Montblanc Heritage Egyptomania Doué
Posté : 10 déc. 2020 17:27
Longtemps attendu, arrivé par convoi spécial un samedi après-midi chez mon revendeur (il a de meilleures relations que moi avec UPS visiblement
) et voici enfin le temps de son essai
Introduction
La collection Heritage de Montblanc regroupe des stylos rappelant les premiers modèles de la marque, sortie au début du 20ᵉ siècle. Après les serpents et les araignées, Montblanc s’attaque cette année à l’Égypte antique et les pharaons. Déjà à ses débuts, Montblanc avait sorti des modèles rendant hommage à l’Égypte comme le magnifique spécimen des années 20 montré par toltotoll ici. En plus de la gamme Heritage, Montblanc a sorti une série High Artistry autour de ce thème dont vous pouvez voir quelques photos dans ce sujet. Concernant la collection Heritage, deux versions sont disponibles en stylo-plume, stylo-bille et roller ; l’édition spéciale en résine noire et attributs dorés et la version Doué que je vais vous présenter ici.
Coffret et son contenu
Le coffret accompagnant le stylo est un coffret classique de la gamme de stylos Montblanc Meisterstück par exemple. Pour signaler que c’est une « série spéciale », la boîte cartonnée qui recouvre le coffret est décorée aux motifs égyptiens, les mêmes que l’on retrouve sur la couverture du carnet Montblanc vendu pour accompagner les stylos. À l’intérieur on retrouve évidemment le stylo :

Découverte du stylo
La version Doué du stylo est composée de résine noire, d’attributs argentés et d’un revêtement en palladium et ruthénium sur le corps du stylo pour un effet rétro. Comme pour les autres stylos de la série Heritage Rouge & Noir Serpent et Metamorphosis (araignée), le corps et la section sont assez fins et courts, la plume souple avec un effet ressort/amortisseur sans pour autant posséder de flex, avec une ouverture une ouverture en forme de triangle sur la plume.
Voici quelques photos d’ensemble du stylo pour mieux vous rendre compte :


En rentrant plus dans les détails, le clip comporte un scarabée, animal sacré et à forte symbolique chez les Égyptiens de l’antiquité, l’emblème de la marque est gravé sur le haut du capuchon (et il n’est donc pas de couleur blanche comme sur le modèle Egyptian des années 20 de toltotoll), on retrouve également un cartouche de hiéroglyphes sur le bas du capuchon signifiant Montblanc. Le cône pour actionner le « piston » est séparé du corps par un fin anneau argenté en palladium et ruthénium comme le reste des revêtements du stylo. Le corps et le capuchon sont de forme octogonale, dans la lignée des prédécesseurs, tandis que le corps est en partie recouvert de hiéroglyphes gravés sur le même type de revêtement.
La section métallique est de couleur argentée et la plume est fabriquée en or 14K gravée d’un scarabée.
Voici maintenant de nouvelles photos en plus gros plan pour mieux montrer les différentes parties et les différents détails du stylo :








On peut saluer le travail soigné des artisans de la marque sur ce stylo au stylo rétro assumé et réussi, symbolisant parfaitement l’univers des pharaons et de l'engouement toujours aussi fort des gens pour cette époque et ses nombreux mystères l’entourant.
Le stylo en chiffres
- Poids total (encré) : 45,4 g
- Poids sans le capuchon (encré) : 30,4 g
- Poids du capuchon : 15,1 g
- Longueur totale : 143 mm
- Longueur sans le capuchon : 128 mm
- Longueur du capuchon : 52 mm
- Longueur de la section : 21 mm
- Longueur de la plume : 19 mm
- Largeur du capuchon (avec le clip) : 16 mm
- Largeur du corps (max) : 12 mm
- Largeur de la section : 9 mm
Symboliques du stylo
L’Égypte antique des pharaons est riche de mystères et symboles et on en retrouve certains sur le stylo de Montblanc.
Tout d’abord, on retrouve le scarabée à deux reprises : sur le clip du capuchon et sur la plume du stylo. Pour les Égyptiens, il est le symbole du cœur humain et de l’immortalité.
On retrouve sur le capuchon du stylo un cartouche composé de deux hiéroglyphes représentant la marque Montblanc (montagne blanche littéralement).
Enfin le corps du stylo est décoré de hiéroglyphes en référence au « Livre des morts » d’Hounefer, une découverte majeure qui a permis de mieux comprendre la vision de l’au-delà chez les Égyptiens.
Prise en main
Comme on peut le voir dans les chiffres de ce stylo, sans le capuchon, le stylo n’est pas trop lourd, assez fin avec une section courte et fine marquée par une rupture assez marquée d’avec le corps. On retrouve les caractéristiques et les sensations d’écriture des autres stylos de la série Heritage avec cette plume, agréable. La forme octogonale est originale et a le mérite d’éviter toute chute du stylo de la table suite à une roulade.
Même si la section métallique est souvent un frein pour bon nombre d’amateurs de stylo-plume, en ce qui me concerne, j’y suis habitué car la majorité de mes stylos en sont pourvus.
La contenance du réservoir est très faible (je n’ai pas mesuré, mais je dirais qu’on a une autonomie de quelques pages A4 recto-verso) du fait du système employé par Montblanc. En réalité, il ne s’agit pas d’un piston comme on le retrouve habituellement sur la majorité des stylos Montblanc, mais d'un convertisseur caché à l’intérieur du stylo et actionné par le cône, comme pour le piston. Étant donné la taille du stylo, le convertisseur qu’on peut glisser à l’intérieur, n’est pas très grand. C’est le même inconvénient sur les autres modèles de la série. Il faut juste le savoir et ne pas espérer écrire longtemps sans le remplir. Ce n’est pas un stylo de voyage, à moins de voyager avec ses flacons d’encre avec soi.
Concernant la prise en main à proprement parlé, elle est assez délicate à cause de cette rupture entre le corps et la section, associé à la longueur assez courte par rapport à d’autres stylos et sa faible largeur. Si j’écris directement avec ce stylo, j’arrive à placer assez facilement mes doigts afin de tenir correctement le stylo pour écrire. Par contre, si j’ai écrit juste avant avec un autre stylo, j’ai plus de mal à positionner correctement mes doigts afin de pouvoir tenir le stylo agréablement dans la main et écrire sans crispation. Après quelques lignes, c’est fait, mais il y a quand même cette période d’adaptation que je n’ai pas avec mes autres stylos. Peut-être qu’une personne avec des doigts plus fins que les miens n’aurait pas ce problème. En tout cas, je n’ai pas ce problème avec mes autres stylos Heritage (Serpent Solitaire ou bien le Metamorphosis Spider) mais il faut dire que comme il n’y a pas de rupture, on peut positionner ses doigts plus haut sur le corps, sans s’occuper réellement de la section, comme on peut le voir sur les photos suivantes :


Tests d’écriture
Maintenant, pour conclure ce test, voici quelques tests d’écriture avec cette plume M souple sans flex, encrée avec l’encre Montblanc elixir egyptomania green (dont un test suivra prochainement sur le forum). L’écriture est agréable, la plume glisse bien sur le papier, il y a parfois quelques minis ratés sur les points ou accents en fonction du papier et de l’effet ressort de la plume. Sur le papier Toile impériale de G. Lalo l’écriture est vraiment parfaite et super agréable, sur les deux faces du papier (pourtant à la texture et aux propriétés différentes).
Pour commencer, quelques photos du flacon et de l’encre en elle-même :


Maintenant un premier test sur du papier Tomoe River 68 g/m² crème/ivoire comme les précédents tests depuis quelque temps tandis que les citations sur les photos suivantes ont été écrites sur un carnet Montblanc (le StarWalker Cosmos) et son papier « Premium » selon les mots de Montblanc, blanc et ligné avec un grammage de 85 g/m².


Donc pour conclure ce test, cet Heritage Egyptomania Doué s’est également fait attendre en cette année 2020 particulière et assez difficile pour chacun, mais le résultat vaut l’attente. Une bien belle série que cette Egyptomania qui renoue avec la tradition et une certaine sobriété (même si cette version Doué est moins sobre que l’autre).



Introduction
La collection Heritage de Montblanc regroupe des stylos rappelant les premiers modèles de la marque, sortie au début du 20ᵉ siècle. Après les serpents et les araignées, Montblanc s’attaque cette année à l’Égypte antique et les pharaons. Déjà à ses débuts, Montblanc avait sorti des modèles rendant hommage à l’Égypte comme le magnifique spécimen des années 20 montré par toltotoll ici. En plus de la gamme Heritage, Montblanc a sorti une série High Artistry autour de ce thème dont vous pouvez voir quelques photos dans ce sujet. Concernant la collection Heritage, deux versions sont disponibles en stylo-plume, stylo-bille et roller ; l’édition spéciale en résine noire et attributs dorés et la version Doué que je vais vous présenter ici.
Coffret et son contenu
Le coffret accompagnant le stylo est un coffret classique de la gamme de stylos Montblanc Meisterstück par exemple. Pour signaler que c’est une « série spéciale », la boîte cartonnée qui recouvre le coffret est décorée aux motifs égyptiens, les mêmes que l’on retrouve sur la couverture du carnet Montblanc vendu pour accompagner les stylos. À l’intérieur on retrouve évidemment le stylo :


Découverte du stylo
La version Doué du stylo est composée de résine noire, d’attributs argentés et d’un revêtement en palladium et ruthénium sur le corps du stylo pour un effet rétro. Comme pour les autres stylos de la série Heritage Rouge & Noir Serpent et Metamorphosis (araignée), le corps et la section sont assez fins et courts, la plume souple avec un effet ressort/amortisseur sans pour autant posséder de flex, avec une ouverture une ouverture en forme de triangle sur la plume.
Voici quelques photos d’ensemble du stylo pour mieux vous rendre compte :




En rentrant plus dans les détails, le clip comporte un scarabée, animal sacré et à forte symbolique chez les Égyptiens de l’antiquité, l’emblème de la marque est gravé sur le haut du capuchon (et il n’est donc pas de couleur blanche comme sur le modèle Egyptian des années 20 de toltotoll), on retrouve également un cartouche de hiéroglyphes sur le bas du capuchon signifiant Montblanc. Le cône pour actionner le « piston » est séparé du corps par un fin anneau argenté en palladium et ruthénium comme le reste des revêtements du stylo. Le corps et le capuchon sont de forme octogonale, dans la lignée des prédécesseurs, tandis que le corps est en partie recouvert de hiéroglyphes gravés sur le même type de revêtement.
La section métallique est de couleur argentée et la plume est fabriquée en or 14K gravée d’un scarabée.
Voici maintenant de nouvelles photos en plus gros plan pour mieux montrer les différentes parties et les différents détails du stylo :
















On peut saluer le travail soigné des artisans de la marque sur ce stylo au stylo rétro assumé et réussi, symbolisant parfaitement l’univers des pharaons et de l'engouement toujours aussi fort des gens pour cette époque et ses nombreux mystères l’entourant.
Le stylo en chiffres
- Poids total (encré) : 45,4 g
- Poids sans le capuchon (encré) : 30,4 g
- Poids du capuchon : 15,1 g
- Longueur totale : 143 mm
- Longueur sans le capuchon : 128 mm
- Longueur du capuchon : 52 mm
- Longueur de la section : 21 mm
- Longueur de la plume : 19 mm
- Largeur du capuchon (avec le clip) : 16 mm
- Largeur du corps (max) : 12 mm
- Largeur de la section : 9 mm
Symboliques du stylo
L’Égypte antique des pharaons est riche de mystères et symboles et on en retrouve certains sur le stylo de Montblanc.
Tout d’abord, on retrouve le scarabée à deux reprises : sur le clip du capuchon et sur la plume du stylo. Pour les Égyptiens, il est le symbole du cœur humain et de l’immortalité.
On retrouve sur le capuchon du stylo un cartouche composé de deux hiéroglyphes représentant la marque Montblanc (montagne blanche littéralement).
Enfin le corps du stylo est décoré de hiéroglyphes en référence au « Livre des morts » d’Hounefer, une découverte majeure qui a permis de mieux comprendre la vision de l’au-delà chez les Égyptiens.
Prise en main
Comme on peut le voir dans les chiffres de ce stylo, sans le capuchon, le stylo n’est pas trop lourd, assez fin avec une section courte et fine marquée par une rupture assez marquée d’avec le corps. On retrouve les caractéristiques et les sensations d’écriture des autres stylos de la série Heritage avec cette plume, agréable. La forme octogonale est originale et a le mérite d’éviter toute chute du stylo de la table suite à une roulade.
Même si la section métallique est souvent un frein pour bon nombre d’amateurs de stylo-plume, en ce qui me concerne, j’y suis habitué car la majorité de mes stylos en sont pourvus.
La contenance du réservoir est très faible (je n’ai pas mesuré, mais je dirais qu’on a une autonomie de quelques pages A4 recto-verso) du fait du système employé par Montblanc. En réalité, il ne s’agit pas d’un piston comme on le retrouve habituellement sur la majorité des stylos Montblanc, mais d'un convertisseur caché à l’intérieur du stylo et actionné par le cône, comme pour le piston. Étant donné la taille du stylo, le convertisseur qu’on peut glisser à l’intérieur, n’est pas très grand. C’est le même inconvénient sur les autres modèles de la série. Il faut juste le savoir et ne pas espérer écrire longtemps sans le remplir. Ce n’est pas un stylo de voyage, à moins de voyager avec ses flacons d’encre avec soi.
Concernant la prise en main à proprement parlé, elle est assez délicate à cause de cette rupture entre le corps et la section, associé à la longueur assez courte par rapport à d’autres stylos et sa faible largeur. Si j’écris directement avec ce stylo, j’arrive à placer assez facilement mes doigts afin de tenir correctement le stylo pour écrire. Par contre, si j’ai écrit juste avant avec un autre stylo, j’ai plus de mal à positionner correctement mes doigts afin de pouvoir tenir le stylo agréablement dans la main et écrire sans crispation. Après quelques lignes, c’est fait, mais il y a quand même cette période d’adaptation que je n’ai pas avec mes autres stylos. Peut-être qu’une personne avec des doigts plus fins que les miens n’aurait pas ce problème. En tout cas, je n’ai pas ce problème avec mes autres stylos Heritage (Serpent Solitaire ou bien le Metamorphosis Spider) mais il faut dire que comme il n’y a pas de rupture, on peut positionner ses doigts plus haut sur le corps, sans s’occuper réellement de la section, comme on peut le voir sur les photos suivantes :



Tests d’écriture
Maintenant, pour conclure ce test, voici quelques tests d’écriture avec cette plume M souple sans flex, encrée avec l’encre Montblanc elixir egyptomania green (dont un test suivra prochainement sur le forum). L’écriture est agréable, la plume glisse bien sur le papier, il y a parfois quelques minis ratés sur les points ou accents en fonction du papier et de l’effet ressort de la plume. Sur le papier Toile impériale de G. Lalo l’écriture est vraiment parfaite et super agréable, sur les deux faces du papier (pourtant à la texture et aux propriétés différentes).
Pour commencer, quelques photos du flacon et de l’encre en elle-même :



Maintenant un premier test sur du papier Tomoe River 68 g/m² crème/ivoire comme les précédents tests depuis quelque temps tandis que les citations sur les photos suivantes ont été écrites sur un carnet Montblanc (le StarWalker Cosmos) et son papier « Premium » selon les mots de Montblanc, blanc et ligné avec un grammage de 85 g/m².




Donc pour conclure ce test, cet Heritage Egyptomania Doué s’est également fait attendre en cette année 2020 particulière et assez difficile pour chacun, mais le résultat vaut l’attente. Une bien belle série que cette Egyptomania qui renoue avec la tradition et une certaine sobriété (même si cette version Doué est moins sobre que l’autre).

