Namiki Yukari Royale Urushi Noire
Posté : 28 juil. 2011 15:24
Bonjour à toutes et tous,
J'avais promis,alors voilà...
En fait, un très beau stylo ça me trottait depuis un bon moment, pour être précis depuis le jour où chez l'excellent M. Vadon, patron de la boutique Makaire à Aix en Provence , on m'a mis sous le nez la fine fleur de l'excellence japonaise ; j'avais craqué pour un Sailor 1911 HM, mais j'avais aussi louché sur les Namiki en me disant que non, ce ne serait pas raisonnable etc. etc.
En fait, même si je suis rempli d'admiration devant les Raden en particulier, quelque chose me gêne dans cette technique du Maki E sur un support aussi particulier que les courbes menues d'un stylo , sans doute un excés de luxe pour un instrument qui - à mon avis - est aussi le lieu d'un dépouillement , d'un recueillement ; Le Yukari Royale laque noire m'avait tapé dans l'oeil, c'est peu de le dire, et ce qui devait arrivé est arrivé, pas plus tard qu'hier matin...
A l'abord le stylo donne une merveilleuse impression d'équilibre , de majesté et - malgré ses dimensions - de grâce discrète avec ce filet d'or sur la tranche du capuchon ; je trouve le Yukari Royale plus séduisant que le King of Pen par exemple, trop grand pour mon goût, et peut-être moins réussi dans sa géométrie. Le Namiki n'est pas si imposant que ça avec ses 15 cms et des miettes , et il n'y a rien de tape à l'oeil dans cette présentation nue , pleine de silence.
Le stylo est lourd , il pèse son poids de cuivre, de laque , d'or et d'ébonite , au total probablement plus de 50 gr. ( ? ) Personnellement ça ne me gêne pas , j'ai toujours pensé que les stylos légers proposaient des avantages plus psychologiques qu'autre chose quand on se place du point de vue du "confort d'écriture".
La couleur : le noir de la laque Urushi est profond , brillant , c'est vrai, pourtant avec cette laque splendide on n'est pas tout à fait devant le noir absolu, intégral , des "résines" Sailor, ou Parker Duofold, on peut le vérifier très facilement en comparant les stylos dans la grande lumière naturelle ; mais je trouve que c'est très bien comme ça , bien plus vivant et plus mystérieux que cette chimie du plastoc qui permet tout !
La plume : un or 18 k. , une grande et belle plume simple, plutôt étroite , plutôt ferme , une M sensiblement plus large que chez Sailor , avec le dessin de la vague Namiki et une jolie ouverture rectangulaire .
Avec une encre Iroshizuku "Yama-Guri" ( offerte en plus du flacon de Namiki noire... ) ) l'écriture est merveilleusement agréable, le poids du stylo et son équilibre absolument parfait guide la main, assure le trait ; aucune gêne , tout semble avoir été pensé , réfléchi... Je ne crois pas que j'aurais beaucoup de mal à passer de la morsure douce du Sailor sur le papier à la caresse douce sur le même papier de cette nouvelle complice...
Les pas de vis du capuchon et du bloc plume sont très courts ; le vissage/dévissage du corps est un tout petit peu rugueux , on est en présence d'ajustages métal-métal où le souci de robustesse-longévité est évident ; une micro-pointe d'aiguille à coudre de graisse téflonnée est tout rentre dans l'ordre.
Le système de remplissage à pompe est étonnant , un peu déroutant , mais une fois pigé c'est d'une simplicité totale. La contenance du réservoir est conséquente.
Voilà, je vais essayer de passer une ou deux photos pour la bonne règle , mais tout le monde connait ce bel objet alors...
Je vais passer beaucoup de temps à travailler et à rêver.
A bientôt.
* "Quota atteint pour les photos" me dit-on... Bon...
J'avais promis,alors voilà...
En fait, un très beau stylo ça me trottait depuis un bon moment, pour être précis depuis le jour où chez l'excellent M. Vadon, patron de la boutique Makaire à Aix en Provence , on m'a mis sous le nez la fine fleur de l'excellence japonaise ; j'avais craqué pour un Sailor 1911 HM, mais j'avais aussi louché sur les Namiki en me disant que non, ce ne serait pas raisonnable etc. etc.
En fait, même si je suis rempli d'admiration devant les Raden en particulier, quelque chose me gêne dans cette technique du Maki E sur un support aussi particulier que les courbes menues d'un stylo , sans doute un excés de luxe pour un instrument qui - à mon avis - est aussi le lieu d'un dépouillement , d'un recueillement ; Le Yukari Royale laque noire m'avait tapé dans l'oeil, c'est peu de le dire, et ce qui devait arrivé est arrivé, pas plus tard qu'hier matin...
A l'abord le stylo donne une merveilleuse impression d'équilibre , de majesté et - malgré ses dimensions - de grâce discrète avec ce filet d'or sur la tranche du capuchon ; je trouve le Yukari Royale plus séduisant que le King of Pen par exemple, trop grand pour mon goût, et peut-être moins réussi dans sa géométrie. Le Namiki n'est pas si imposant que ça avec ses 15 cms et des miettes , et il n'y a rien de tape à l'oeil dans cette présentation nue , pleine de silence.
Le stylo est lourd , il pèse son poids de cuivre, de laque , d'or et d'ébonite , au total probablement plus de 50 gr. ( ? ) Personnellement ça ne me gêne pas , j'ai toujours pensé que les stylos légers proposaient des avantages plus psychologiques qu'autre chose quand on se place du point de vue du "confort d'écriture".
La couleur : le noir de la laque Urushi est profond , brillant , c'est vrai, pourtant avec cette laque splendide on n'est pas tout à fait devant le noir absolu, intégral , des "résines" Sailor, ou Parker Duofold, on peut le vérifier très facilement en comparant les stylos dans la grande lumière naturelle ; mais je trouve que c'est très bien comme ça , bien plus vivant et plus mystérieux que cette chimie du plastoc qui permet tout !
La plume : un or 18 k. , une grande et belle plume simple, plutôt étroite , plutôt ferme , une M sensiblement plus large que chez Sailor , avec le dessin de la vague Namiki et une jolie ouverture rectangulaire .
Avec une encre Iroshizuku "Yama-Guri" ( offerte en plus du flacon de Namiki noire... ) ) l'écriture est merveilleusement agréable, le poids du stylo et son équilibre absolument parfait guide la main, assure le trait ; aucune gêne , tout semble avoir été pensé , réfléchi... Je ne crois pas que j'aurais beaucoup de mal à passer de la morsure douce du Sailor sur le papier à la caresse douce sur le même papier de cette nouvelle complice...
Les pas de vis du capuchon et du bloc plume sont très courts ; le vissage/dévissage du corps est un tout petit peu rugueux , on est en présence d'ajustages métal-métal où le souci de robustesse-longévité est évident ; une micro-pointe d'aiguille à coudre de graisse téflonnée est tout rentre dans l'ordre.
Le système de remplissage à pompe est étonnant , un peu déroutant , mais une fois pigé c'est d'une simplicité totale. La contenance du réservoir est conséquente.
Voilà, je vais essayer de passer une ou deux photos pour la bonne règle , mais tout le monde connait ce bel objet alors...
Je vais passer beaucoup de temps à travailler et à rêver.
A bientôt.
* "Quota atteint pour les photos" me dit-on... Bon...