Lamy 2000 Métal
Posté : 25 sept. 2021 12:35
Le Lamy 2000 me trottait dans la tête depuis au moins deux ans. Ce que j'aimais dans ce stylo : sa ligne épurée et l'absence totale de décrochement entre le corps et la section. Et puis bien sûr sa réputation de fiabilité, son excellente plume, le piston...
Shimaree avait eu la gentillesse de me faire essayer son modèle en Makrolon il y a déjà un moment. J'avais été convaincu... mais pas conquis.
La faute au revêtement probablement, que je ne trouvais pas si agréable, et à ce noir mat qui me semblait un peu sinistre.
Et puis, la semaine dernière, j'ai pu prendre en main un Lamy 2000 dans sa version acier brossé. Et toutes mes réserves se sont envolées d'un coup. J'ai passé commande dans la journée auprès de mon revendeur.
Voici donc l'objet. Je l'avais commandé pour sa prise en main, son ergonomie. Il se trouve qu'avant même de le toucher, je l'ai trouvé magnifique de par sa ligne merveilleusement épurée. Le métal laisse courir la lumière et met en valeur le carénage digne d'un avion de chasse, là où le Makrolon noir absorbe au contraire toute la lumière.

La prise en main est une belle petite expérience à elle seule. D'abord il y a le poids de l'objet... C'est du lourd, du très lourd. J'ignore combien pèse ce Lamy 2000, mais c'est assurément le stylo le plus pesant de ma collection, au-delà d'un Man 100 ou d'un Duofold Centennial (je n'ai pas de 149 sous la main pour comparer). Et cependant, une fois le capuchon ôté, les choses s'équilibrent et s'allègent de moitié, et le stylo tombe tout naturellement au creux de la paume. L'ergonomie est parfaite. Le capuchon se poste, mais l'ensemble redevient alors trop lourd pour écrire et l'équilibre du stylo n'est plus respecté.
Le contact de l'acier brossé est très agréable. Le métal se réchauffe progressivement au fil de l'écriture. Les doigts ne glissent pas le long de la section.

Impression de solidité... voire d'indestructibilité... Le capuchon à encliquetage se fixe sur le corps grâce à deux minuscules ergots. Je craignais de les trouver gênants, en réalité ils se font totalement oublier.
Premier remplissage. Le piston coulisse parfaitement. La contenance m'a l'air correcte mais inférieure à celle d'un Pelikan.
La plume or est une F. J'avais lu sur le forum de nombreuses remarques sur le fait que les plumes des Lamy 2000 étaient plutôt généreuses.
Celle-ci est pourtant bien une F, aucun doute. Douceur, débit régulier. Aucun raté. Il faudra peut-être que je lui trouve une encre un poil plus fluide que ma Pelikan 4001 quotidienne pour la rendre un peu plus juteuse.

Seul tout petit bémol : le clip fixé au capuchon par un simple ressort. Du coup il y a un très léger jeu latéral lorsque qu'on le tripote, ce qui ne colle pas tellement avec l'impression de solidité dégagée par le reste de l'objet. Mais ce clip équipe les Lamy 2000 depuis maintenant 55 ans... donc j'imagine que sa résistance a été largement éprouvée.
Par ailleurs le clip brillant comme un miroir prend vite les traces de doigt, mais ce n'est en rien rédhibitoire.
Et pour finir, une petite comparaison avec deux autres grands classiques en acier brossé, à la finition plus lisse.

Shimaree avait eu la gentillesse de me faire essayer son modèle en Makrolon il y a déjà un moment. J'avais été convaincu... mais pas conquis.
La faute au revêtement probablement, que je ne trouvais pas si agréable, et à ce noir mat qui me semblait un peu sinistre.
Et puis, la semaine dernière, j'ai pu prendre en main un Lamy 2000 dans sa version acier brossé. Et toutes mes réserves se sont envolées d'un coup. J'ai passé commande dans la journée auprès de mon revendeur.
Voici donc l'objet. Je l'avais commandé pour sa prise en main, son ergonomie. Il se trouve qu'avant même de le toucher, je l'ai trouvé magnifique de par sa ligne merveilleusement épurée. Le métal laisse courir la lumière et met en valeur le carénage digne d'un avion de chasse, là où le Makrolon noir absorbe au contraire toute la lumière.

La prise en main est une belle petite expérience à elle seule. D'abord il y a le poids de l'objet... C'est du lourd, du très lourd. J'ignore combien pèse ce Lamy 2000, mais c'est assurément le stylo le plus pesant de ma collection, au-delà d'un Man 100 ou d'un Duofold Centennial (je n'ai pas de 149 sous la main pour comparer). Et cependant, une fois le capuchon ôté, les choses s'équilibrent et s'allègent de moitié, et le stylo tombe tout naturellement au creux de la paume. L'ergonomie est parfaite. Le capuchon se poste, mais l'ensemble redevient alors trop lourd pour écrire et l'équilibre du stylo n'est plus respecté.
Le contact de l'acier brossé est très agréable. Le métal se réchauffe progressivement au fil de l'écriture. Les doigts ne glissent pas le long de la section.

Impression de solidité... voire d'indestructibilité... Le capuchon à encliquetage se fixe sur le corps grâce à deux minuscules ergots. Je craignais de les trouver gênants, en réalité ils se font totalement oublier.
Premier remplissage. Le piston coulisse parfaitement. La contenance m'a l'air correcte mais inférieure à celle d'un Pelikan.
La plume or est une F. J'avais lu sur le forum de nombreuses remarques sur le fait que les plumes des Lamy 2000 étaient plutôt généreuses.
Celle-ci est pourtant bien une F, aucun doute. Douceur, débit régulier. Aucun raté. Il faudra peut-être que je lui trouve une encre un poil plus fluide que ma Pelikan 4001 quotidienne pour la rendre un peu plus juteuse.

Seul tout petit bémol : le clip fixé au capuchon par un simple ressort. Du coup il y a un très léger jeu latéral lorsque qu'on le tripote, ce qui ne colle pas tellement avec l'impression de solidité dégagée par le reste de l'objet. Mais ce clip équipe les Lamy 2000 depuis maintenant 55 ans... donc j'imagine que sa résistance a été largement éprouvée.
Par ailleurs le clip brillant comme un miroir prend vite les traces de doigt, mais ce n'est en rien rédhibitoire.
Et pour finir, une petite comparaison avec deux autres grands classiques en acier brossé, à la finition plus lisse.
