Matthieu Faivet Hokkaido Loupe d'Orme Français Plume Titane
Posté : 18 mai 2020 19:25
Je vous présente aujourd’hui un stylo qui est devenu un classique sur ce forum et qui est arrivé chez moi il y a déjà quelques temps déjà.
J’ai fêté en 2018 mes 15 années de bons et loyaux services dans la société pour laquelle je travaille. Pour ce jubilé, l’employé reçoit un avoir dont il peut disposer à sa guise du moment où il peut produire une facture à rentrer en note de frais. Une vision un peu plus flexible que la montre des 20 ans ou la médaille des 25…
Après que le projet du Polanik a germé dans ma tête et que les idées de concrétisation ont été données à Matthieu, je pensais que ce pourrait être l’objet de ce jubilé.
Mais Matthieu n’avait pas eu le temps de réfléchir au Polanik. Et, une excuse qui en vaut une autre, je me suis dit que celui-ci était un projet très personnel et qu’il n’avait rien à faire avec mon travail et ma société.
Alors ? Le Hokkaido me faisait de l’œil depuis quelques temps. La décision fut vite prise : le cadeau de mes 15 années d’ancienneté sera un Hokkaido. Oui mais quelle matière, quelle finition ?
Le déclic s’est fait dans l’atelier d’Hilsenheim fin 2017 quand, alors que je discutais avec Matthieu de ce projet, il me montra un carrelet en bois, une belle loupe d’orme français.
Dans les années 70, mes parents avaient fait fabriquer une salle à manger en orme massif par un ébéniste. Cette salle à manger serait impossible à fabriquer aujourd’hui après la graphiose de l'orme qui décima les ormeraies en Europe dès 1970.
Le mobilier a trouvé sa place maintenant dans la longère percheronne de ma sœur, là où il y avait suffisamment de place pour accueillir en un unique lieu le buffet, la table, le vaisselier, la table basse, les chauffeuses…
Un stylo taillé dans le même bois serait un bon rappel de ce mobilier, de cette maison où j’ai grandi.
Le carrelet d’orme fut mis de côté pour discuter de la plume mais je me décidai rapidement pour une plume en titane. Pour la plaisir d’avoir cette plume déjà essayée sur un Bulkfiller, pour l’harmonie de teinte entre le bois et ce métal. L’alliance n’est-elle pas juste parfaite ?
Contrairement à la plume acier du Nuciféra que je fis réduire au statut d’aiguille par Matthieu, la plume titane resterait indemne. Les voici toutes deux côte à côte :
J’ai encré le stylo en Aurora Black depuis que je l’ai. La plume s’est légèrement oxydée peut-être. L’Hokkaido invite à laisser les mots se déposer sur le papier, juste pour le plaisir du chant de la plume, pour celui des traits et lignes qui courent rapidement sur le papier.
J’ai fêté en 2018 mes 15 années de bons et loyaux services dans la société pour laquelle je travaille. Pour ce jubilé, l’employé reçoit un avoir dont il peut disposer à sa guise du moment où il peut produire une facture à rentrer en note de frais. Une vision un peu plus flexible que la montre des 20 ans ou la médaille des 25…
Après que le projet du Polanik a germé dans ma tête et que les idées de concrétisation ont été données à Matthieu, je pensais que ce pourrait être l’objet de ce jubilé.
Mais Matthieu n’avait pas eu le temps de réfléchir au Polanik. Et, une excuse qui en vaut une autre, je me suis dit que celui-ci était un projet très personnel et qu’il n’avait rien à faire avec mon travail et ma société.
Alors ? Le Hokkaido me faisait de l’œil depuis quelques temps. La décision fut vite prise : le cadeau de mes 15 années d’ancienneté sera un Hokkaido. Oui mais quelle matière, quelle finition ?
Le déclic s’est fait dans l’atelier d’Hilsenheim fin 2017 quand, alors que je discutais avec Matthieu de ce projet, il me montra un carrelet en bois, une belle loupe d’orme français.
Dans les années 70, mes parents avaient fait fabriquer une salle à manger en orme massif par un ébéniste. Cette salle à manger serait impossible à fabriquer aujourd’hui après la graphiose de l'orme qui décima les ormeraies en Europe dès 1970.
Le mobilier a trouvé sa place maintenant dans la longère percheronne de ma sœur, là où il y avait suffisamment de place pour accueillir en un unique lieu le buffet, la table, le vaisselier, la table basse, les chauffeuses…
Un stylo taillé dans le même bois serait un bon rappel de ce mobilier, de cette maison où j’ai grandi.
Le carrelet d’orme fut mis de côté pour discuter de la plume mais je me décidai rapidement pour une plume en titane. Pour la plaisir d’avoir cette plume déjà essayée sur un Bulkfiller, pour l’harmonie de teinte entre le bois et ce métal. L’alliance n’est-elle pas juste parfaite ?
Contrairement à la plume acier du Nuciféra que je fis réduire au statut d’aiguille par Matthieu, la plume titane resterait indemne. Les voici toutes deux côte à côte :
J’ai encré le stylo en Aurora Black depuis que je l’ai. La plume s’est légèrement oxydée peut-être. L’Hokkaido invite à laisser les mots se déposer sur le papier, juste pour le plaisir du chant de la plume, pour celui des traits et lignes qui courent rapidement sur le papier.
