Eversharp Skyline (moderne)
Posté : 12 oct. 2019 10:40
EVERSHARP SKYLINE
Wahl fondée en 1905 fabriquait à l’origine des machines à calculer. EN 1912, elle achète les droits du portemine Eversharp. C’est un véritable succès, ce qui lui permet d’acquérir en 1917 la Boston Fountain Pen Compagny renommée pour la qualité de ses instruments d’écriture.
Wahl devient un des plus importants fabricants de stylos dans les années 1930, avec entre autre le Personal Point ou le Doric.
Malgré des ventes encourageantes, Wahl commence à perdre du terrain par rapport à Parker ou Sheaffer.
En 1940, elle fusionne avec sa filiale Eversharp pour relancer son économie. Elle fait appel au designer industriel Henry Dreyfuss pour concevoir une nouvelle ligne de stylos. C’est en 1941 que le Skyline (Skyliner à l’origine), qui n’est pas sans rappeler la fameuse locomotive « Twentieth Century Limited », est lancé sur le marché. Le succès est immédiat et le Skyline devient vite un des stylos des plus vendus dans les années 1940.
En 1945, Wahl-Eversharp achète l’exclusivité des droits de fabrication et de commercialisation du stylo-bille Biro. Mais Wahl-Eversharp est prise de court quand la Reynolds International Pen Compagny lance son stylo-bille avant le sien, elle réagit en sortant son CA (capillary action). Les ventes sont au rendez-vous mais le manque de fiabilité du CA amènent des milliers d’utilisateurs à demander le rebroussement ou la réparation de leur stylo. Les pertes sont considérables et mettent à mal les ressources financières de la marque.
Dans cette tourmente, le Skyline après avoir connu ses heures de gloire entre 1941 et 1945 passe comme second rôle. Wahl-Eversharp tentera bien de créer de nouveaux stylos mais en vain, en 1957 Parker rachète la totalité de la division d’instrument d’écriture de la marque. Comme les pertes ne cessent de croître, Parker, en 1959, en arrête la production.

Un Skyline original des années 1940 (source PenHero)
Ci-dessous, une présentation d'un vintage par Hobiecat
http://stylo-plume.org/viewtopic.php?f=26&t=17441
A l’instar d’autres marques, en 1995, Wahl Eversharp renaît de ses cendres à grâce à la collaboration de Syd Saperstein et d'Emmanuel Caltagirone qui décident de relancer le modèle Skyline.
La nouvelle société a repris le design original du Skyline et l’a modernisé. Ils ont conservé le capuchon surdimensionné et le corps effilé, mais ont utilisé des matériaux modernes tels que l’aluminium anodisé et l’acrylique. Les stylos utilisent un système de remplissage à convertisseur ou acceptent une longue cartouche d'encre de style Waterman.


J'aime son look, la disproportion de ce capuchon par rapport au corps qui se termine en enfilade, mais attention en position fermé, il aura vite tendance à piquer du nez.
Le capuchon à lui seul fait 16g pour un poids total de 26g. En position posté l'ensemble garde un bon équilibre car le corps s'enfonce assez loin dans le capuchon.
L'association d'un capuchon GT strié et un corps noir brillant lui donne une certaine prestance, élégance (mais là c'est très subjectif).
Le système de remplissage peut paraître original (on dévisse le cul du stylo pour accéder au convertisseur ou à la cartouche).
On remplit donc à l'aveugle le convertisseur et par la suite aucun moyen de visualiser le niveau d'encre restant si ce n'est que de retirer complètement le convertisseur (ou la cartouche) du bloc plume !



La plume, joliment gravée d'arabesques, en or 14 carats est dans un premier temps, alimentée en Blue Pelikan 4001(ancien flacon). Si le binôme fonctionne correctement sur des papiers tels que l'Atoma 90g ou l'Aurora 80g, il ne donne pas entière satisfaction sur le redoutable Velouté Clairefontaine ou encore sur le Velin Rhodia.
Je purge et remplis en Asa Gao et là c'est un autre stylo. J'y retrouve la douceur mais aussi un excellent débit et hélas, toujours pas de souplesse
.
Bref agréable mais les 14 carats n'apporte rien en plus par rapport à une bonne M200 acier si ce n'est un peu plus de prestige (?).


En comparaison avec un Safari et un M200


Wahl fondée en 1905 fabriquait à l’origine des machines à calculer. EN 1912, elle achète les droits du portemine Eversharp. C’est un véritable succès, ce qui lui permet d’acquérir en 1917 la Boston Fountain Pen Compagny renommée pour la qualité de ses instruments d’écriture.
Wahl devient un des plus importants fabricants de stylos dans les années 1930, avec entre autre le Personal Point ou le Doric.
Malgré des ventes encourageantes, Wahl commence à perdre du terrain par rapport à Parker ou Sheaffer.
En 1940, elle fusionne avec sa filiale Eversharp pour relancer son économie. Elle fait appel au designer industriel Henry Dreyfuss pour concevoir une nouvelle ligne de stylos. C’est en 1941 que le Skyline (Skyliner à l’origine), qui n’est pas sans rappeler la fameuse locomotive « Twentieth Century Limited », est lancé sur le marché. Le succès est immédiat et le Skyline devient vite un des stylos des plus vendus dans les années 1940.
En 1945, Wahl-Eversharp achète l’exclusivité des droits de fabrication et de commercialisation du stylo-bille Biro. Mais Wahl-Eversharp est prise de court quand la Reynolds International Pen Compagny lance son stylo-bille avant le sien, elle réagit en sortant son CA (capillary action). Les ventes sont au rendez-vous mais le manque de fiabilité du CA amènent des milliers d’utilisateurs à demander le rebroussement ou la réparation de leur stylo. Les pertes sont considérables et mettent à mal les ressources financières de la marque.
Dans cette tourmente, le Skyline après avoir connu ses heures de gloire entre 1941 et 1945 passe comme second rôle. Wahl-Eversharp tentera bien de créer de nouveaux stylos mais en vain, en 1957 Parker rachète la totalité de la division d’instrument d’écriture de la marque. Comme les pertes ne cessent de croître, Parker, en 1959, en arrête la production.

Un Skyline original des années 1940 (source PenHero)
Ci-dessous, une présentation d'un vintage par Hobiecat
http://stylo-plume.org/viewtopic.php?f=26&t=17441
A l’instar d’autres marques, en 1995, Wahl Eversharp renaît de ses cendres à grâce à la collaboration de Syd Saperstein et d'Emmanuel Caltagirone qui décident de relancer le modèle Skyline.
La nouvelle société a repris le design original du Skyline et l’a modernisé. Ils ont conservé le capuchon surdimensionné et le corps effilé, mais ont utilisé des matériaux modernes tels que l’aluminium anodisé et l’acrylique. Les stylos utilisent un système de remplissage à convertisseur ou acceptent une longue cartouche d'encre de style Waterman.


J'aime son look, la disproportion de ce capuchon par rapport au corps qui se termine en enfilade, mais attention en position fermé, il aura vite tendance à piquer du nez.
Le capuchon à lui seul fait 16g pour un poids total de 26g. En position posté l'ensemble garde un bon équilibre car le corps s'enfonce assez loin dans le capuchon.
L'association d'un capuchon GT strié et un corps noir brillant lui donne une certaine prestance, élégance (mais là c'est très subjectif).
Le système de remplissage peut paraître original (on dévisse le cul du stylo pour accéder au convertisseur ou à la cartouche).
On remplit donc à l'aveugle le convertisseur et par la suite aucun moyen de visualiser le niveau d'encre restant si ce n'est que de retirer complètement le convertisseur (ou la cartouche) du bloc plume !



La plume, joliment gravée d'arabesques, en or 14 carats est dans un premier temps, alimentée en Blue Pelikan 4001(ancien flacon). Si le binôme fonctionne correctement sur des papiers tels que l'Atoma 90g ou l'Aurora 80g, il ne donne pas entière satisfaction sur le redoutable Velouté Clairefontaine ou encore sur le Velin Rhodia.
Je purge et remplis en Asa Gao et là c'est un autre stylo. J'y retrouve la douceur mais aussi un excellent débit et hélas, toujours pas de souplesse

Bref agréable mais les 14 carats n'apporte rien en plus par rapport à une bonne M200 acier si ce n'est un peu plus de prestige (?).


En comparaison avec un Safari et un M200

