue de haut vol !
Un grand merci.

Et bien merci pour cette présentation chiadée tant dans la forme que dans le fond. Belle calligraphie, bien lisible au surplus ce qui permet une lecture agréable. Moi même en m'appliquant j'aurais fait au moins 2 des pâtés par page.

Petit questionnement : au sujet de la plume et du tableau à la fin.
Sur l'axe horizontal (rigide/flexible) c'est l'amplitude d'écartement des becs atteignable et sur l'axe vertical c'est (raide/souple) la pression requise pour atteindre cet écartement. C'est ça ?

Açores a écrit : ↑17 mai 2022 07:55Petit questionnement : au sujet de la plume et du tableau à la fin.
Sur l'axe horizontal (rigide/flexible) c'est l'amplitude d'écartement des becs atteignable et sur l'axe vertical c'est (raide/souple) la pression requise pour atteindre cet écartement. C'est ça ?

Je tiens à préciser que c'est un graphique que j'ai trouvé ici, et que je trouve très utile pour se faire une idée du flex de la plume.
Effectivement c'est ainsi que je l'ai interprété :
– abscisses : écartement max possible, croissant
– ordonnées : pression requise pour écarter les becs, décroissante

Avec des coordonnées de (6;6), on serait sur de la vraie « wet noodle », et en (1;1), zéro écartement quelque soit la pression (jusqu'à tordre la plume), toujours selon mon interprétation personnelle.

Pour un autre exemple, j'ai placé mon M205 en (2;2). L'écartement est minimum et demande une pression appuyée. Le Swan a plus d'écartement, mais la pression à appliquer est relativement la même.


#edit : je viens de voir une grosse faute d'orthographe (quatre, accordé avec un s), toutes mes excuses :D

Pingouin a écrit : ↑17 mai 2022 08:05

Je tiens à préciser que c'est un graphique que j'ai trouvé ici, et que je trouve très utile pour se faire une idée du flex de la plume.
Effectivement c'est ainsi que je l'ai interprété :
– abscisses : écartement max possible, croissant
– ordonnées : pression requise pour écarter les becs, décroissante

Avec des coordonnées de (6;6), on serait sur de la vraie « wet noodle », toujours selon mon interprétation personnelle.

Cela correspond bien à ce que j'avais compris. Merci pour la confirmation
Effectivement, c'est un distinguo entre deux aspects de la plume auquel je ne pensais pas mais qui fait sens. Je pense que je l'utiliserai si moi aussi je dois faire un revue.

C'est toujours difficile de classer la flexibilité ! On avait essayé de faire une grille par le passé (voir fil épinglé) mais c'est toujours imparfait.

Comment classer une plume vintage stub et flexible par exemple ? Cette plume fait déjà un trait large sans appui et un trait très large avec appui. Nous avions parlé de faire un ratio sur les largeurs de trait mais ce genre de plume devient inclassable.

Pas forcément ; cet indicateur de flexibilité ne prend pas en compte la taille de plume, mais seulement ses caractéristiques flex.
La taille c'est son état à la conception, le flex, ce sont ses capacités à l'utilisation.

Imaginons que je note une plume : EF (3;3).
On peut en déduire qu'elle sera capable de faire un trait (à la louche), de 0,3 à 1,6 mm.
Tandis qu'une Stub 1.1 (3;3) ira de 1,1 à 2,4 mm.

jddegap a écrit : ↑17 mai 2022 07:48 Une revue de haut vol !
Un grand merci.

+1

Pingouin a écrit : ↑17 mai 2022 09:31 Imaginons que je note une plume : EF (3;3).
On peut en déduire qu'elle sera capable de faire un trait (à la louche), de 0,3 à 1,6 mm.
Tandis qu'une Stub 1.1 (3;3) ira de 1,1 à 2,4 mm.

C'est un peu la difficulté : le même score mais pas le même rendu d'écriture !

Hobiecat a écrit : ↑17 mai 2022 08:55 C'est toujours difficile de classer la flexibilité ! On avait essayé de faire une grille par le passé (voir fil épinglé) mais c'est toujours imparfait.

Il y a peut-être une technique : celle du sismogramme. Les plumes remplaceraient les aiguilles. Et quand survient un microséisme on compare. Et quand il y a un mégaséisme, on compare la robustesse des stylos. Deux tests en un.

Quelle superbe présentation ! Un grand merci, Pingouin..

Superbe revue Pingouin. Je n'ai pas encore osé le vintage mais cela me tente de plus en plus.

Je serais curieux de te voir écrire, pour apprécier ton rythme et ta vitesse car ton écriture est vraiment originale, agréable et lisible.

Pour l'indicateur de flexibilité, je l'avais évoqué dans le sujet de Hobiecat : Grille de flexibilité du Forum Stylo-plume. Mais il n'est pas vraiment finalisé.
C'était surtout pour les flex modernes avec une extension possible pour les vintages. Comme je n'en ai jamais essayé, je n'ai pas de repère concret à leur sujet.

Hobiecat a écrit : ↑17 mai 2022 11:11

Pingouin a écrit : ↑17 mai 2022 09:31 Imaginons que je note une plume : EF (3;3).
On peut en déduire qu'elle sera capable de faire un trait (à la louche), de 0,3 à 1,6 mm.
Tandis qu'une Stub 1.1 (3;3) ira de 1,1 à 2,4 mm.

C'est un peu la difficulté : le même score mais pas le même rendu d'écriture ! ;)

En fait tout dépend de ce que l'on veut savoir.
Si on est intéressé que par la largeur de trait maximum, la souplesse de la plume n'a aucune importance.
Et on peut partir sur un tableau (valeurs suivantes totalement arbitraires) de ce genre :



Et si on y ajoute l'indicateur de flexibilité de Toffou, le fait de classer une plume M(4;3) (ou M43) donne déjà une bonne description du rendu à l'écriture. À savoir un trait sans appui de taille moyenne entre 0,4 et 0,6 mm, et un grand écartement des becs autour de 2 mm, mais qui ne s'obtient qu'avec une pression moyenne, donc une plume pas trop souple et fragile, sans être pour autant fatigante à exprimer tout son flex.

@Toffou : faudrait que j'essaye de me filmer pour voir, ça pourrait être intéressant.

superbe revue, belle écriture ! quelle maîtrise de la bête

Merci, Pingouin, pour ce compte-rendu critique de ta nouvelle acquisition.

Les vintage peuvent être parfois surprenant ou déconcertant dans les deux sens : comme toi, il m'est arrivé d'être déçue par une plume mais ravie par l'aspect cosmétique du stylo, parfois comme toi ici, il suffit d'un peu de temps pour apprécier les qualités de l'"animal"...
Cette plume a un beau flex néanmoins et sa "dureté" me fait penser plutôt à celle de mon Pilot 912 FA . J'ai donc eu l'expérience inverse à la tienne.
Mon Swan est très souple et flex et comme je suis plus habituée aux plumes anciennes que modernes, j'ai trouvé la FA du Pilot 912 plutôt dure ...
Comme quoi, tout dépend de notre expérience passée...

J'espère que tu apprécieras de plus en plus ce Swan qui devrait faire des flourishing capitals merveilleuses

Pingouin a écrit : ↑17 mai 2022 19:48 En fait tout dépend de ce que l'on veut savoir.
Si on est intéressé que par la largeur de trait maximum, la souplesse de la plume n'a aucune importance.
Et on peut partir sur un tableau (valeurs suivantes totalement arbitraires) de ce genre :



Et si on y ajoute l'indicateur de flexibilité de Toffou, le fait de classer une plume M(4;3) (ou M43) donne déjà une bonne description du rendu à l'écriture. À savoir un trait sans appui de taille moyenne entre 0,4 et 0,6 mm, et un grand écartement des becs autour de 2 mm, mais qui ne s'obtient qu'avec une pression moyenne, donc une plume pas trop souple et fragile, sans être pour autant fatigante à exprimer tout son flex.

@Toffou : faudrait que j'essaye de me filmer pour voir, ça pourrait être intéressant.

Voilà, on arrive dans le tableau à trois dimensions.

Merci pour cette très belle présentation, Pingouin, dans laquelle, une fois de plus, je goûte autant le partage de tes sensations que leur mise en forme manuscrite !

Merci beaucoup pour ta belle revue détaillée. C'est très intéressant et je trouve que ta matrice fait sens. Bravo