Montblanc 149...de 1950's
Posté : 25 juin 2011 21:46
Tout d'abord un grand merci à petitdauphinzele pour son excellent article sur le 149 paru ici, super ! j'ai récupéré de tes infos merci beaucoup. Lien vers l'article: http://forum.styloplume.net/viewtopic.php?f=26&t=1744
Présentation d’un Montblanc 149 des années 1950’s
Une petite vidéo de la bête ici : http://youtu.be/dnImijYEA6E
Avec ses 14 cm de long et ses 35 grammes, le 149 est un modèle mythique de Montblanc
La famille des 140 succède à la gamme des 130 en 1948.

Le contact avec la main est très agréable car le capuchon et le corps sont en celluloid, si vous n’êtes pas familier avec cette matière, sachez que lorsque vous la frottez, il se dégage une odeur de camphre agréable ( enfin…quand on l’aime ! ) et qu’il est préférable de ne pas l’approcher d’une flamme…
Plusieurs éléments indiquent que vous êtes en présence d’un modèle ancien : les deux bagues argentées sur le capuchon, le numéro inscrit à l’arrière du stylo, le modèle de la plume, le conduit en ébonite et sa forme, le type de piston et aussi l’inscription importé d’Allemagne qui figure sur le corps ( un modèle fabriqué pour le marché français )

Le remplissage par piston télescopique était déjà breveté depuis 1932 et était surtout utilisé pour les productions estampillés Masterpiece.

En comparaison avec un remplissage par piston normal, la capacité s’en trouve augmentée de 30%, c’est ainsi qu’au moment de son lancement, en 1952,le 139 devint le stylo avec la plus grande capacité de remplissage au monde !.
Le système de remplissage comportant des pièces en laiton, le poids du stylo est de ce fait plus important ( lorsque vous l’avez dans la main…vous le sentez ! …ce qui renforce la perception de qualité ).
Le principal défaut de cette course au remplissage réside dans le fait qu’en cas de variation de pression…le surplus d’encre a une tendance naturelle à s’échapper par le conduit..certaines chemises en ont fait des cauchemards !
La volonté de pouvoir disposer d’un stylo « stable » pendant un voyage en avion et une utilisation moins poussée de l’écriture poussèrent à l’abandon de ce système de piston téléscopique en 1959.

Dans les années qui suivirent, les ingénieurs de Montblanc mirent au point, par eux-même, de nouvelles techniques afin d’utiliser la résine plastique.
Celle-ci comportait certains avantages par rapport au celluloid et à l’ébonite.
Le celluloid à une tendance au fil du temps à rétrécir et peut poser des problèmes avec les systèmes de remplissage interne.
La résistance des nouvelles résines, supérieure, permettait ainsi un rendu « brillant » plus longtemps . Le plexiglass d’abord utilisé ( tendance à se briser ) fut remplacé par le macrolon dans les années 60.
En 1959 le celluloid est remplacé par la résine thermoplastique via la méthode du moulage par injection.
L’origine de la forme aérodynamique du modèle prend ses racines à la fois dans l’évolution dite « streamlined » à la recherche de formes arrondies ( ex Sheaffer Balance ) mais aussi par le lancement de modèles phares comme le Parker 51.
Le travail sur la forme arrondie date de 1948.

A l’écriture, la plume glisse très bien , elle est quelque peu flexible ce qui renforce le plaisir d’écrire avec un stylo en celluloid ( toucher fabuleux ! ).
Après avoir été restauré ce stylo va retrouver sa propriétaire chanceuse.
Pour information, il faut compter environ 1500 euros pour une pièce en très bon état.
Présentation d’un Montblanc 149 des années 1950’s
Une petite vidéo de la bête ici : http://youtu.be/dnImijYEA6E
Avec ses 14 cm de long et ses 35 grammes, le 149 est un modèle mythique de Montblanc
La famille des 140 succède à la gamme des 130 en 1948.

Le contact avec la main est très agréable car le capuchon et le corps sont en celluloid, si vous n’êtes pas familier avec cette matière, sachez que lorsque vous la frottez, il se dégage une odeur de camphre agréable ( enfin…quand on l’aime ! ) et qu’il est préférable de ne pas l’approcher d’une flamme…
Plusieurs éléments indiquent que vous êtes en présence d’un modèle ancien : les deux bagues argentées sur le capuchon, le numéro inscrit à l’arrière du stylo, le modèle de la plume, le conduit en ébonite et sa forme, le type de piston et aussi l’inscription importé d’Allemagne qui figure sur le corps ( un modèle fabriqué pour le marché français )

Le remplissage par piston télescopique était déjà breveté depuis 1932 et était surtout utilisé pour les productions estampillés Masterpiece.

En comparaison avec un remplissage par piston normal, la capacité s’en trouve augmentée de 30%, c’est ainsi qu’au moment de son lancement, en 1952,le 139 devint le stylo avec la plus grande capacité de remplissage au monde !.
Le système de remplissage comportant des pièces en laiton, le poids du stylo est de ce fait plus important ( lorsque vous l’avez dans la main…vous le sentez ! …ce qui renforce la perception de qualité ).
Le principal défaut de cette course au remplissage réside dans le fait qu’en cas de variation de pression…le surplus d’encre a une tendance naturelle à s’échapper par le conduit..certaines chemises en ont fait des cauchemards !
La volonté de pouvoir disposer d’un stylo « stable » pendant un voyage en avion et une utilisation moins poussée de l’écriture poussèrent à l’abandon de ce système de piston téléscopique en 1959.

Dans les années qui suivirent, les ingénieurs de Montblanc mirent au point, par eux-même, de nouvelles techniques afin d’utiliser la résine plastique.
Celle-ci comportait certains avantages par rapport au celluloid et à l’ébonite.
Le celluloid à une tendance au fil du temps à rétrécir et peut poser des problèmes avec les systèmes de remplissage interne.
La résistance des nouvelles résines, supérieure, permettait ainsi un rendu « brillant » plus longtemps . Le plexiglass d’abord utilisé ( tendance à se briser ) fut remplacé par le macrolon dans les années 60.
En 1959 le celluloid est remplacé par la résine thermoplastique via la méthode du moulage par injection.
L’origine de la forme aérodynamique du modèle prend ses racines à la fois dans l’évolution dite « streamlined » à la recherche de formes arrondies ( ex Sheaffer Balance ) mais aussi par le lancement de modèles phares comme le Parker 51.
Le travail sur la forme arrondie date de 1948.

A l’écriture, la plume glisse très bien , elle est quelque peu flexible ce qui renforce le plaisir d’écrire avec un stylo en celluloid ( toucher fabuleux ! ).
Après avoir été restauré ce stylo va retrouver sa propriétaire chanceuse.
Pour information, il faut compter environ 1500 euros pour une pièce en très bon état.