Test résistance de l’encre Pelikan 4001 Blue Black ferro-gallique
Posté : 31 juil. 2021 03:44
J’avais renoncé depuis quelque temps à l’encre pigmentaire Montblanc Permanent Blue, le liquide issu du flacon entamé il y a bien trois ans s’étant soudainement mis à me boucher les conduits de tous les stylos auquel j’ai voulu l’appairer, suite aux ennuis, que j’ai déjà conté ICI, avec un Pelikan M205.
Nota : Je ne sais plus si je dois incriminer ou non la Noodler's Bad Belted Kingfisher d'avoir ou non corrompu le flacon de Montblanc.
Une dernière tentative avec de la Permanent Blue dans un CalligraphINK m’a imposé un nettoyage fastidieux : j’avais beau insister, de petits dépôts pigmentaires continuaient de s’échapper du bloc plume.
Mais l’autre jour, une lettre dont l’enveloppe était rédigée en Montblanc Midnight Blue m’a été retournée par la Poste exactement 30 jours après que je la lui ai confiée, au motif que des gouttes d’eau avaient dilué la seconde ligne de l’adresse.
Pour la petite histoire, ”on” a certainement agi ainsi pour me donner une leçon, puisqu'on pouvait encore deviner le nom de la rue et que le facteur aurait très bien pu acheminer mon pli sans la moindre difficulté.
Donc, après le sale coup de l’administration postale et comme je souhaitais retrouver une encre résistante à l’aspersion, je me suis souvenu qu’il me restait trois boîtes de cartouches de Pelikan 4001 Blue Black, une encre ferro-gallique donc, que j’ai associée au Jinhao 159 blanc dont j’ai mutilé la plume pour en faire une OBBB iridium less.
Après un premier essai catastrophique avec une cartouche, (ça dégoulinait plus qu’avec un eye dropper presque à sec, certainement une incompatibilité entre ce modèle de cartouches Pelikan et les Jinhao), j’ai transvasé l’encre des cartouches dans un flacon vide et j’utilise maintenant le convertisseur fourni avec le stylo-plume.
Un test de trempage prématuré suggère qu'il vaut mieux patienter un peu avant d'éprouver la résistance à l'eau… Sinon, ça va bien.
Souhaitant expérimenter, j’ai préparé ces tests sur une bande de papier layout Canson XL Marker, dont on voit les résultats après 35 jours, soit environ 280 heures d’exposition à la lumière directe du soleil.
Sur la partie mouillée, (j’ai insisté avec un pinceau plat), on constate que la Midnight Blue s’en sort bien pour une encre aqueuse : on devine encore le texte.
La Pelikan IG reste bien lisible quand la Permanent Blue assure, et également au soleil d’ailleurs, mais … Je n’en veux plus !
Donc, sur la partie de droite de la feuille exposée au soleil, on voit bien que la Montblanc Midnight Blue s’est un peu affadie quand la Pelikan Blue Black a perdu le peu de bleu qu’elle contenait, ce qui est un phénomène propre aux ferro-galliques… Même le temps fait son œuvre pour lui soutirer sa couleur, ainsi qu’on le voit sur la partie centrale, protégée du soleil par un carton fort, avec le récrit que j’ai apposé en bas 35 jours après.
Pour aller plus loin, il y a ce fil récent, en particulier le test complet de pel :
viewtopic.php?p=313773#p313773
Nota : Je ne sais plus si je dois incriminer ou non la Noodler's Bad Belted Kingfisher d'avoir ou non corrompu le flacon de Montblanc.
Une dernière tentative avec de la Permanent Blue dans un CalligraphINK m’a imposé un nettoyage fastidieux : j’avais beau insister, de petits dépôts pigmentaires continuaient de s’échapper du bloc plume.
Mais l’autre jour, une lettre dont l’enveloppe était rédigée en Montblanc Midnight Blue m’a été retournée par la Poste exactement 30 jours après que je la lui ai confiée, au motif que des gouttes d’eau avaient dilué la seconde ligne de l’adresse.
Pour la petite histoire, ”on” a certainement agi ainsi pour me donner une leçon, puisqu'on pouvait encore deviner le nom de la rue et que le facteur aurait très bien pu acheminer mon pli sans la moindre difficulté.
Donc, après le sale coup de l’administration postale et comme je souhaitais retrouver une encre résistante à l’aspersion, je me suis souvenu qu’il me restait trois boîtes de cartouches de Pelikan 4001 Blue Black, une encre ferro-gallique donc, que j’ai associée au Jinhao 159 blanc dont j’ai mutilé la plume pour en faire une OBBB iridium less.
Après un premier essai catastrophique avec une cartouche, (ça dégoulinait plus qu’avec un eye dropper presque à sec, certainement une incompatibilité entre ce modèle de cartouches Pelikan et les Jinhao), j’ai transvasé l’encre des cartouches dans un flacon vide et j’utilise maintenant le convertisseur fourni avec le stylo-plume.
Un test de trempage prématuré suggère qu'il vaut mieux patienter un peu avant d'éprouver la résistance à l'eau… Sinon, ça va bien.
Souhaitant expérimenter, j’ai préparé ces tests sur une bande de papier layout Canson XL Marker, dont on voit les résultats après 35 jours, soit environ 280 heures d’exposition à la lumière directe du soleil.
Sur la partie mouillée, (j’ai insisté avec un pinceau plat), on constate que la Midnight Blue s’en sort bien pour une encre aqueuse : on devine encore le texte.
La Pelikan IG reste bien lisible quand la Permanent Blue assure, et également au soleil d’ailleurs, mais … Je n’en veux plus !
Donc, sur la partie de droite de la feuille exposée au soleil, on voit bien que la Montblanc Midnight Blue s’est un peu affadie quand la Pelikan Blue Black a perdu le peu de bleu qu’elle contenait, ce qui est un phénomène propre aux ferro-galliques… Même le temps fait son œuvre pour lui soutirer sa couleur, ainsi qu’on le voit sur la partie centrale, protégée du soleil par un carton fort, avec le récrit que j’ai apposé en bas 35 jours après.
Pour aller plus loin, il y a ce fil récent, en particulier le test complet de pel :
viewtopic.php?p=313773#p313773