Revue du Traveler’s Brass
Posté : 02 mai 2020 10:03
J’ai toujours un stylo-plume accroché aux pages de mon calepin. Ce rôle a longtemps été dévolu à un Pilot Décimo. Mais j’ai fini par le céder à une jolie femme à qui il plaisait.
Depuis, le compagnon de mon calepin change régulièrement : Lamy 2000, Platinum Preppy, Rotring 400, Lamy Accent… avec toujours la crainte que le stylo ne soit cassé dans des manutentions peu délicates de ma besace ou que, principalement dans le cas du Preppy, un décapuchonnage malencontreux ne provoque une coloration irréversible de son voisinage.
J’ai bien eu un Myu M90 mais la crainte de le perdre a fait que j’ai préféré le faire repartir vers d’autres cieux. Son ersatz en plastique, le Vortex, n’est pas si pratique avec son capuchon qui se dévisse dans un grincement de plastique.
Il y aurait bien eu un Pilot Elite mais celui que j’avais n’a pas résisté au coup de balai de cet hiver (une vingtaine de stylos ont quitté mes marmottes).
Alors, engagé dans une décroissance de ma collection, j’aurais pu prendre le risque de la perte ou de la casse. J’aurais pu.
Mais, lorsque je vis ce Traveler’s Brass en laiton sur le site Internet de la papeterie Makkura, j’y ai vu un signe évident. Ma fille aînée a le porte-mines dont j’aime le design et le matériau. Une brocante dans les Landes m’a fait dénicher un porte-mines publicitaire d’aspect semblable.

Le Traveler’s Brass est donc arrivé dans les derniers jours de ce mois d’avril confiné.
Au déballage, l’objet est très brillant : le laiton vous dit « Merci », il est poli. Si l’emballage fait par Karolina est parfait, le packaging du fabricant pourrait faire l’économie du plastique.

Le stylo est donc petit . Au premier essai d’ouverture par dévissage, sans lire la notice imprimée sur le carton gris, je me retrouve avec le cul du stylo entre mes doigts.

En tirant, cela va mieux mais une première réflexion vient : friction métal contre métal, même avec le meilleur des ajustements, cela va rayer…. Mais on le sait, c’est un stylo de somme ! Pas de surprise, il faut le poster.

Le stylo est doré, très doré. La plume a le bon goût de rappeler l’agrafe chromée, à moins que ce ne soit le contraire.

La plume est fine et heureusement car la soute est exiguë et ne peut emporter qu’une petite cartouche internationale.
A l’essai, j’écris cette revue avec ce stylo, la section métallique n’est pas gênante, beaucoup moins que celle du Lamy Studio par exemple. Cela tient peut-être à son profil relativement cylindrique.
Une fois refermé, le stylo trouve facilement sa place dans le calepin ou le carnet.

Le voilà donc ce baroudeur compagnon de mes carnets qui se patinera avec eux.
Voici ses modèles auxquels il s’identifie même si l’épistolaire l’emporte sur les pistolets…



Depuis, le compagnon de mon calepin change régulièrement : Lamy 2000, Platinum Preppy, Rotring 400, Lamy Accent… avec toujours la crainte que le stylo ne soit cassé dans des manutentions peu délicates de ma besace ou que, principalement dans le cas du Preppy, un décapuchonnage malencontreux ne provoque une coloration irréversible de son voisinage.
J’ai bien eu un Myu M90 mais la crainte de le perdre a fait que j’ai préféré le faire repartir vers d’autres cieux. Son ersatz en plastique, le Vortex, n’est pas si pratique avec son capuchon qui se dévisse dans un grincement de plastique.
Il y aurait bien eu un Pilot Elite mais celui que j’avais n’a pas résisté au coup de balai de cet hiver (une vingtaine de stylos ont quitté mes marmottes).
Alors, engagé dans une décroissance de ma collection, j’aurais pu prendre le risque de la perte ou de la casse. J’aurais pu.
Mais, lorsque je vis ce Traveler’s Brass en laiton sur le site Internet de la papeterie Makkura, j’y ai vu un signe évident. Ma fille aînée a le porte-mines dont j’aime le design et le matériau. Une brocante dans les Landes m’a fait dénicher un porte-mines publicitaire d’aspect semblable.

Le Traveler’s Brass est donc arrivé dans les derniers jours de ce mois d’avril confiné.
Au déballage, l’objet est très brillant : le laiton vous dit « Merci », il est poli. Si l’emballage fait par Karolina est parfait, le packaging du fabricant pourrait faire l’économie du plastique.

Le stylo est donc petit . Au premier essai d’ouverture par dévissage, sans lire la notice imprimée sur le carton gris, je me retrouve avec le cul du stylo entre mes doigts.

En tirant, cela va mieux mais une première réflexion vient : friction métal contre métal, même avec le meilleur des ajustements, cela va rayer…. Mais on le sait, c’est un stylo de somme ! Pas de surprise, il faut le poster.

Le stylo est doré, très doré. La plume a le bon goût de rappeler l’agrafe chromée, à moins que ce ne soit le contraire.

La plume est fine et heureusement car la soute est exiguë et ne peut emporter qu’une petite cartouche internationale.
A l’essai, j’écris cette revue avec ce stylo, la section métallique n’est pas gênante, beaucoup moins que celle du Lamy Studio par exemple. Cela tient peut-être à son profil relativement cylindrique.
Une fois refermé, le stylo trouve facilement sa place dans le calepin ou le carnet.

Le voilà donc ce baroudeur compagnon de mes carnets qui se patinera avec eux.
Voici ses modèles auxquels il s’identifie même si l’épistolaire l’emporte sur les pistolets…


