www.stylo-plume.org

Le sujet a été abordé plusieurs fois sur le forum, mais de manière dispersée.

Aussi, comment je reviens d'un long voyage par avion, j'avais envie de créer ce sujet, où chacun pourrait témoigner de sa propre expérience.

Quels sont vos stylos que vous avez emmenés en avion et qui sont restés bien sages ?
A l'inverse, quels sont les stylos qui vous ont fait la grosse hémorragie ?

En ce qui me concerne :

Le Sailor Sapporo a supporté 12 heures d'avion sans broncher et en écrivant parfaitement.

Par contre, mon vintage Conway Stewart 100 a vu son capuchon partiellement se remplir d'encre. Mais comme, de toutes façons, il supporte assez mal les chocs, je ne sais pas si ce sont les coups de la valise ou les problèmes de pression qui l'ont rendu ainsi. Je pense tout de même pour la pression, car il avait déjà subi des chocs sans autant baver.

Hello Philippe,

Je n'ai qu'un souvenir, celui d'un Pélikan M200 bien rempli dans mon bagage à main et qui n'a pas bronché avec les différences de pression. En fait, à l'époque ne connaissant pas ce problème éventuel, je ne m'en étais pas du tout soucié et lui non plus!

A propos des vintage, je l'ai remarqué aussi, dans l'ensemble, ils fonctionnent bien mais ils demeurent tout de même sensibles aux voyages (je ne parle pas seulement de l'avion). Pour tout dire, il n'y a qu'un modèle ancien qui m'a satisfait dans ce domaine, le Pélikan 100. Il peut "suer" quleque peu du feed mais ça ne peut jamais que saturer la partie haute du capuchon. En effet, son système de fermeture le rend totalement hermétique de sorte que la section n'est jamais souillée par l'encre. Ya pas à dire, ces ingénieurs Allemands, c'est quelque chose!

Embarquer un ancien en avion est toujours un risque
Emporter de préférence les nouveaux modèles mieux adaptés aux voyages en avion mais ce n'est que mon avis

J'avais pris la précaution de mettre mon CS dans un étui étanche, une boîte Lamy en firme de tube transparent.

Pour la suite, je propose d'ecrire en vert les stylos qui supportent et en rouge ceux qui ne supportent pas l'avion.

La dernière fois j'ai emporté avec moi mon MB 234 1/2 ainsi que que le 244 et je n'ai eu aucun problème (tous 2 a pistons), j'ai même rempli mon formulaire de douane avec le 244. Je dois ajouter que j'avais aussi mon Nakaya et mon Pelikan M400 et qu'ils se sont tous bien comportés. Ils volaient tous avec moi en cabine.

Mon retour au pays Mael.

Récemment mon Sailor 1911 Profit (le petit) a excellemment bien supporté l'allez et retour Paris-Stockholm en cabine dans ma poche.

Mael : est-ce que ton CS100 était complètement plein au départ de l'avion ?
Je suppose qu'il ne devait pas l'être, car le risque est dans la différence de pression entre la cabine et l'air contenu dans le stylo. Donc, avant de prendre un avion, je vise totalement mes stylos, et je rempli à fond celui que je porte sur moi...

Et vous utilisez quels styles de fléchettes (ou autres munitions) Silverado ?

Je pense que tous les stylos voyagent bien en avion, à partir du moment où ils sont bien plein d'encre.

C'est l'air dans le piston (ou converter) qui, étant à une pression plus élévée que le reste de la cabine, pousse l'encre vers la plume, l'intérieur du capuchon, et finalement la belle chemise blanche.... S'il n'y a pas d'air, il n'y a pas de fuite !

Jean-Charles

Loositen a écrit : A propos des vintage, je l'ai remarqué aussi, dans l'ensemble, ils fonctionnent bien mais ils demeurent tout de même sensibles aux voyages

+1 pour les voyages, même les plus modestes. Aucun de mes vintages (Duofold divers, 140) résistent à une virée dans le sac à dos (en VTT pour aller à la gare, c'est quand même pas la mer à boire). Au moindre (bon) choc, c'est la fuite au niveau du feeder.

libelle a écrit :Et vous utilisez quels styles de fléchettes (ou autres munitions) Silverado ?

Voir les photos : il y en a la plupart !
http://forum.styloplume.net/viewtopic.p ... 70&start=0

Ma mauvaise plaisanterie venait simplement du fait que vous avez écrit « je vise mes stylos » au lieu de « je visse ….. »

Un quiproquo qui me permet de faire votre connaissance Gérard et de découvrir vos merveilles.

Vous pourriez même me réconcilier avec les démonstrateurs (ou transparents comme on veut).
Quel est ce stylo ? La première photo de votre lien? J'aime beaucoup

Bonjour Nathalie
Je fais souvent ce genre de fautes : j'ai un problème qui affecte ma vision, ce qui me conduit quelquefois à taper sur une touche voisine de celle visée... Cela pourrait me poser des problèmes : on voudrait chasser une mouche et l'on gifle quelqu'un (et la mouche se sauve), ou bien l'on désigne un gâteau dans un magasin, et la vendeuse vous emballe une gousse d'ail. Si l'on y ajoute la loi dite d'emmerdement maximum, les conséquences pourraient bien en être terrifiantes (certains de mes copains restent à la maison lorsque je dois prendre la voiture).

Le stylo qui semble t'intéresser est un Pelikan M 800 "demonstrator". Je l'aime beaucoup, mais son défaut est de se parer quelquefois de minuscules gouttelettes d'encre dans son capuchon. Rien qui ne parte aisément dans son bain hebdomadaire, mais un peu agaçant tout de même !

Si j'avais su Gérard, je n'aurais pas fait cette blague à deux balles, car ce n'est pas drôle en effet.

Merci pour les précisions sur le Pelikan M 800 "demonstrator". Je vais le regarder de plus près mais je ne me vois pas faire un toilettage complet de l'instrument trop fréquemment pour qu'il garde sa beauté sans être souillé par quelques gouttelettes.

Bonjour,

Dans l'ignorance totale du danger potentiel de comportement d'un stylo dans un avion, j'ai écrit durant tout un vol avec mon Montblanc 149 rempli de Sheaffer Skrip marron.

Nathalie ; tu n'as pas la moindre raison de t'excuser ! Il me fallait me relire avant d'envoyer.
Ballon : il serait intéressant de savoir si tu as commencé à écrire avec ton 149 peu après le décollage, et si ton stylo était presque plein à ce moment...

Il y a le M800 de Pelikan, le mien a fait Paris-Las Vegas en aller retour dans la poche de ma chemise, il était à moitié plein et pas de souci malgré quelque turbulence. Il était chargé avec de l'encre Edelstein Sapphire de chez Pelikan et il a parfaitement fonctionné pendant le vol.

Eh ! Bien, à mon avis tu as eu de la chance; tu décris là les pires conditions que l'on puisse faire subir à un stylo qui voyage
Les façons les plus sures seraient soit de vider et surtout bien rincer le stylo, soit de le remplir bien à fond, soit enfin d'actionner un "stopper" s'il en est muni.

Oui j'ai tiré le diable par la queue.