MB 149 Calligraphy flex
Posté : 19 déc. 2020 23:33
Bonsoir,
Une revue rapide du 149 à plume flex. Je reprends quelques unes des photos postées hier dans mon fil de présentation.
Emballage luxueux, mais énorme ! Une simple boite olongue serait beaucoup plus pratique. Enfin, c'est Montblanc…

Look classique du Meisterstuck, on aime ou on aime pas (moi j'aime bien !). La plume n'est pas bicolore, ça me plait bien (de toute façon, techniquement, il n'y a sans doute pas le choix) :


J'ai hésité à encrer le stylo immédiatement. Je me suis dit qu'il était inutile de tenter le diable et que la patience était une vertu. Bref, je l'ai rempli d'eau aux deux tiers et je l'ai laissé tremper dans un verre d'eau pendant environ dix heures. Eh bien, cela n'a pas suffi ! Après vidage séchage et encrage, l'essai ne fut qu'à moitié concluant : débit irrégulier, des passages en blanc, etc. La pression sur la plume est déjà suffisamment difficile à réguler (j'y reviendrai), si en plus il faut se contorsionner le pouce et l'index pour assurer le débit, cela devient infernal.
Bref, je remis l'encre d'où elle venait, et je fis retremper la bête, cette fois dans de l'eau tiède additionnée de produit vaisselle. Pendant trois ou quatre heures. Alléluia ! Ça a fonctionné ! Bon, je ne dis pas qu'une petite trempette supplémentaire ne serait pas un plus, mais le stylo est désormais presque dressé. Il n'est pas pour autant facile d'emploi : utiliser ce 149 pour un travail calligraphique demande sans doute un entraînement sérieux dans la mesure où c'est la pression exercée sur la plume qui permet de réguler l'épaisseur du trait. En revanche si l'on s'efforce de maintenir cette pression quasi constante (pas si facile) on peut obtenir un résultat homogène avec en plus la prime d'une jolie majuscule ou d'un trait plus nerveux ici ou là. Maintenant, je pense que si l'on veut obtenir un résultat vraiment agréable (la documentation prétend que “This nib emphasises the expression of your handwriting”
), il est bon de se réserver quelques longues soirées d'hiver. Nul doute que le couvre-feu va aider un peu.


Une revue rapide du 149 à plume flex. Je reprends quelques unes des photos postées hier dans mon fil de présentation.
Emballage luxueux, mais énorme ! Une simple boite olongue serait beaucoup plus pratique. Enfin, c'est Montblanc…

Look classique du Meisterstuck, on aime ou on aime pas (moi j'aime bien !). La plume n'est pas bicolore, ça me plait bien (de toute façon, techniquement, il n'y a sans doute pas le choix) :


J'ai hésité à encrer le stylo immédiatement. Je me suis dit qu'il était inutile de tenter le diable et que la patience était une vertu. Bref, je l'ai rempli d'eau aux deux tiers et je l'ai laissé tremper dans un verre d'eau pendant environ dix heures. Eh bien, cela n'a pas suffi ! Après vidage séchage et encrage, l'essai ne fut qu'à moitié concluant : débit irrégulier, des passages en blanc, etc. La pression sur la plume est déjà suffisamment difficile à réguler (j'y reviendrai), si en plus il faut se contorsionner le pouce et l'index pour assurer le débit, cela devient infernal.
Bref, je remis l'encre d'où elle venait, et je fis retremper la bête, cette fois dans de l'eau tiède additionnée de produit vaisselle. Pendant trois ou quatre heures. Alléluia ! Ça a fonctionné ! Bon, je ne dis pas qu'une petite trempette supplémentaire ne serait pas un plus, mais le stylo est désormais presque dressé. Il n'est pas pour autant facile d'emploi : utiliser ce 149 pour un travail calligraphique demande sans doute un entraînement sérieux dans la mesure où c'est la pression exercée sur la plume qui permet de réguler l'épaisseur du trait. En revanche si l'on s'efforce de maintenir cette pression quasi constante (pas si facile) on peut obtenir un résultat homogène avec en plus la prime d'une jolie majuscule ou d'un trait plus nerveux ici ou là. Maintenant, je pense que si l'on veut obtenir un résultat vraiment agréable (la documentation prétend que “This nib emphasises the expression of your handwriting”


